Retour sur Ilulissat

31/08/19 retour sur Ilulissat

Nouvelle déconvenue lors de la réception d’un SMS matinal : le bateau de 7h est annulé. C’est certain désormais, nous allons louper notre vol retour. Prochaines infos à 13h00.

Pfff…on essaie de s’organiser tant bien que mal pour le boulot.

Puis on annule nos billets d’avion histoire de récupérer au moins le montant des taxes d’aéroport.

Pas de place pour Copenhague avant le 04 septembre, avec en plus 24h d’escale à Kangerlusuaq : tant pis on achète, au moins on est sûr d’arriver à Ilulissat d’ici là. Billets aussi chers que pour un A/R mais flexibles.

On va faire un tour vers la montagne : un bateau russe « Mon Cœur » appareille. Les voiliers sont tellement plus marins que les trucs à moteur!


Un petit récif bien fourbe se situe juste à l’entrée de la baie, non balisé, gare!

Quelle bonne tête ! Dire qu’on va retrouver nos chiens avec une semaine de retard, snif !



On va se consoler dans le cimetière (!),



l’ancien charmant

et le moderne trrrrès fleuri. Impossible de creuser le sol, les cercueils sont posés puis recouverts de terre. Plein de décès prématurés !

Quelques glaçons sont échoués sur la plage de sable noir,

sans doute des « rognures » d’icebergs malmenés par la tempête.

Nouveau départ annoncé à 14h00, puis 15h, puis enfin 18h.

Nous naviguons au ras de la côte et la mer s’est aplatie à une vitesse incroyable. Les petits bateaux-bus de Disko Line (11m environ pour 12 passagers) ne naviguent pas par mer formée : c’est 30 nœuds ou rien ! Si j’avais su, j’aurais pris plus de marge pour la dernière traversée avant le vol retour.

La côte est superbement éclairée et on s’en met plein les yeux (mais pas de photos car encore un peu trop de houle)

Nous arrivons à Ilulissat vers 20h15,


marchons jusqu’à l’hôtel Nuka, l’adorable réceptionniste nous confirme que nos sacs sont bien à l’aéroport (on s’en occupera demain !) et nous trouve une chambre avec vue sur mer et icebergs.



Le site aurora forecast annonce une forte activité solaire pour cette nuit mais on est trop crevé pour sortir de la ville et éviter la pollution lumineuse, donc dodo !