Kangia fjord, icebergs et baleines

01/09/19 Kangia fjord, icebergs et baleines

Au réveil, je regarde à tout hasard les possibilités de vol pour Copenhague et coup de chance 2 places se sont libérées pour demain : je change aussitôt (sans frais puisque flexibles) nos billets. Il y a là aussi 24h d’escale à Kangerlussuaq.

Après cette bonne nouvelle, nous décidons de faire contre mauvaise fortune bon cœur et après avoir pas mal hésité (on évite habituellement ce genre de tour), compte-tenu du beau temps, je réserve une sortie iceberg avec World of Greenland pour 19H.

Dans la foulée, afin de voir un peu les environs de Kangerlussuaq, je réserve aussi pour demain 15h00 un tour vers le Russel Glacier et le Point 660.

Aujourd’hui dimanche, l’aéroport n’ouvre pas avant 11h (il n’y a qu’un vol en milieu d’après-midi) donc nous allons d’abord faire un tour en ville, visiter le petit musée et ses environs. Pas mal mais un peu bondé (toujours les croisiéristes) et après celui de Nuuk c’est un peu redondant.

Retour en ville, c'est l'heure de la bouffe!

A 19h00 pétantes nous embarquons dans un minibus avec une américaine d’un âge certain (une artiste qui voyage seule et peint des aquarelles) et une flopée de Chinois.

Consigne nous est donnée de ne sortir sur le pont qu’après la sortie du port : nous voilà donc « à fond de cale » (j’exagère un peu !) entourés de 40 Chinois qui ne brillent pas par leur discrétion. Je regrette de ne pas avoir pris mes boules Quiès. A vivre au moins une fois dans sa vie !

Très vite heureusement nous sommes libérés et tout le monde monte sur le pont ! Je dois dire qu’ils sont presque touchants d’ingénuité, à s’émerveiller bruyamment dès le 1^er souffle de baleine, à faire des photos d’icebergs mais toujours avec leur bobine au 1^er plan, ou pour les mieux équipés à mitrailler tout et n’importe quoi en mode rafale.

Nous faisons un tour agréable dont je trouve d’abord qu’il n’apporte pas grand-chose de plus que la simple contemplation du fjord et des baleines depuis la terre ferme, au calme…

Puis alors que nous regagnons le port, nous nous retrouvons au milieu d’une partie de chasse de (et non pas à la) baleines. Il y a plusieurs dizaines de baleines qui chassent en groupe, refoulant les poissons à la surface, au grand bonheur des oiseaux qui profitent de la curée.

On n’entend plus que les souffles et les chants de baleines, qui viennent de tous les côtés à la fois.

L’équipage semble aussi enthousiaste que les passagers et nous ne regagnons le port qu’à la nuit tombée.