Thème 2:

Idéologies, opinion et croyance en Europe et au États-Unis de la fin du XIXéme siècle à nos jours

Chapitre 1: Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875

Définition des termes du sujet:

Le socialisme et le communisme sont 2 idéologies, c'est à dire 2 système de pensée cohérente qui conditionne le comportement de ces adeptes. Une idéologie fait voir la réalité à travers un prisme, cela signifie qu'on voit le monde d'un autre point de vue, celui de notre idéologie. Ces 2 idéologies sont liés. Le communisme est une idéologie totalitaire, il veut transformer les individus pour transformer la société. Le champs d'action des idéologies est la politique. Le socialisme veut arriver au pouvoir par des élections, alors que le communisme le veut par la force.

Le syndicalisme est un mouvement de défense des travailleurs/ouvriers (salariés) au travail. Ils n'agissent que dans le monde du travail. En France la plus part des syndicats sont politisé, ce qui n'est pas le cas au États-Unis.

L'Allemagne depuis 1875 jusqu'à nos jours peut se divisé en 4 grandes parties: de 1875 avec le premier parti socialiste allemand à la défaite de 1918, puis jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale en 1945, et ensuite jusqu'à la Chute du Mur de Berlin au 9 novembre 1989 et enfin depuis la réunification des deux Allemagne jusqu'à de nos jours.

I. La Naissance du Socialisme en Allemagne, 1975-1918

Rappel:

Le socialisme est lié aux révolutions industrielles du XIXéme siècle. À cette époque on pouvait distinguer 2 groupes sociaux:

  • Le Haut patronat, ou haute bourgeoisie, qui sont les patrons d'industrie, de commerce et des banques
  • Les Ouvriers d'usine ou de grande industrie (qui ne sont pas des artisans)

Ces deux groupes sont née en même temps et sont interdépendant mais il y a un grand écart de richesse entre eux. L'idéologie socialisme, née vers 1840, est lié a cette contradiction. Elle dénonce ces écart de richesses et veut les corrigés afin de rendre la société capitaliste plus juste.

Au départ il y avait de nombreuses idéologies socialisme, mais une a fini par s'imposé, c'est le Marxisme ou socialisme Marxisme ou socialisme scientifique, élaborer par Marx et Friedrich Engels.

Karl Marx (1818-1883) est un philosophe économiste et historiens allemand connu pour ces grands ouvrages qui sont le Manifeste du Parti communiste en 1848 et surtout le Capital en 1867. Il est journaliste et a étudié l'évolution économique et sociale de son temps.

Le Marxisme a une dimension théorique afin d'expliquer toute la réalité sociale et les fonctionnements des sociétés humaines, qui est surtout basé sur l'ouvrage Le Capital de Marx. Pour lui au XIXéme siècle, le travail est collectif.

Par exemple pour fabriquer une locomotive à vapeur, il faut le patron qui a le capital financier emplois des ingénieurs, des cadres et des ouvriers. Ensuite il y a la vente du produit, c'est à dire que le patron le vend afin qu'il couvre ces coûts de production et qu'il y fasse un profit, un bénéfice. Une grande partie de ce bénéfice va au patron, qui répartie l'argent inéquitablement, avec plus pour l'ingénieur et le cadre et peut pour l'ouvrier.

Ce mécanisme est à l'origine des inégalités sociales: l'opposition entre le propriétaire des moyens de production et d'échange, les autres sont non propriétaire, c'est le prolétariat. Une société est un groupe social hiérarchisé et organisé.

Pour comprendre une société, il faut étudié sa structure: les modes de production (façons de produire) et les rapports de production (rapport entre les personnes au sein de la production). La Superstructure est la partie visible, ce sont les institutions politique, religieuse, les mœurs, la culture,... Il faut donc chercher la structure: les modes de production et les rapport de production.

Les classes sont, pour les marxistes, un groupe humain conscient de partager le même intérêt. Les classes ont des rapports de production conflictuelle. Le tableau ci-dessus à des limites, par exemple vers 1800, 40% des paysans était propriétaire de leurs terres.

Le Manifeste du Parti-Communiste est le manuel pratique pour arrivé, à l'aide d'un socialisme révolutionnaire, au Communisme (mot inventé par Marx). Il y a plusieurs étapes:

  • 1. La constitution d'une élite prolétarienne, le Parti communiste. C'est un parti élitiste, c'est à dire qu'il faut être des révolutionnaires professionnels pour y accéder (faire beaucoup de grève, ...). C'est l'inverse d'un parti de masse qui est un parti où tout le monde peut y rentrer. L'ouvrier ne peut pas être révolutionnaire, car il n'a pas le temps de faire la révolution.
  • 2. La Révolution prolétarienne: Prise du Pouvoir par la Force par l'élite prolétarienne, comme par exemple Lenine lors de la révolution d'octobre 1917 en Russie (https://www.youtube.com/watch?v=KOk1IMD3ynw).
  • 3. Dictature du prolétariat: avec 1 parti unique, qui mets en place la collectivisation des moyens de production et d'échange. L'état est le propriétaire, l'économie est étatisé et l'état planifie les productions.
  • 4. Le Communisme, une Société sans classe. Mais aucun parti n'est arrivé à cette étape. Les révolutions dite communisme et leurs parti ont fait environ 100 millions de morts.

1. Le premier Parti socialiste Unifier d'Europe

En 1875 à lieu en Allemagne le congrès de Gotha, qui voit l’émergence du premier parti socialiste, le SAP (Parti socialiste des ouvriers Allemand). Ce parti est unifié car il rassemble les deux tendances: Les révolutionnaires socialistes qui veulent appliqué la méthode de Marx, et les réformistes qui sont majoritaire et qui sont pour le Marxisme mais pas pour prendre le pouvoir par la force ni les révolutions, ils veulent des élections.

Dans les années 1870, il y a la fondation du second Reich, c'est à dire le second empire, qui durera de 1871 à 1918. Avant 1971, l'Allemagne comptais 360 états-régions et c'est la Prusse qui a essayé de réunifier l'Allemagne. Cet union se fait à Versailles à l'issu de la Guerre de Prusse, guerre qui voit l'Allemagne Lorraine acquise par l'Allemagne. C'est une monarchie constitutionnel, les allemands élisent leur parlement.

Anton von Werner - Kaiserproklamation in Versailles 1871, le Chancelier Bismark en Blanc au milieu

Les réformistes forment alors un groupe parlementaire afin de faire voté des lois favorable aux ouvriers: baisse du temps de travail, augmentation des conditions de travail (hygiène, sécurité social), des salaires. Il y a aussi la création des syndicats.

Pendant ce temps en France, il n'y a pas de congés ni de congés payé, le Dimanche n'est pas chômé, il le redeviendra en 1907.

2. De l'interdiction au triomphe électoral

En 1878, alors chancelier depuis 1971 (équivalent de premier ministre en France) s’inquiète des socialistes. Il vote ainsi des lois anti-socialiste qui interdisent les manifestations et la création de syndicat. Bismarck fait parti de la droite conservatrice, de la Terre et la guerre, mais il n'aime pas le désordre.

Au XIXéme, le monde ouvrier est une grande famille, il y a une grande solidarité entre eux. Le parti communiste peut, tout comme les patrons, financé des crèches, stades de sport, fêtes et des débits de boisson pour les ouvriers.

De 1883 à 1889, Bismarck crée des lois sociale pour court-circuité les socialistes: l'Assurance maladie, retraite et une loi pour les accidents de travail. Il a mis en place la première couverture social, et c'est le premier en Europe à l'avoir fait. Malgrès tout ces efforts, les socialistes continue a marqué des points. Cependant, en 1890, suite à la mort de Frédéric III en 1888 et a sa succession par son fils Guillaume II, il démissionne car il ne s'entend pas avec ce dernier. Guillaume II enlève alors les lois anti-socialiste.

En 1891, il y a le congrès d'Erfurt qui apporte des positions plus proche du Marxisme que le congrès de Gotha et qui voit le parti renommé en SPD: Parti social-démocrate allemand, qui est encore le nom qu'il porte aujourd'hui. En 1892 est crée la commission générale des syndicats qui dépend du SPD. Le SPD dirige alors le syndicalisme.

Pendant ce temps en Angleterre, le Marxisme n'a pas pris mais il y a eu un parti travailliste, le "Labour Party" crée au début du XXéme par les Syndicats, "Trade Union". En France est crée en 1895 le SFIO, la Section française de l'internationale ouvrière, dont le fondateur est Jean Jaurès. Par la suite en 1895 est crée la CGT, Confédération générale du Travail, qui est le premier syndicat, mais qui est anarchiste, c'est à dire qui ne veut "ni dieu ni maître". Il n'y a donc aucun contact entre SFIO et CGT. Dans les années 1930, la CGT est sous contrôle du PCF (parti communiste français).

3. Le mouvement ouvrier à la veille de la première guerre mondiale

En 1912, le SPD est le premier parti d'Allemagne. Les lois sociales dans le pays ce sont améliorer. Parmi elles il y a les conventions collectives: lorsqu'on emploi un ouvrier, il doit avoir des droits et des devoirs, une sorte de règlement intérieur qu'il doit connaître. De nos jours ces conventions n'existe presque plus, ce sont les actionnaires qui sont maître des patrons.

Dans ce parti, les socialistes réformistes, donc le chef est Eduard Bernstein (1850-1932), sont majoritaires face au révolutionnaire comme Karl Liebknecht (1871-1919) et Rosa Luxembourg (1871-1919) qui s'oppose à Bernstein car ils sont plus radical. Mais à la veille de la première guerre mondiale, les deux parties cohabitent.

Le parti SPD est membre de la deuxième Internationale ouvrière, crée en 1889 à l'initiative de Friedrich Engels (1820-1895). L’international ouvrière est fondé afin d'unir les prolétaires: "Prolétaire de tous les pays, unissez-vous!" qui conclut l'ouvrage Manifeste du Parti communiste, publié en 1848 par Karl Marx et Friedrich Engels.

l'International ouvrière a pour but la solidarité entre les prolétaires du monde contre les patrons via les partis socialistes. L'International coordonne les prolétaires via les partis socialiste, comme par exemple le SFIO. Chacune a une mission, la deuxième a une mission pacifiste.

La deuxième international avait prévu d'empêcher la guerre avec une grève générale, mais cela n'a pas marché, les socialistes ont voté les crédits de guerre car il se sont sentis plus patriote que socialiste. Mais certains révolutionnaire ont voté contre, comme Jean Jaurès (1859-1914) qui est mort assassiné car il ne voulait pas la guerre, le SFIO a donc voté le crédit de guerre.

II Socialisme et communisme en Allemagne, 1918-1945

1. La défaite et la république de Weimar, 1918-1933

Pendant la première guerre, il y a une "Union sacrée", c'est à dire qui tout les partis politiques se réunissent pour gagné la guerre en soutenant l'action du gouvernement. Les socialistes soutiennent l'effort de guerre des ouvriers allemands, sauf les révolutionnaires. À partir de 1917, il y a de grande pénurie et famine en Allemagne. Elles sont dû au blocus maritime des côtes allemande. Les allemands torpiller alors les navires de ravitaillement anglais et Américain avec leurs sous-marins.

En Novembre 1918, des troubles révolutionnaires commence, dirigé par Liebnecht et Luxembourg. Ils sont inspiré par la révolution russe de 1917 où Lenine fait appliquer en premier la théorie Marxiste. Le SPD implose donc en 2 parti, les social réformiste et les révolutionnaires.

En 1918, le 9 novembre, l'Empereur Allemand guillaume II abdique, Hindenburg (1847-1934) et Ludendorff (1865-1937), deux grands généraux, démissionnent. On remplace l'empereur par un président et la république est alors proclamé en 1918. Le président élu, Friedrich Ebert, est socialiste. Il a été choisit car une majorité des députés était alors socialiste, ce qui fait qu'il vote un président socialiste qui met un chancelier socialiste.

Le 11 novembre 1918 est signé l'armistice dans la forêt de Compiègne.

a) des débuts difficiles, 1918-1923

Dès janvier 1919, il y a une tentative de révolution des révolutionnaires socialiste. Le SPD se sépare en, et en sort le Parti "Spartakiste" (en référence à Spartacus, esclave révolté à l'époque Romaine) qui deviendra plus tard le KPD, parti communiste.

En Europe vers la même période se forme les partis communistes: PCF en 1920, PCB (belge) en 1919, PCI (italien) ...

La tentative des Spartakistes de coup d'état à Berlin, du 5 au 12 janvier 1919 est appelé la semaine sanglante, car des socialistes tire sur des communistes révolutionnaire. Le SPD utilise l'armée, qui revient du front, afin d'attaqué les révolutionnaires. Le 15 janvier, Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg sont capturés par l'armé et assassinés.

Suite à cela, le gouvernement socialiste quitte Berlin et va s'installé à Weimar afin de s'éloigné des communistes berlinois. La république va donc s’appeler la république de Weimar.

Derrière le SPD, il y a l'extrême droite, parti conservateur, avec les anciens combattants. C'est un parti nationaliste. Ils sont mécontent du traité de Versailles du 28 juin 1919 qui a été fait avec le ministre français Clemenceau qui n'a pas laissé négocié l'Allemagne sur les clauses du traité.

Le traité de Versailles rend l'Allemagne responsable de la guerre, Guillaume II est jugé comme un criminel de guerre, l'armée Allemande est restreinte à 100 000 hommes maximum, il n'y a plus de service militaire et l'Allemagne doit 135 milliard de Mark en or à la France comme dédommagement.

Ce traité est appelé par les allemands le "Diktat", c'est quand quelqu'un dicte sa volonté sans que l'on puisse négocié. De plus le gouvernement de Weimar est arrivé au pouvoir via une défaite, naturellement nous n'aimons pas un gouvernement imposé par un vainqueur.

Le traité a amputé l’Allemagne de l'Alsace Lorraine et d'une partie de Prusse occidentale, le Corridor de Dantzig, afin de permettre à la Pologne d'avoir un accès à la mer.

Cela fait de nombreuse agitations dans l'extrême droite, alors composé d'une trentaine de parti. Ils ont assassiné ceux qui ont signé le traité de Versailles. En 1920, Wolfgang Kapp, un fonctionnaire conservateur, organise un putsch, mais il est mis en échec par une grève générale appelée par les syndicats et les partis de gauche. Ce putsch de Kapp est fait car la droite nationaliste refuse la défaite.

En Allemagne apparaît alors la théorie du "Coup de poignard dans le dos". Pour beaucoup d'Allemand, l'armée allemande n'a pas été vaincu, pour eux ce sont les socialistes, qui ont signé le traité de Versailles, les Communistes, qui ont fait une révolution, et les juifs qui en sont responsable. Les juifs sont souvent des leaders socialiste ou communiste (Luxembourg, Bernstein,...). Par exemple en Russie, sur les 22 plus haut membre du parti de Lenine, 19 sont juifs. Pour les allemands, juifs, socialiste et communistes sont la même chose.

L'année 1923 est considéré comme l'année terrible car l'Allemagne ne peut pas remboursé ces dettes qu'elle doit à la France. Raymond Poincaré décide alors d'occupé la Ruhr, premier bassins industriel d'Allemagne, afin de récupéré les productions des usines allemande. le Slogan était "l'Allemagne paiera".

De plus il y a une hyperinflation en Allemagne car il n'y a plus d'investissement, ce qui effondre le prix du Mark et crée une crise économique et social.

Cette crise crée aussi une crise politique, Hitler tante un coup d'État en Bavière à Munich, mais c'est un échec qui le conduit en prison. Ce "putsch de la Brasserie" raté lui permis d'écrire Mein Kampf lors de ces 13 mois d'incarcération.

b) L'apogée de la Social démocratie, 1924-1929

Le SPD est par la suite arrivé à rééchelonnée la dette de guerre, le pays a vu des investissements américains arrivé. De plus Hjalmar Schacht (ou Docteur Schacht) président de la Reichsbank de l'époque a instauré une nouvelle monnaie plus stable. L'Allemagne a réussi à mettre fin au chômage et à l'agitation politique.

Le SPD a aussi instauré des lois: le patronnat reconnaît les syndicats et accepte les conseils d'entreprises (ce son des représentants du personnel qui ont un droits de regard sur l'entreprises, ils sont l'intermédiaire entre le patron et les salariés), il instaure l'assurance chômage, les heures supplémentaires sont augmentés.

Depuis 1919, les allemandes peuvent voté, le parti a aussi fait des lois pour les conditions féminines.

2. La gauche allemande face au Nazisme

a) la crise économique

Le 29 octobre 1929, un Krach boursier à lieu au État-Unis, il crée une crise financière puis bancaire, avec une crise économique qui mets 20 à 40% de la population au chômage. Elle se répand rapidement en Allemagne car les Américains qui avait investit en Allemagne rapatrie leurs capitaux afin de faire face à la crise. L'Allemagne arrive à 6 millions de chômeurs.

C'est aussi une crise politique, les partis centriste se casse la figure, le SPD de gauche et le CDU de droite. À la place c'est le KPD et le NSDAP qui gagne en popularité. NSDAP signifie Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands, il emplois deux termes de gauche, le travail et le socialisme car c'est le parti le plus performant au élection, il espère ainsi récupéré les votes des ouvriers.

Hitler s'est inspiré de Mussolini qui a crée le fascisme avec des éléments de droite et de gauche.

Le Nazisme peut-être considéré comme socialiste car il prône des éléments comme la centralisation du pouvoir à Berlin et l'action violente. Pour Georges Sorel, philosophe et sociologue syndicaliste français "seul les minorités ultra violente peuvent arriver au pouvoir". De plus le parti a un côté anti-bourgeois et anticapitaliste qui le rend antisémite. Mais le parti est aussi nationaliste car il remet en question l'ordre, les traditions et le traité de Versailles.

le 30 janvier 1933, le président Hindenbourg fait appel à Hitler, il devient alors chancelier au Reichstag, le parlement national allemand. Il le choisit car les Nazi était assez nombreux pour bloqué toute les actions des autres parti.

Le 27 février 1933, le Reichstag est incendié. le 28 Hitler interdit le parti communiste et remplace ceux qui étaient au parlement par des Nazis. Il suspend en même temps toute les libertés individuelle et attaque ces opposants politiques. Il les envoient dans des camps de concentration à Dachau. Le parti unique se met en place, il a résolu le chômage allemand.

Lors des élections de 1933, le SPD et KPD ne se sont pas associés car il y avait eu la semaine sanglante en 1919 et Staline avait donné l'ordre au KPD de ne pas s'associé avec des bourgeois. À ces élections, Hitler fait 44% des votes, le SDP 18% et le KPD 12%.

III Le Socialisme dans une Allemagne divisé, 1945-1989

1. La renaissance des partis socialistes

En 1945, l'Allemagne est vaincu, la capitulation a eu lieu le 8 mai 1945. Elle se retrouve entièrement occupé par ces vainqueurs, qui se partagent Berlin en entre eux. En 1947, c'est le début de la Guerre Froide, il y a une construction d'une frontière entre la partie de l'Ouest appartenant à la France, au Royaume Uni et au USA et la partie Est étant à l'URSS, c'est ce que Churchill appela "Le rideau de fer".

En 1948, Staline ne supporte plus d'avoir des alliés de l'Ouest à Berlin, c'est la première crise berlinoise. L'URSS fait un blocus des ravitaillements alliés, cependant pour le contrer, les américains instaure un pont aériens entre Berlin Ouest et la partie Ouest. Un avion décole toute les 96 secondes en moyenne. En 1949, Staline lève le Blocus.

L’Allemagne est alors transformer en deux états:

  • la République Fédérale Allemande (RFA) qui appartient à la Trizone, où les allemands ont le droit a des institutions politique, il y a même la création d'une constitution en 1949. La Capitale de la partie Ouest est Bonn. La RFA a une nouvelle monnaie, le Deutsche Mark, qui devient la deuxième monnaie la plus forte après le dollar. De plus elle obtient de l'aide Américaine via le Plan Marshall qui avait commencé à aidé des pays européen dès 1947.
  • la République Démocratique Allemande (RDA) qui est sous l'occupation Soviétique. C'est donc une dictature communiste qui est installé. La partie Est a comme Capitale Berlin Est.

Il y a un couloir reliant Berlin Ouest et la RFA. À partir de la séparation, les partis politique reviennent en RFA. En 1949, le SPD et KPD sont de nouveau autorisé après l'interdiction d'Hitler, mais les communiste n'ont pas un très grand succès car ils sont partis en RDA.

Au USA, les communistes sont rapatrié en avion en Russie. En RDA, Staline veut formé un gouvernement communiste. Il fait alors fusionner le SPD et KPD en SED, le Le Parti socialiste unifié d'Allemagne.

2. L'évolution de la RDA

La RDA devient une "démocratie populaire", qui signifie une dictature communiste. L'URSS veut garder ces territoires afin d'avoir un atout géopolitique, avoir le temps de voir si les américains arrivent vers Moscou. Il y a eu 2 dictateur en Allemagne de l'Est, Walter Ulbricht (1893-1973) qui est dictateur de 1949 à 1971, et Erich Honecker (1912-1994) qui l'a suivit, de 1971 à 1989.

C'est un socialisme réel, il y a une dictature, un parti unique, le SED, une police politique, la STASI, il y a aussi de nombreuse troupes russe sur le territoire.

À Berlin Est, en 1953, il y a des manifestations d'ouvrier dû au mauvaise conditions de travail. La RDA embrigade la population avec de la censure, des cours de Marxisme à l'école, ...

L'économie est basé sur la collectivisation. L'état a nationalisé les entreprises et il planifie les productions. Il y a aussi une priorité à l'industrie lourde (métaux, acier, armes, ...). Le pays développe ainsi des infrastructure, mais l'idéologie va à l'encontre des agriculteurs qui sont transformé en ouvrier, ce qui crée une baisse de la production agricole.

Entre 1949 et 1961, 4 millions d'allemand de l'Est sont passé à l'Ouest, ce sont principalement des jeunes diplômé qui voulaient avoir de meilleur conditions de vie.

En 1961, Le Mur de Berlin est construit dans la nuit du 12 au 13 Août. C'est la deuxième crise berlinoise. Les allemands de l'Ouest utilise alors des couloirs pour passés de Berlin Ouest à la RFA.

3. En RFA, un socialisme sans Marx

En RFA a lieu ce qu'on a appelé le "miracle économique Allemand" car le pays s'est reconstruit et modernisé très vite avec le plan Marshall. Il y a une forte croissance.

Au élections le SPD n'a aucun succès, les allemands votent le CDU parti chrétien démocratique, du centre droit.

Le SPD a un discours Marxiste qui ne plait pas. Il dénonce la liberté économique et la propriété privé, ce qui fait un grand décalage avec ce qui vivent les allemands: augmentations des salaires, des emplois, de la consommation, ...

Konrad Adenauer (1876-1967) réconcilie la France et l'Allemagne. On commence alors à parlé de l'Alliance Européenne. Adenauer était anti-Nazi pendant la seconde guerre mondiale.

En 1959, le SPD se réunit en congrès à Bad Godesberg et ils changent leurs idéologies. Ils rénovent ainsi le parti qui rompt définitivement avec le Marxisme. Ils ont inventé le "Socialisme de marché". L'Allemagne a été un modèle du Capitalisme.

En 1969, Willy Brandt du SPD arrive au pouvoir. Il y reste jusqu'en 1974. Helmut Schmidt (1918-2015) qui est encore du SPD, le suivit, il resta au pouvoir jusqu'en 1982.

Il y a la mise en place du modèle social allemand, une hausse des salaires et une baisse du temps de travail. L'économie Allemande exporte (voitures, machines outils, ...) et fait beaucoup de bénéfice. Tout les allemands profitent de la croissance, on appelle cela le capitalisme rhénan.

Il n'y a pas de grève ni de manifestation car le patronat et les syndicats sont en négociations permanente. À cette époque, 80% des salariés allemands sont syndiqués, c'est à dire qu'ils adhérent à un syndicat et payent une cotisations. Les syndicats sont alors très puissant.

On appelle cette négociation la cogestion. Elle a comme acteur le gouvernement fédéral des Länders, le patronat et les syndicats.

L'économie allemande résiste bien au choc pétrolier des années 70, mais au début des années 1970, il y a une hausse de l'extrême gauche. Ce sont des anarchistes, Trotskystes, ... qui sont appelé la fraction armée rouge (RAF), ou la "Bande à Baader" qui était le chef de la RAF. La RAF commet des assassinats. Dans la même période en France, il y a l'Action Directe.

4. Le socialisme allemand depuis 1990

a. L'effondrement du communisme à l'Est

Mikhaïl Gorbatchev (1931-) qui dirigea l'URSS de 1985 à 1991 essaye d'introduire des libertés, c'est la "Perestroïka", les réformes économiques, et la "Glasnost", liberté de la presse et d'expression.

En été 1989, les Hongrois décident d'ouvrir le rideau de fer avec l'Autriche, qui était un pays neutre. Des allemands de l'Est se sont donc rendu en Hongrie afin de faire un exode vers l'Ouest. En novembre il y a la chute du Mur de Berlin, qui ne servait plus a rien.

Berlin a été la seule ville coupé en deux. Le 3 Octobre 1990, c'est la réunification des deux Allemagnes, la RFA a absorbé la RDA, qui récupère la constitution de 1949 et qui prend le deutschemark, ...

En RDA, le SED n'est plus le parti unique, il devient le PSD, parti du socialisme démocratique.

b. Les réformes de Gerhard Schröder 1998-2005

Au moment de la réunification, Helmut Kohl était chancelier. Il a été le dernier chancelier de la RFA et le premier de l'Allemagne réunifié.

En 1998, c'est l'alternance politique. L'alternance désigne le fait qu'un parti laisse place a un autre du camps opposé. Schröder, du SPD, le succède en arrivant à la tête de la coalition "Verte-Rouge", entre écologiste et socialiste. Dans les années 80-90, les écologistes sont principalement de gauche.

En France, la gauche est plurielle: les socialistes, les communistes et les écologistes.

À l'arriver de Schröder, l'Allemagne doit payé le coût de la réunification car l'ouest est plus riche que l'est qui est plus au chômage. Ce coût de la réunification représente environ 4% du PIB allemand pendant plus de 10 ans afin de moderniser l'ancienne RDA.

De plus le pays est confronté à la concurrence des produits asiatiques. L'économie allemande est donc moins compétitive et le pays connaît donc du chômage.

Schröder, avec l'aide de Peter Hartz, dirigent industriel de Volkswagen à adopté des réformes dans le cadre de "l'Agenda 2010", ou plan Schröder-Hartz. Ce plan consiste a modifier considérablement l'état providence allemand avec une série de réformes libérales. L'Allemagne a alors privatisé les secteurs qui appartenais à l'état, a fait des économies sur les salaires, les fonctionnaires, les allocations,... , a rendu le travail plus flexible, c'est à dire que l'on recrute lorsque l'on a besoin de produire, donc plus de CDD, ...

Face à "l'Agenda 2010", les allemands ont fait de nombreuses manifestations et grèves car ils avaient voté un gouvernement de gauche qui fait des réformes de droite. Le nombre de syndiqué allemand s’effondre. Schröder n'a pas cédé au manifestations.

En 2005, les Allemands ont alors voté à droite, c'est le CDU d'Angela Merkel qui prend le pouvoir. Depuis lors, elle a été réélu 4 fois (un mandat allemand étant valable 4 ans). Depuis 2009 le SPD est très bas aux élections.

5. Quel avenir pour le SPD ?

De nombreux problèmes font que de nos jour les partis socialiste font peut de points au urne:

  • La mondialisation a vu une augmentation des délocalisations. Les marchés financier sont plus puissant que les états, les états sont donc impuissant face au délocalisation.
  • Les personnes sont plus individualiste, il y a moins de solidarité et moins de mouvement de masse.
  • Les sociétés sont désormais post-industrielle, il n'y a presque plus d'ouvrier.

Désormais les partis socialistes se présente comme les défenseurs des minorités: immigrés, ... Ils défendent les catégories sociales dû à l'évolution des sociétés.

Au sein du PS français, il y a la "Terra Nova", ont cherche a conquérir de nouveau électeurs car les classe moyenne et ouvrière votent pour le RN.

Les socialistes ont abandonnés la lutte des classes. Ils ont adopté le modèle libéral. Le SPD est concurrencé sur la gauche par le parti Die Linke (la Gauche) qui provient du PDS et de la gauche radicale. En France on trouve la France insoumise.

Pour revenir au pouvoir, les partis de centre gauche doivent trouver de nouvelles idées.

Conclusion

Les Allemands ont été les premier a crée un parti socialiste. Sont but était alors de défendre les ouvriers. Ils ont aussi été les premiers à rompre avec les idée révolutionnaire du Marxisme, dont la RDA en a montré l'échec.

A ce jour, le mondialisation fait que l'état a moins de pouvoir et le peuple est plus individualiste.

Chapitre 2: Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l'Affaire Dreyfus

Définition des termes du sujet:

Les médias (mass media en anglais) désigne un moyen d'information de masse. Leur apparition est dû à l'enracinement de la démocratie.

L'opinion publique est l'ensemble de jugement et de conviction émanant de la majeur partie de la population. C'est ce que pense les gens.

Une crise politique est un période de mobilisation (grèves, manifestation, ...) destiné à critiquer un gouvernement ou les valeurs qu'il défend. Il y a une plus grande mobilisation des esprits et une contestation. Actuellement, nous sommes dans une crise politique.

Le "et" signifie quel relation entre les médias et l'opinion publique. Les médias font l'opinion car ils ont le rôle d'informer. L'information donné n'est donc pas neutre. Mais les médias ne sont pas libre, l'état cherche à les contrôler.

L'Affaire Dreyfus a lieu à l'apogée de la presse écrite.

Problématique:

Comment les Médias participent-ils à la formation et à l'expression de l'opinion publique ?

I. L'Affaire Dreyfus et l'âge d'or de la presse écrite

Lorsque l'on parle de média, il faut toujours précisé: Les dimensions techniques:support (télé, radio, ...), le cadre législatif: les libertés d'expressions et d'information ou la censure, et s'il y a une crise politique.

1. L'affirmation de la presse écrite à la fin du XIXéme siècle

À l'approche du XXéme siècle, le nombre de journaux explose. Il y avait environ 79 titres à Paris, 257 en province, pour plus de 5000 rédacteur.

Le développement de la presse écrite correspond à l'enracinement de la république. La IIIéme République commence en 1871 et fait apparaître un début de stabilité politique en France. Elle se finira en 1940.

Cette stabilité fait qu'il y a une augmentation des libertés. La loi du 19 Juillet 1881 permet une liberté d'expression mais avec des limites (interdiction d’appeler au meurtre, de la diffamation, ...).

De plus, l'augmentation du lectorat français, qui est la part de la population qui sait lire et écrire, augmente, avec la loi de 1881 sur l'école primaire obligatoire, laïque et gratuite.

Il y a aussi de nouvelles innovations technologique. En effet, l'imprimerie a été inventé en 1452 par Gutemberg, mais à la fin du XIXéme, il y a l'invention de la linotype, la presse rotative ou machine d'imprimerie qui permet de produire plus, plus vite et moins cher.

Dès le départ, il y a plusieurs type de presse écrite:

  • Une presse populaire, des quotidiens, par exemple Le Petit Journal, Le Petit Parisien, ... Ce sont des journaux illustrés qui mettent l'accent sur le spectaculaire qui fait vendre, les 3 S (scandale sang, sexe). Ils sont illustrés avec des dessins car ceux-ci coûte moins cher que la photo, inventé vers 1840.

Mais il y a aussi une presse d'opinion, une presse ayant une ligne politique:

  • À gauche: l'Humanité, dont le directeur est Jean Jaurès, chef du parti SFIO. L'Aurore, dont le directeur est Georges Clemenceau, homme politique de centre gauche, ministre de l'intérieur avant le première guerre mondiale, il fut surnommé le tigre. Par la suite il devient premier ministre après le fin de la guerre. Il est chef du parti radical de gauche, surnommé les "bouffeurs de curée". Ce parti est le plus grand parti politique de la IIIéme république. Ce n'était pas des socialistes mais un parti anti-catholique et anti-clérical. Il prône la laïcité et c'est dans celui-là que Zola publia J'Accuse.
  • Au centre: Le journal des débats, le Temps...
  • À droite: La libre parole, dont le directeur est Edouard Drumont. La Croix, un journal catholique. L'Action Française (l'AF) dont le directeur est Charles Maurras, classé de nos jours d'extrême droite et vu comme la première extrême droite française. l'AF est pour la monarchie et est catholique.

Cette presse d'opinion s'adresse à un lectorat qui a un peu plus de culture, qui est engagé politiquement.

2. L'Affaire Dreyfus

En 1894, le Figaro, journal de droite, évoque en premier l'affaire Dreyfus.

L'affaire est au départ une affaire d'espionnage. L'officier d'artillerie Dreyfus est accusé d'avoir livré à l'Allemagne les plans du dernier canon Français. Il est jugé coupable et envoyé au bagne en Guyane, sur l'île du Diable. Il a été jugé par une justice militaire.

Cette affaire s'est transformer en affaire judiciaire. Dreyfus a été jugé trop rapidement, il est peut-être pas coupable. Certains découvre ainsi le vrai coupable, mais l'armée décide de ne pas revenir sur ces ordres, sur cette erreur judiciaire, car il faut qu'elle se montre fort puisqu'elle prépare la revanche contre l'Allemagne qui a récupéré l'Alsace lors de la guerre de Prusse.

L'affaire Dreyfus devient un feuilleton. En 1897-98, elle atteint son paroxysme. Des intellectuels passent alors par les journaux pour s'engager dans le conflit. Emile Zola met son prestige dans la balance en publiant dans l'Aurore, J'accuse qui prend par de l'innocence de Dreyfus. Il y a eu 200 000 exemplaire vendu.

Les français se scinde en 2 camps par l'action des journalistes, un combat de la presse d'opinion:

  • Les Dreyfusard, favorable à la libération de dreyfus, réclame une révision du procès au nom de la justice.
  • Les anti-Dreyfusards, qui soutiennent l'armée par principe de la raison d'état, qui dit que dans certains cas l'état est au dessus des lois, donc que l'armée ne peut pas s'être trompé, elle n'est pas faillible.

À cela s'ajoute de l'antisémitisme, une hostilité envers les juifs, et que l’armée est adulée car prépare la revanche, il y a le service militaire qui est très présent. En plus il y a aussi de l'anti-judaïsme, les juifs s'occupe trop de l'économie et du social, c'est un antisémite sur la réussite des juifs qui provient de droite, mais également de gauche. Pour une partir des français, les juifs sont "l'anti-France".

En 1899, Dreyfus est gracié. Il est réhabilité en 1906, c'est à dire qu'il est lavé de tout soupçons. Mais les médias ont crée une polarisation de l'opinion public en deux blocs hostile. Ils ont aussi formé les identités politique.

L'affaire a fixé la gauche, Dreyfusarde, voulant le progrès social, et la droite. Il existe 3 droites en France:

  • La Droite Légitimiste, qui défend le roi, la tradition, le catholicisme. C'est ce qu'on appellerais l'extrême droite, dont le représentant était l'AF (Action Française).
  • La Droite Bonapartiste, qui a comme référence Napoléon III (1808-1873), qui a régné de 1848 à 1870, qui veut l'ordre et le progrès, comme l'a été par exemple De Gaulle.
  • La Droite Orléaniste, qui se réfère à Louis Philippe d'Orléans (1773-1850) surnommé le roi bourgeois, qui a régné de 1830 à 1848, qui veut le libéralisme économique.

Il y a aussi des transferts de valeurs de la gauche vers la droite. L'antisémitisme est interdit à gauche, et le militarisme passe à droite. Pour rappel depuis 1789, le service militaire est obligatoire.

3. 1914 - 1918: Les médias sous contrôle de l'état

Pendant la première guerre mondiale, l'état cherche à contrôler les médias. En 1914 a lieu "l'union sacrée", les partis s'unissent pour la guerre. Dès 1915 et la fin de la guerre de mouvement, l'état décide de censuré au niveau de la presse et du courrier.

En période de guerre l'état contrôle les médias pour évité que les secrets militaire soient diffuser, et afin que la presse soutienne le moral de la population. La presse se doit donc d’empêcher le défaitisme.

De plus, des journaux sont crée pour les soldats, ils servent a donner de fausse information pour soutenir le moral des soldats, c'est du bourrage de crâne, de la propagande.

En 1915 est crée le "Canard enchaîné", dont les fondateurs avaient pour volonté de dénoncer le bourrage de crâne et la censure, le mot canard désignant à l'époque un journal et une fausse nouvelle.

II Médias et crise politiques des années 1930

1. De nouveaux moyens d'information

Dans les années 1920 à 1930, le métiers de journaliste est reconnu comme tel. En 1918 est crée un syndicat des journalistes. En 1935, une loi réglementant le statut de journaliste, visant à protéger les sources d'information des journalistes et leurs publics contre les risques d'amateurisme ou d'atteintes à la déontologie.

La presse écrite évolue, dans les années 1920, il y a des magazines avec de grand reportage, les grands reporter sont des aventuriers. Il y a l'apparition plus générale de la photographie de presse, qui est dû à la baisse du coût de la photo. Cela fait apparaître une nouvelle culture de masse. La caricature et les illustrations restent toujours utilisé.

Le cinéma ayant été inventé par les frères lumières. Le premier film paru en 1895 est "La sortie d'usine", durant moins d'une minute. Il y a environ 5000 salles de cinéma en France. Jusqu'en 1929, le cinéma été muet, il devient par la suite sonore.

Avant le film il y avait les actualités filmé. Ces actualités étaient en décalage avec les journaux, les spectateurs visionnaient une rétrospective.

En 1895 est aussi fait la première liaison par radio. Au départ il y avait bien de la télégraphie, mais avec les ondes radios, on a crée la télégraphie sans fil.

La première guerre mondiale a permis le développement de la radio. En 1922, il y a la création de la radio privé. En 1933, il y a la Radio Paris, une station d'état. L'état à alors le monopole des radios, il cherche a contrôler ce médias.

En 1939, environ 50% des ménages français ont un poste de radio. Dans les années 1960, la radio a été miniaturiser. Il y a depuis, l’extension de la radio, une concurrence de l'information entre la radio et la presse.

2. La Crise du 6 février 1934

C'est une manifestation qui est devenu une émeute.

Nous sommes dans un contexte économique et social fragile dû à la crise de 1929, il y a en même temps une crise politique par l'antiparlementarisme: les parlementaires seraient des gens incapables qui coûtent cher et qui ne peuvent faire face à la crise des années 1930.

Les démocraties seraient incapable de faire face a un pouvoir fort comme en Allemagne, URSS ou Italie qui ont tous connu la première guerre mondiale. Il y a en France le culte du chef, ils souhaitent être dirigé par des gens forts.

De nos jours on assiste à la prolifération des démocratures, qui sont élu démocratiquement mais exercent un pouvoir autoritaire. Ce sont des démocraties illibérales qui suppriment de nombreuse liberté, comme le gouvernement de Poutine ou d'Erdogan.

Il y a une succession de scandale politico-financier du à la fraude, ... des hommes d'état de l'époque. Le dernier qui a mis le feu au poudre est l'affaire Stavisky, dont le parti radical, le centre gauche, a été impliqué dans le scandale.

Le procès Stavisky:

Stavisky est une personne impliqué dans la fraude, il connaîtrait les noms des fraudeurs, son procès a été reporté 19 fois, mais il est retrouver mort, suicidé selon l'état, en Janvier 1934. Mais pour les français, il a été assassiné pour l'empêcher de donner la liste des hommes politiques qui sont impliqué dans ces fraudes.

La presse, essentiellement de droite, appelle a manifester. L'extrême droite est très active, il y a des organisations paramilitaire, des gens organiser comme l'armée. Ce sont les ligues d'extrême droite. ils appellent la république la "gueuse". Il y a l'Action Française, l'AF, et les Camelots du Roi, des jeunes royalistes.

Mussolini exerce une influence sur l’extrême droite française, Hitler n'a pas d'influence sur l'extrême droite française avant la seconde guerre mondiale. Lors de la crise, il y a eux des slogans antisémite et xenophobe (c'est à dire hostile aux étranger). Pour eux Stavisky était un escroc juif-Ukrainien. En 1936, le gouvernement de Gauche de Léon Blum a renvoyé 10 000 polonais en Pologne.

En 1934, le président de la république était Albert Lebrun, qui avait désigné comme président du conseil (équivalant du premier ministre actuel) Camille Chautemps, de centre gauche radical. En 1934, les français manifestent contre le premier ministre et la corruption, donc Camille Chautemps démissionne.

Edouard Daladier, aussi radical le succède, il prend quasiment les mêmes personnes du même bord politique. Lors des manifestations du 6 février 1934, les manifestants veulent faire démissionné Daladier. C'est essentiellement la presse de droite qui appelle a manifesté, leurs slogans était "à bas les voleurs".

Les ligues d'extrême droite, dont la principale organisation était les Croix de Feu, une association s'inspirant de l'esprit des anciens combattants, et étant principalement constitué d'ancien combattant, occupent le 6 février la place de la concorde. Il y avait environ 30 000 manifestants qui occuper la place de la concorde, qui se situe proche de l'assemblé nationale, leurs but étant de faire bougé ou prendre l'assemblé.

Sur le coup de 19h, les français de la Croix de Feu, et aussi de l'UNC (Union nationale des combattants) et de l'ARAC (Association républicaine des anciens combattants), décident de se disperser. Mais les autres mouvement ne veulent pas, ils commencent a se révolté, ils foncent sur l'assemblé nationale, il y a une émeute, les politiciens et gendarmes font usage de l'arme a feu, qui fait 15 morts et 15 000 blessées.

La conséquence est que Daladier chute, et Albert Lebrun choisit Gaston Doumergue, du parti radical de droite, et Pétain rentre dans le gouvernement dans le ministère de la défense. C'est la première fois qu'un gouvernement se retire face a une manifestation.

De plus, les journaux de gauche crient à la tentative de coup d'état fasciste, de l'extrême droite. Ils récupèrent l’événement pour l'exploité politiquement, alors que l'extrême droite n'a jamais voulut faire un coup d'état. L'UNC avait manifesté, c'est une association apolitique, l'ARAC était quant à elle plutôt communiste. Il y avait aussi beaucoup de parisiens qui ont manifesté contre la classe politique.

À l'issus du 6 février 1934, les forces de gauches s'associent, et en 1936, c'est le Front populaire de Léon Blum qui passe en dénonçant les fascistes en France. Il y a aussi eu une bipolarisation de l'opinion, entre les défenseurs de la république et ceux qui aspirent a un pouvoir fort.

Au cours de l'affaire Stavisky, l'antisémitisme et anti-maçonnerie (dont une grande parti était au pouvoir) était attaqué. Pour rappel la Franc-maçonnerie est une société secrète dont les membres veulent changer le monde selon la philosophie.

Depuis le 6 février 1934, de nouvelles lois ont été crée afin de mieux gérer les manifestations, comme par exemple, elles doivent être déclaré 48 heures avant, afin de permettre aux forces de l'ordre de les encadrer.

3. L'instrumentalisation des médias sous l'occupation, de 1940 à 1944

En 1940, Paul Raynaud crée un ministère de l'information, dont le but est de surveillé l'information. Il interdit le journal communiste l'Humanité car avec le pacte germano-soviétique de non agression du 23 août 1939, le journal était potentiellement dangereux.

Lorsque les allemands s'empare de la France les Journaux sont interdit mais la radio va continué à se propager: C'est la Guerre des Ondes, des différentes ondes radios. Il y a Radio Paris en zone occupée, qui émet des émissions de propagande Nazi en français.

Au sud est crée une station à Vichy, la Radio National, qui est destiné au français et qui défend la propagande de Pétain, la révolution nationale.

À Londres, la BBC émet Radio Londres. C'est de là que De Gaulle prend la parole. Les émissions étaient "honneur et patrie" et dans l'émission "les français parle au français", il y avait des messages codé destiné à la résistance. Pierre Dac était un des animateurs de Radio-Londres.

Les médias faisait un combat de propagande face à de la contre propagande. C'était une guerre idéologique. Écouter Radio-France était un acte de résistance.

Pour des raison idéologique et économique, les allemands récupéré toute les ressources et ne faisait pas de presse, mais il y a eut par la suite de la presse de collaboration. Les médias de la résistance s'organisent aussi en créant de la presse de contre propagande. Cette presse clandestine a publié plus de 1000 titres, comme les journaux Combat, France Soir, Libération, ...

III L'engagement des médias dans les crises politiques après 1945

De 1944 à 1946, il y a un gouvernement provisoire de la république française, le GPRF, qui est diriger par De Gaulle, qui n'a pas été élu. Le GPRF a été suivit pas la IV république, de 1946 à 1958. De Gaulle démissionne en 1946 car il n'est pas d'accord avec la constitution de la IV république, il s'y oppose.

Entre 1946 et 1958, il y a la succession de 25 gouvernements différents, dû a une très forte instabilité et aux crises politiques. La IV république a vu les guerres de décolonisation, tel la Guerre d'Indochine de 1946 à 1954 et la guerre d'Algérie, de 1954 à 1962.

Entre 1946 et 1969, il y a eut 2 crises majeur, la guerre d'Algérie et Mais 1968.

1. La reconfiguration du paysage médiatique

La presse écrite a vu son nombre de titre augmenter après la guerre:

  • Les anciens journaux qui avait été interdit sont republié, comme l'Humanité,
  • Des journaux issus de la résistance ont pour la plus part disparu en 1945, mais il y en a qui sont resté, comme Libération ou France-Soir,
  • De nouveaux journaux sont crée, comme Le Monde, qui est de centre gauche et crée par Hubert Beuve-Méry,
  • De nouveaux magazines pour le grand public, comme Paris Match et de politique comme Le point ou le nouvel observateur qui deviendra l'OBS.

La radio aussi évolue:

  • La radio publique, ce sont des stations sous contrôle de l'état, par exemple la radio diffusion française, RDF
  • Les radios périphériques, ce sont des chaînes privés qui fonctionnent avec des publicités. Elles sont périphériques car elles émettent à partir des pays frontaliers à la France, c'est le cas de Radio télé Luxembourg, RTL, qui émet du Luxembourg et Europe 1, qui se situe en Allemagne.

Dans les années 1950 à 1960 les français ont désormais au moins 1 poste de radio par foyer, car il y a eu une miniaturisation des radios, avec par le transistor.

La télévision commence a apparaître. En 1949, le premier journal TV est diffusé et en 1960, la télé fait son entrée dans les ménages. Celle-ci sera en noir et blanc jusqu'à 1973. La télévision rentre alors en concurrence avec les autres médias.

2. Un contrôle accru de l'État

La guerre d'Algérie divise les français.

Il y a les partisans de l'Algérie Française. Pour eux la France doit garder l'Algérie. Dans cet opinion, il y a les "pieds noirs", qui sont des français d'Algérie, arrivés vers 1830, qui représente environ 1 millions de personnes. Il y a aussi certains Algériens, les Harkis, qui sont une partie de la population très favorable à la présidence de la France. En France métropolitaine, beaucoup de français de droite y était favorable.

Les Arguments de l'Algérie française sont que avant la conquête française, l'Algérie n'exister par. Seul le port d'Alger, qui était un port de pirate, exister. Les Algériens était alors sous la domination des Turques, ils étaient vendu en esclave. La France a fait de l'Algérie un pays riche, qui est performant en Agriculture. En 1958, la France découvre du pétrole dans le Sahara, et les français veulent le garder car la France n'a aucun puits pétrolier dans son territoire.

IL y a les partisans de l'indépendance de l'Algérie. En Algérie, c'est le Front de libération nationale, le FLN qui vont mené la guerre pour l'indépendance. Ils font de la propagande pour convertir la population. En France, les forces de gauche sont favorable à la décolonisation car l'époque de la colonisation est terminé, le monde est en pleine décolonisation.

La guerre d'Algérie commence par des attentats le 1er Novembre 1954, la "Toussaint Rouge".

Cette guerre est une guerre asymétrique car elle confronte une armée régulière et une guérilla. La guérilla est un ensemble de la population, qui est sans uniforme, donc difficile à distinguer dans le milieu rural. En milieu urbain la FLN utilise le terrorisme afin de faire pression dans les négociations.

Les hommes politiques de la IV république sont incapable de menée et/ou d'évité la guerre et de la gagner. Les hommes politiques ont donc donné carte blanche à l'armée française. Ils se sont déchargé de leurs tâches.

L'armée a donc fait de la torture afin de démanteler les réseaux FLN. Ils ont démantelé les réseaux à Alger en 3 mois, mais il y en reste encore en Algérie. Les médias comme l'Humanité, l'Express, France Observateur (l'Obs) ont dénonçaient la torture, tout comme Europe 1.

La guerre d'Algérie est nommé guerre qu'à partir de 1984, avant elle était appelé "les événements d'Algérie". L'état fait des poursuites et saisies aux journaux qui était contre l'Algérie française. Il y avait de la censure avant parution.

Après 1958, le Général De Gaulle revient au pouvoir, afin de crée une nouvelle constitution. Il y a son célèbre discours où il dit "Je vous ai compris" le 4 juin 1958.

De Gaulle a chercher à contrôler l'information: la Radio et la Télévision. Il a crée l'Office de Radio diffusion et télévision française, l'ORTF. La radio et la télé étaient des monopoles d'état.

Depuis 1958, la fonction présidentielle repose sur une personnalisation du pouvoir. De Gaulle fait des allocutions solennelles, conférences de presse, voyages présidentiels, des référendums, ... C'est de lui que vient la personnalisation du pouvoir, afin de transmettre une image forte de la France.

En 1968, De Gaulle a dû affronter une crise très grave.

3. La Liberté d'information au cœur de Mai 1968

La Crise de Mai 68 est une crise globale de la France, commençant par une crise étudiant, du 22 mars au 12 mai 1968, puis une crise sociale du 13 mai au 27 mai et enfin une crise politique du 27 mai au 30 juin.

La Crise étudiante vient d'une révolte d'une partie de la Jeunesse, des facultés de Nanterre et de la Sorbonne. À la veille de cette crise, le 15 mai 1968, Le Monde titrait "Quand la France s'ennuie...".

En 1968, c'est l'année ou il y a le plus de jeune dans la société, ils sont issus du Baby Boom. Il y a donc une arrivé massive d'étudiant dans les grandes écoles. En 1968, 30% d'une classe d'âge avait le Bac, car les adolescents arrêtaient souvent l'école avant. En 1959 l'école est devenu obligatoire jusqu'à 16 ans.

Il y a une politisation d'une partie de la jeunesse. Elle crée l'émergence des gauchistes: des anarchistes, trotskistes, castriste, maoïstes, ...

Daniel Cohn Bendit a fait soulever la jeunesse à Nanterre. Les soixante-huitard contestaient la société de consommation, avec par exemple comme slogan "métro, boulot, dodo". Cependant, ils ont par la suite renforcé la société de consommation en devenant de grands patron, etc... Ils contestaient aussi l'autorité, qu'elle vienne de l'état, des parents, des conjoints, ... avec un slogan libertaire "interdit d'interdire".

Il y a eu de nombreuses violences, avec de la casse a tout les étages: voitures flambée, pavé enlever, barricade formée. On comptabilise seulement 2 morts, dont un noyé en essayant de fuir la police.

La Crise sociale qui commence au 13 mai est une grève complète et générale. La contestation touche le monde ouvrier. Les ouvriers occupaient les lieux de travail, mais ils ne travaillaient pas. Toute la France se paralyse. Les ouvriers était jeunes, parfois du même age que les étudiants.

Le gouvernement décide alors d'organiser des accords entre le patronat et les syndicats. Ces accords ont lieu le 27 mai, ce sont les accords de Grenelle. De Gaulle et son premier ministre Goerges Pompidou décident d'augmenter le SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti, remplacer depuis 1970 par le SMIC) de 35% et tout les autres salaires de 10%.

Mais le travail ne reprend pas par rejet de l'autorité car les syndicats on négocié les accords de Grenelle sans consulté les grévistes. Ils contestent le fonctionnement pyramidale des syndicats.

La Crise politique qui commence le 27 mai avec les accords de Grenelle provient des opposant à De Gaulle qui organisent des manifestations politique. Son principale opposant est François Mitterrand, du Parti Socialiste (PS), qui est prêt à prendre le pouvoir vacant.

Le 29 mai 1968, De Gaulle disparaît, personne ne sait où il est allé. On apprendra par la suite qu'il était allé en RFA afin de savoir s'il pouvait compter sur l'appuie de l'armée, il avait parlé avec le Général Massu, qui lui a déconseillé d'utiliser l'armée, mais il était prêt à l'appuyer.

De retour, De Gaulle dissous l'Assemblé Nationale le 30 mai 1968 et organise des élections législative anticipée, afin d'essayer d'avoir une majorité à l'assemblé. Le premier tour a lieu le 23 juin et le second le 30 juin. La droite obtient 75% des sièges à l'assemblés, car les français faisant partie de la majorité silencieuse ont voté pour les parti gaullistes.

Lors de cette crise les médias ont joué un rôle important. L'ORTF, qui a existé de 1964 à 1974, a pratiqué certaine censure, a filmé les destructions, ... Les meneurs des grèves était interdit sur les plateaux. Les français était obliger de passaient par les radios périphérique afin d'avoir accès à l'information qui leur manquaient.

Au moment de la crise social, la grève touche aussi les médias. De nombreuses émissions ne sont plus diffuser. Le festival de Canne est arrêté.

Suite au grèves à l'ORTF, de nouveau moyens d'information sont produits par les manifestants: les fanzines qui sont fait par les manifestants, les Dazibaos, qui sont de grande affiche collé sur les murs, abris bus, arbres,... afin d'organiser un débat autour.

De plus il y a une revendication de la liberté de la presse, qui ne veut plus de censure. En juin 1968, les journalistes grévistes de l'ORTF ont été viré.

Lors de la crise, les journaux de gauche et d’extrême gauche étaient très lu.

IV Vers la Société de Communication, de 1968 à nos jours

L'information est un message qui nous apprend quelque chose, qui enrichit la culture, le savoir. La communication quant à elle n'est qu'une façon de faire passer un message.

1. La Crise de la presse écrite

Les gens lisent moins, l'image a remplacé le texte. La presse régionale résiste mieux car elle donne des informations que l'on trouve que là, elles sont proches des gens, c'est une presse de proximité.

Les grands journaux nationaux licencient. Un journal vie de ces abonnements. L'information est un produit à vendre. Certains journaux se finançaient grâce à la publicité, mais les grands groupes publicitaire préfèrent les médias plus regardé, donc tout les domaines de l'audio-visuel.

L'état finance la presse, car il est garant du pluralisme politique, pour que toute les idées soient représentées. L'état peu donc exercer sa propre influence sur les journaux. Le journal "Valeur Actuelle" n'a pas été subventionner, il ne dépend plus de l'état, ce qui a fait multiplié ces ventes par 5. Les petits journaux d'investigation s'en sorte bien, comme le "Canard Enchaîné"d'extrême gauche, qui arrive a s'autofinancer, ou le journal "Minute" d’extrême droite.

2. La diversification du paysage audio-visuel

En 1974, Valéry Giscard d'Estaing est président. Il tient compte des manifestants de mai 1968 et mets fin à l'ORTF et supprime le ministère de l'information. Il donne l'autonomie au chaîne de Télévision et de radio.

À la fin des années 1970, il y a l’apparition des "radios pirates", qui sont des gens qui montent leurs radios. Elles sont dites pirate car elles prenaient des fréquences sans en demandé l'autorisation à l'état.

En 1982, François Mitterrand, au pouvoir depuis 1981 propose la libération du domaine audio-visuel. Il a légalisé les radios pirates en les choisissant, comme par exemple NRJ, car elles étaient pour lui des radios sérieuses. Elles sont devenu des radios libres qui sont légalisé.

L'état commence a privatisé, par exemple TF1 est racheté par Bouygues. C'est à cette époque qu'est crée Canal +, une chaîne privé sous abonnement.

En 1991 est crée Internet. En 1993, il y a la multiplication des chaînes télé thématique, fait par des regroupements d'abonnements, des bouquets numériques.

La TNT, télévision numérique terrestre, est crée en 2000. Elle met a disposition en diffusion hertzienne analogique 18 chaînes gratuites numériques.

En 1989 a était crée le CSA, conseil supérieur de l'Audio-Visuel. Constitué de 9 personnes, 3 désigné par le président, 3 par l'assemblé nationale et 3 par le Sénat, cette autorité est là pour surveiller ce qui est dit. Le spectateur, choqué, peut se plaindre au CSA qui pratiquera une espèce de censure. Les chaînes sont ainsi que libre financièrement.

3. La révolution Internet et les Médias

Internet a concurrencer tout les autres médias, mais il ne les a pas tué.

La presse écrite s'est adapté en faisant un journal numérique. La radio et la télévision pratique le pod-casting, elles enregistrent les émissions afin que l'on puisse les reregarder.

Toutes ces technologies et adaptation ont coûté cher, on assiste a une concentration des entreprises, des grands groupes multimédia, qui fonctionnent avec des actionnaires mondialisé.

Source: https://www.monde-diplomatique.fr/IMG/png/ppav14-1.png

De nos jours, tout nos médias sont dominé par 6 grands groupes. Il y a donc un manque de confiance dans les médias, une défiance. Les grands groupes nous servent les mêmes discours.

4. La modification des rapports entre médias et opinions public

On assiste a une "Crise rampante" du politique: des manifestations, de la violence, ... Surtout une hausse de l'abstention: le président ne représente plus réellement les 50% de la population. Il y a un manque de légitimité.

De plus il y a une montée des partis radicaux, de gauche ou de droite: La France Insoumise, les Verts et Le Rassemblement national, qui n'avait que 0,2% des voix en 1972. Les Républicains et le PS sont en chute libre.

Il y a une angoisse face à la mondialisation, donc ils peuvent se replié sur ce que l'on connaît déjà, comme par exemple l'émigration.

Les politologues font remonté cette crise en 1984, lors de la fin de l'expérience socialiste. En 1981, Mitterrand, président de gauche ayant rassemblé le PS, PCF, les radicaux et les verts a incarner un espoir de changement. Entre 1981 et 1984, Mitterrand prend des mesures de gauche: il nationnalise des entreprise, multiplie les prestations sociale, fait passer la retraité à 60 ans,...

Le problème est que les français ont pendant cette période consommé , mais que des produits étranger, donc il y a eu une augmentation de la dette et du déficit du commerce extérieur. De plus, dans la même période, les États-Unis et la Grande Bretagne mettent en place le néo-libéralisme.

En 1984 c'est la fin de l'expérience socialiste. Mitterrand est obliger de revenir vers une politique de rigueur. Depuis, la gauche et la droite n'ont plus aucune marge de manœuvre.

De plus, il y a un "zapping politique": les alternances politiques sont fréquentes et les changements doivent être rapide.

Depuis les années 1980, l'accélération de la mondialisation lié au néo-libéralisme a mené par la suite à la désindustrialisation. Le chômage chronique s'est installer depuis 1973.

Désormais les programmes politiques sont moins important que les personnalités politiques, c'est la "guerre des chefs". Les personnages politiques doivent soigné leurs images. La France bascule alors dans la "politique du spectacle". Les campagnes électorales coûte cher, il y a l'entré en jeu de la communication. Le financement occulte des partis.

Ces financements sont fait par des sociétés écran qui détourne de l'argent public. La justice croule alors sous les affaires polico-financière. De plus il y a une professionnalisation de la vie politique: jusqu'au années 1980, les politiques avaient un autre métiers avant. Désormais presque 1 français sur 100 vie de la politique, la France compte en effet plus de 600 000 élus.

Les scandales politico-financiers ont fait qu'en 1990, la droite et la gauche ont voté une loi d'amnistie. De plus ils ont réduit leurs budget de campagne.

En 2005, il y a un référendum sur le traité constitutionnelle de l'Union Européenne. Le peuple a répondu à 55% "Non" alors que 92%des parlementaires, représentant le peuple, ont voté "Oui". Il y a un divorce entre les parlementaires, ou presque l'ensemble des dirigeants, et le peuple.

De plus il y a une multiplication des sondages. On a crée des institutions de sondage, la plus ancienne étant l'Institut Français d'Opinion Public, l'IFOP, crée en 1938, il y a aussi l'IPSOS depuis 1975.

Les enquêtes d'opinion serait favorable. C'est un "garde fou" pour les gouvernements, une démocratie d'opinion pour les peuples, mais ils pourraient être défavorable. En effet, trop de sondage fausse le jeu démocratique, les parlements et gouvernements font des décisions en fonctions des sondages, de l'humeur de l'opinion.

Mais le sondage reflète-t-il réellement l'opinion ? Les instituts de sondages peuvent avoir des conditions d'intérêt. Par exemple, la vice présidente de l'IFOD pendant les années 2000 était Laurence Parisot, présidente du MEDEF, mouvement des entreprises de France. De même l'IPSOS a été présidé par Vincent Bollore, qui possède Vivendi, Canal +, C8, CStar,... qui est la dixième fortune de France.

Donc nous pourrions douter de leurs fiabilité. Depuis le 21 avril 2002, où les sondages avaient annoncé que Chirac serait contre Jospin, alors que Le Pen est passé au second tour, les français choisissent au premier tour et élimine au second. De plus, ils essayent de faire monté le FN car ils sont "sûr" de gagner contre lui.

Il y a une méfiance des médias, qui appartiennent à des grands groupes. On essayent de contourner ces médias via de l'information sur internet, ce qu'on appelait la "blogosphère" et désormais les réseaux sociaux et de ré-information.

Internet permet de contourner les médias classique, la censure. Les journalistes sont embêté, car avec le net, tout le monde peut devenir journaliste. En allant sur internet, on peut aussi être manipulé avec de la désinformation.

Aujourd'hui, le pouvoir politique et les GAFA essayent de contrôler internet. Par exemple il y a eu la "loi Adopi" qui devait protéger les téléchargements illégaux. Il y a aussi une "loi Avia" qui devrait passer contre la "cyperhaine", la haine sur les réseaux sociaux.

De plus il faut faire attention au site de ré-information qui peuvent donner de l'information dissidente.

Patrick Drahi, 9éme fortune française, qui dirige SFR et les médias libération, l'express, l'expansion, BFMTV, RMC, ... s'est endetté de 40 milliards d'euro. TF1 et LCI appartiennent à Bouygues et à la Banque JP Morgan. Les groupes Bertelsmann, 1er groupe européen, détient RTL, Fun Radio, M6,... L'état français quant à lui possède les chaîne 2, 3, 5, 14 et 19.

De nos jours, les journalistes s'auto-censure afin de garder leurs emplois. À la fin du XIXéme siècle, les médias sont destiné à la masse. Les médias ont un rôle d'information, mais ils sont parti prenant des crises, c'est la presse d'opinion qui polarise l'opinion.

De nos jours on assiste a une défiance des médias. Il y a une fracture entre le pouvoir économique, politique et médiatique avec la population. Les citoyens veulent être acteur de l'information via Internet.

Les médias ne sont plus fiable, par exemple France télévision avait commenté sur une image de Poutine avec un tigre blanc et un fusil qu'il chassait, il aurait tué le tigre, alors qu'internet a trouver la source et a compris qu'il l'avait endormi pour protéger l'espèce.