Sarfaq Ittuk : Arsuk, Paamiut

22/08/19 Sur le Sarfaq Ittuk : Arsuk, Paamiut

A 6h45, brève escale matinale à Arsuk, un village dont le port est si petit qu’il ne peut accueillir notre bateau.


Une passagère est donc débarquée via une petite vedette à moteur. Je ne peux m’empêcher d’imaginer la manœuvre en plein hiver, la nuit, par mauvais temps, brrr…

Nous prenons ensuite notre petit-déjeuner

avant de regagner notre cabine.

Elle est simple mais confortable avec une salle de douche + lavabo + WC.

Nous étions à tribord, ce qui permet dans un trajet sud-nord d’avoir en permanence la vue sur la côte.


Plein de prises électriques (pas besoin d’adaptateur) Une bouilloire et quelques sachets de thé/café, pas de frigo.

Nous avions acheté à l’avance nos repas à bord, mais l’on peut apporter sa propre nourriture (à manger dehors ou dans sa cabine) et se ravitailler aux escales (certaines sont très courtes mais il y a presque toujours un supermarché sur le port ou à proximité). On peut aussi choisir de manger à bord au coup par coup. Bouffe de cafétéria un peu monotone mais on n’est pas là pour la gastronomie, c’est à la base un bateau utilitaire.

A vue de nez à cette époque de l’année il y avait à peu près autant de touristes que de Groenlandais. Apparemment il faut réserver assez tôt surtout si l’on veut une cabine. Il nous a toutefois semblé qu’au sud de Nuuk le bateau n’était pas plein.

A bord l’ambiance est détendue, les touristes s’émerveillent du moindre iceberg tandis que les locaux souvent accompagnés d’enfants passent le temps bien au chaud avec des jeux de société. Tous ne sont pas blasés puisque régulièrement un des hommes d’équipage apparait sur le pont avec un gros appareil photo.

Le capitaine ressemble à un vieux loup de mer et prend un malin plaisir à se faufiler dans les dédales d’îlots qui parsèment la côte, d’autant plus qu’on a eu une météo parfaite. La vitesse de croisière du bateau est d’environ 13 nœuds mais nous sommes souvent allés beaucoup plus lentement histoire de bien savourer le paysage. Ponctualité parfaite aux escales.

Tout le monde sur le pont (je parle des touristes…) pour notre 1er gros iceberg tabulaire !


Celui-ci semble attirer pas mal d’oiseaux, des pétrels qui profitent du sillage du bateau

et de « l’ile » flottante.

L’arrivée en début d’après-midi à Paamiut est très amusante : on se faufile entre des îlots qui nous rappellent les Kornati.



Plusieurs baleines semblent aussi apprécier le coin !

Brève escale d’une demi-heure dans un port qui offre un minimum d’infrastructures et où notre bateau manœuvre au mm.

Ce bateau de pêche a préféré utiliser le relief de la côte pour caréner à marée basse.

Nous n’osons pas débarquer pour un micro-tour sans le village vu la brièveté de l’escale mais en fait on peut réembarquer jusqu’à la dernière minute.

Après avoir débarqué/embarqué quelques personnes, nous repartons : les baleines sont encore là…qui semblent narguer cette épave de baleinier!

Escale nocturne à 22h15 (pour 15 mn) à Qeertarsuatsiaat : nous dormons…