Thème 3 :

Économie du Développement durable

Chapitre 1: La Croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?

A. Au delà de la croissance économique, le développement résulte de l’interaction de plusieurs types de capital

a. Le niveau et l'évolution des stocks de chaque types de capital ...

La Croissance économique ne s'accompagne pas toujours d'un développement, qui est une notion plus qualitative. Un développement économique, social, ... va accompagner la croissance. Ces richesses peuvent être répartit de façon relativement équitable ou pas lorsqu'une minorité en profite. Le développement peut aussi signifié que le pays est industrialisé, tertiarisé, ... Il amène une dimension qualitative sur le long terme.

Le Développement Durable est un nouveau mode de développement qui a été proposé comme objectifs à leurs états membres par la CNUED (Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement) et la banque mondiale. Il est théoriquement inspiré par la volonté de concilier l'amélioration du bien être des générations présente avec la sauvegarde de l'environnement pour les générations futures.

La croissance n'est pas toujours enrichissante, elle peut être appauvrissante lorsqu'elle conduit à un épuisement des ressources naturelles. Elle ne bénéficie pas à la population. La prise de conscience du problème de développement durable s'est faite dans les années 1980. On a commencé a s'inquiété de l'environnement. Le concept de développement durable ou développement soutenable c'est donc formé dans les années 1980.

Le bien être est un sentiment de satisfaction d'une population ou d'individu, au regard de leurs conditions sociales. Le bien être de tout individu dépend de son bien être matériel, de sa santé, de ces relations sociales et familiales, de sa sécurité, de sa liberté, de son éducation.

Aujourd'hui, la durabilité et la soutenabilité du bien être de la croissance c'est la caractéristique du développement, qui conjugue l'efficacité économique, l'équité sociale et la préservation des ressources naturelles, de l'environnement. Le PIB n'est pas une mesure de la soutenabilité.

Le bien être ne dépend pas uniquement de la richesse crée, mais de facteur plus qualitatif, plus subjectif. Le niveau de bien être est l’interaction de 4 types de capital : le capital naturel, physique, humain et institutionnelle.

1. Le Capital naturel

C'est l'ensemble des ressources naturel utilisé dans le processus de production, par exemple l'eau, le pétrole, la forêt, ... Parmi ces ressources naturelle, il y en a des renouvelable et des non renouvelable. Ces ressources sont vitale à l'homme. Il faut respecté le bien être des individus car le capital naturel est constitué de ressources non renouvelable. Ce capital naturel est un stock qui va généré un revenu.

2. Le Capital physique

Moyens de production, facteur de production. Par exemple les machines, les bâtiments, le matériel, les produits semi fini ou les matières premières. Le capital physique provient du fait qu'il y a un flux d'investissement. Grâce à ce capital, on pourra satisfaire les besoins.

3. Le Capital humain

Le capital humain est l'ensemble des capacités productrices des individus. Une partie est innée, une autre est acquise, à travers l'éducation (dans la famille et à l'école), la formation, la qualification. C'est un stock de capital humain. Ce stock de capacité va être productif et va s'améliorer grâce au dépense de d'éducation de l'état qui investit dans la formation et la santé. La formation est une forme d'investissement en capital humain. On va le mesurer en terme de savoir, savoir-faire et savoir être. Ces capacités vont être attendu car elles augmentent la productivité des entreprises. Quelqu'un qui va investir dans les études fait un investissement en capital humain.

Le capital humain dépend des critères comme l'environnement socio-familiale qui va déterminé en partie notre devenir. Si notre niveau d’investissement en capital humain s’accroît, sa augmente notre stock en capital humain. "Ouvrir des écoles c'est fermé des prisons". Plus de capacité d’accueil aux écoles permet d'apprendre le savoir être pour vivre en société. L'investissement en capital humain profite d'abord aux individu qui auront un accès plus facile à l'emplois. Tout cela va dépendre de notre formation et qualification. Sa va aussi profité aux entreprises qui deviendront plus compétitive et auront donc plus de profit.

Nous voyons que si le PIB augmente, sa va augmenté le niveau de vie des habitants ce qui va améliorer le bien être de la population.

4. Le Capital institutionnelle

Le Capital institutionnelle est l'ensemble des institutions dont dispose un pays, par exemple les droits de propriété, les brevets, ... Ces dispositions vont avoir un impact sur les relations entre les agents économique. C'est l'ensemble des normes et valeur mis en place dans un pays. Une institution solide permet la cohésion sociale, les règles, ...

Toute ces institutions sont en relation et ont un impact sur le bien être de la population. Par exemple la protection sociale à travers la sécurité sociale, qui est une administration publique qui permet que chaque français peut avoir accès au soin, et avoir la santé c'est pouvoir participer à la croissance du PIB. Les institutions vont dans un le sens de l'amélioration du bien être.

On voit que les 4 capitaux sont indépendant, par exemple, il ne pourrait y avoir de sécu (capital institutionnelle) s'il n'y avait pas d’hôpitaux (capital physique), ni de médecins (capital humain), et ni de matières premières pour la fabrication des médicaments (capital naturel).

Les différents types de capitaux vont se combiné pour permettre le développement du bien être. Ces capitaux sont en interaction les uns avec les autres, ce qui contribue à l'amélioration du bien être des populations.

b. ... Amène au débat sur leur substitution : soutenabilité faible ou forte ?

Le développement soutenable intègre 3 dimensions: dimension économique, sociale et environnementale. On en vient a se pose la question de comment améliorer le bien être de nous et des générations futures, en ne détruisant pas notre planète. Cette analyse de la soutenabilité va prendre en compte le niveau et l'évolution des stocks de capitaux. On va s’interroger sur ci ces capitaux sont substituable, remplace entre eux.

Un débat entre d'un côté les partisans d'une soutenabilité faible et les partisans d'une soutenabilité forte.

1. La soutenabilité faible:

Pour les tenants, les partisans, de la soutenabilité faible, la nature est un capital comme un autre et par conséquent il peut être substituable.

Prenons l'exemple du pétrole: Si le capital devient rare, son prix va augmenter, ce qui va augmenter le budget accordé au ingénieurs, innovateurs,... car on voudra substitué cette ressource naturelle qui est devenu cher et donc les pousser a trouver de nouvelle technologie, qui seront moins cher que le pétrole, pour le remplacer. De cette façon le progrès technique et l'innovation peut repousser les limites de la croissance économique. On pourrait alors remplacer les sources d'énergie, comme ici le pétrole.

Les ressources s'épuise mais le capital humain et social s'accumule. Le progrès technique permet de repousser les limites posé par la croissance économique pour assurer la soutenabilité de la croissance. La soutenabilité faible dit donc qu'une ressource naturelle peut-être remplacé parmi d'autre types de capitaux. Le progrès technique permet de substitué aux ressources naturelle, qui connaissent le déclin, du capital physique, pour maintenir constant le niveau de production. La soutenabilité faible repose sur le fait que les capitaux nécessaire au développement durable sont substituable et en particulier le capital naturel. La solution serait donc la croissance et le progrès technique

La soutenabilité faible est une approche de la soutenabilité basé sur la possibilité d'une substitution entre les capital naturel et les autres formes de capitaux. Cela permettrait de préserver le bien être des générations futures. Cette approche a été contesté. Déjà la substituabilité n'est pas parfaite ni garanti. Il est sage de conserver un minimum de ressources naturelle pour les générations futures.

Cette approche a été contesté . Déjà, la substituabilité n'est pas parfaite ni garanti. Il est sage de conserver un minimum de ressource naturelle pour les génération future.

La Courbe environnementale de Sigmund Kuznets, économiste américain (1901-1985), prix Nobel en 1985 pour une relation entre PIB par habitant et inégalité, sa courbe ressemblant beaucoup a celle-ci, on l'a nommé par son nom.

Cette courbe va confirmer le point de vue des tenants d'une soutenabilité faible. On voit que c'est le développement du pays qui lui fait polluer et qu'ensuite la pollution de celui-ci diminue avec sa post industrialisation.

Plus un pays s'enrichit, plus il aura une forte capacité à innover, à intégrer de la technologie. Si on considère cette courbe, on voit que la croissance économique n'est pas contradictoire avec la préservation de l'environnement. De plus elle peut-être une condition de cette préservation. Cette courbe n'est pas vérifié pour certains types de pollution.

L'empreinte écologique ne diminue pas lorsque le revenu augmente. L'empreinte écologique est une unité de mesure de la consommation humaine de capital naturel renouvelable. C'est un indicateur qui évalue toute la surface nécessaire, exprimer en hectares (1 hectares = 100m carrée), pour produire ce que consomme un individu ou une population pour son alimentation, ses déplacements, ainsi que pour absorber les déchets rejetés.

Aujourd'hui la Terre est en situation de dépassement écologique. L'empreinte écologique normale est de 1,68 hectares par personnes, mais la moyenne actuelle est de 2,84. Un habitant des États-Unis a besoin de 8,37 hectares pour sa consommation.

Le progrès technique, à travers par exemple le création de pots d’échappement de voitures moins polluant peut permettre la réduction de Gaz à Effets de Serre. Mais ce discours ne prend pas en compte la multiplication du nombre de voitures qui annulerais ce progrès technique. C'est le risque d'Effet Rebond.

La Courbe environnementale de Sigmund Kuznets montre qu'il y a une possibilité de substitué le capital naturel par du capital physique tel que l'innovation et des investissement qui apporte le progrès technique.

Au début du développement, l'effet d'échelle, disant que plus l'on produit, plus notre impact environnemental est important semble l'emporter car une hausse de la production signifie une hausse des inputs, des déchets et d'émissions polluante. Par la suite, les pays s'industrialise puis se tertiarise. La tertiarisation qui est l'étape finale de développement d'un pays n'est quant à elle pas polluante car les service ne sont pas des activités très polluante.

La Courbe se met a décroître car l'effet technologique fait qu'il y a des réinvestissements dans la recherche et le développement. De plus l'effet de composition fait que le capital s'accumule, que sa soit le capital humain ou physique, donc on a moins besoins de crée de machine car il y en a déjà des existante.

2. La Soutenabilité forte:

Ceux qui adhère à la soutenabilité forte pense que le capital naturel et les autres types de capital ne sont pas substituable, ils sont complémentaires:

Les ressources naturelles doivent être préservé, si on les endommage, ces dommages sont irréversible. Les innovations ne peuvent pas a elle seule repousser les limites de la croissance, il faut réduire l'utilisation des ressources naturelle car le capital physique ou humain ne va pas le remplacer. Ces ressources doivent être régulée afin de régénéré le patrimoine et la biodiversité.

Le progrès technique n'est pas considérer comme un solution. Il faut avoir recours au principe de précaution, être prudent, vis à vis des innovations technologique. Un indicateur, l'empreinte écologique, aide a voir les dégâts de l'homme sur l’environnement.

Au delà de l'économie, il y a aussi une volonté politique d'agir ou non sur l’environnement. Il y a une nécessité de volonté politique. Mr Jacques Chirac disait à ce sujet:"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs".

B. Les limites écologiques de la croissance économique

a. L'Activité économique peut-avoir des effets négatifs sur l'environnement

La Croissance économique est un phénomène récent. Cette quantité de bien et de service produit à grande échelle, depuis la révolution industrielle, a fait augmenter la production. La croissance a aussi fait augmenter le niveau de productivité et de vie de la population. Plus on produit de richesses, plus on va les redistribuer pour réduire la pauvreté et les inégalités sociales.

Cette croissance était une condition de base au développement. Alors que la croissance est quantitative, le développement est qualitatif. La croissance n'a pas que des conséquences positives. Le PIB a des limites, il est ici surtout pas conçu pour évalué la soutenabilité de la croissance.

De nos jours la croissance s'accompagne de très nombreuses externalité négative et parmi elles la pollution et les dégradations de l'environnement. La consommation fait accroître l'utilisation des matières premières et de l'énergie. Le PIB ne prend pas en compte ces dégradations sur l'environnement, il ne prend pas par exemple le gaspillage de nourriture, ...

Le capital naturel s'amenuise ce qui compromet le développement durable, la croissance fait des dégâts environnementaux. Cette prise de conscience générale des dégâts environnementaux s'est faite dans les années 1990. La première inquiétude provient de l'augmentation des gaz à effets de serre (GES), qui serait les premiers responsable du déréglement climatique. Leur émission est beaucoup plus importante dans les pays riche. Le monde scientifique s'interroge sur le climat.

En 30 ans, l'empreinte écologique qu'exerce l'homme sur la planète a plus que doublé. La pressions que génère l'homme sur la planète dépasse depuis les années 1980 ce qu'elle peut fournir tout en se régénérant. Nous épuisons les ressources de la Terre. Notre croissance explose et elle utilise de plus en plus de ressources naturelle et d'énergie.

De plus de nouveau pays émergeant polluent massivement en créant de nouveau GES. Cette pollution a un coût pour la collectivité.La croissance épuise les ressources naturelles car ce sont nos activités humaine qui épuisent les ressources naturelle, parmi celle-ci les ressources énergétique non renouvelable comme le pétrole.

À côté des ressources naturelles qui s'épuisent, une grande partie est surexploitée, c'est par exemple le cas des ressources halieutique comme les poissons, les forêts, ... On voit que le problème mis en relief est un conflit entre les intérêts individuels. Par exemple un pêcheur qui pêche avant que les poissons aient eux le temps de se reproduire juste pour son profit, vendre du poisson.

Un bien commun est un bien rival et non-excluable, c'est à dire que si on le consomme on l'enlève à l'autre et que on ne peut l'interdire à personne, par exemple un thon rouge dans les eaux internationale. Un bien collectif est un bien,que l'on peut avoir sans en supprimer la consommation d'autrui, comme par exemple un feu d'artifice. Un bien collectif pur est non rival et est aussi non excluable, par exemple une forêt. Un bien privé est rival et excluable, le prix ôte a autrui la possibilité de le posséder, comme par exemple une Rolex.

Il y a souvent un conflit entre les biens collectifs et commun. On assiste a de vaste déforestation. Certains écologistes l'ont appelé la Tragédie des biens commun. C'est aussi le cas des ressources halieutique. Il faudra donc une réglementation afin de limité les dégâts environnementaux. Les ressources doivent être exploité mais en respectant leur régénération. Sans l'intervention extérieure, on épuise la planète.

Elinor Ostrom a été la première à parler de la tragédie des bien commun. Elle refuse que ce soit le marché ou l'état qui gère l'environnement et envisagerais plutôt un gérant externe, une collectivité, afin que les décisions soient décentralisé.

Il peut y avoir trois solutions: la solution marchande, le marché qui va régulé par la privatisation, la solution étatique, une régulation par l'état qui va privatiser et régulé le marché, ou la solution de gestion de ces biens par une communauté ayant les même valeurs évoqué par Ostrom, afin d'avoir une solution communautaire.

b.Le développement durable face aux limites de la croissance

La prise de conscience des effets néfaste de la croissance date de la fin des années 1960 et du début 1970, avec les travaux du club de Rome et de leur publication du rapport "Halte à la croissance" en 1972, aussi appelé rapport Meadows, prônant la "croissance Zero" car crée des richesses détruit l'environnement.

Aujourd'hui on se rend compte que notre croissance n'est plus soutenable et s'impose un nouveau mode de développement, de vie. Depuis les années 1970, de nombreuse question se posent sur les risques d'une société de consommation de masse à notre planète. La vrai prise de conscience a eu lieu à partir des années 1980. Depuis on essaye de concilier croissance et environnement.

Cette prise de conscience des limites de la croissance s'est faite par des événements qui ont marqué les populations, tel le choc pétrolier de 1973 et 1979, la déforestation, les marées noires, Tchernobyl, Fukushima, ... C'est à partir du rapport de Brundtland en 1987 que s'est imposé la notion de développement durable, qui fondé sur la croissance économique permet de satisfaire les besoins des générations actuelle tout en préservant la possibilité de satisfaction des générations futures, le bien être, la satisfaction d'une population.

Le développement durable prend ainsi trois dimensions: Une dimension sociale, environnementale et économique. Les états vont faire des accords afin d’amené un développement durable: Accord Meadow 1972, Brundtland 1987, Sommet de la Terre à Rio 1992, protocole de Kyoto 1997. Il y a aussi eu des Conférence des parties, les COP, qui mettent en place des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique, par exemple la COP 21 à Paris en 2015 a fait signé un contrat pour limité le réchauffement climatique entre 1.5 à 2 degrés d'ici 2100. La prochaine, COP 26 aura lieu à Glasgow.

Le rapport Meadow prône une croissance Zero, celui de Brundtland ne demande pas au pays de renoncer à la croissance mais de rechercher un développement durable qui répond au besoin actuelle tout en

Présentation de Document:

  • Document 4 émission de CO2 par habitant dans le monde: Nous sommes en présence d'un diagramme en bâton qui porte sur les émissions de co2 par habitant dans le monde en 2002. La variable étudié est la CO2. L'unité est la tonne de CO2 par habitant.


Ex q bac:

  • Comment concilier développement durable et croissance économique. De quel manière pouvons nous rendre compatible le développement durable et la croissance ?