dragons/wyrm - histoire

La Grande Lignée des Wyrms

Chronique exhaustive des grands ptérosauriens de notre monde.

Les Ailes d’écailles, les Grand vers, les Wyrms et encore d’autres noms décrivent, avec force et folklore les membres de la grande famille des dragons. Du nord au sud et de l’est à l’ouest du Monde Connu, les explorateurs, les marchands et les bonnes gens, tous, parlent des dragons.

Ce sont des créatures bien anciennes, elles peuplent notre monde en de nombreux endroits et sous de nombreuses formes. Les récits les plus anciens les décrivaient déjà, et on trouve leur trace dans de vénérables sagas naines ou d’antiques chants elfes.

Le plus vieux et le plus célèbre d’entre eux est le grand wyrm connu sous le nom de Kalgalanos le Noir : le père de toute la race. Kalgalanos est le nom qu’il reçut en langage Occidental mais il est connu chez les nains comme Urmskaladrak et chez les elfes sous le nom de Sarathaïya (le fils du Dragon) en référence à Sarathaï le dragon des mythes elfes.

La nature des Dragons

Aujourd’hui on trouve, de par le monde, différents types de dragons, ayant tous leurs propres spécificités. Mais Kalgalanos semblait selon les récits combiner toutes les caractéristiques propres à ses enfants. Ainsi là où aujourd’hui nous trouvons des dragons aux souffles ardents, ainsi que des dragons aux souffles gelés, Kalaganos, lui, était capable de souffler tantôt du feu tantôt de la glace. Les contes elfiques décrivent Sarathaïya recouvert d’une pelisse d’écailles noires au reflet arc en ciel, le corps gros comme une nef, capable d'avaler une maison d'un seul coup et ayant des ailes qui de son vol majestueux couvraient le ciel et apportaient l'obscurité sur des kilomètres à la ronde.

Marxt Ernst, érudit zoologue du zoo d’Altdorf émit dans sa thèse sur les grands reptiles que Kalaganos ne pouvait être le père de tous les dragons, et que la créature, relatée dans les légendes, était sans doute le dernier représentant de la race précédant les dragons modernes actuels. Mais cette théorie n’eut pas la faveur du public et encore moins celle des nains du culte des Tueurs (et en particulier ceux de la caste des tueurs de dragon). Ceux-ci trouvèrent fort insultant de penser que leur divinité tutélaire, Grungni, n'avait tué qu'un antique dragon parmi tant d'autre alors que pour les nains ceci reste l'un de ses plus grands exploits. Ernst se vu obligé de renoncer à son hypothèse au risque d’encourir la rancune des nains, voire la rupture d’approvisionnement du zoo en créature des Montagnes du Bord du Monde.

Kalaganos était sans nul doute ce que les zoologues de nos jours appellent un Wyrmfather, Wyrmsvater en Riekspiel ou Père des Wyrms ; La catégorie la plus vielle de la famille des Wyrms. Les érudits n’ont jamais pu réussir à observer totalement le cycle de vie d’un dragon mais ils formèrent des catégories qui correspondent aux moments clés de sa croissance, qui semble, a priori, être sans limite... Ainsi chez le Wyrm commun ou Dragonnus Vulgaris, qui est l’espèce la plus étudiée, on distingue une période d’incubation où le dragon se développe dans son œuf (l’age du dragonnet) ; une période de l’éclosion à la période où il devient un prédateur autonome et mortellement dangereux. Vient ensuite la période du Grand dragon où il est en pleine capacité reproductive, puis l’age du dragon Empereur où sa croissance va l'amener à une taille d’environ 70 pieds de la tête à la queue. Et enfin l’age du Wyrmfather ou le dragon est tellement gigantesque qu’il en devient extrêmement rare mais aussi où toute tentative de mesure, même approximative, deviendrait suicidaire.

Les dragons ont beaucoup de formes, de tailles, et de couleurs différentes. Certains universitaires du Vieux Monde ont essayé de trouver des corrélations entre la couleur d'un dragon, sa taille et son pouvoir. C'est bien sûr un non-sens. Un dragon rouge n'est pas nécessairement plus puissant qu'un bleu, et un dragon blanc a autant de chance de souffler le feu que la glace. La couleur d'un dragon peut être la conséquence de génération et de génération de dragon de même couleur, mais il est également vrai que les dragons peuvent changer de couleur selon deux facteurs qui sont leur âge et le climat. D'autre part il faut noter que certains dragons sont naturellement multicolores.

Les dragons ne sont pas juste effrayants à cause de leur grande taille, mais plus encore à cause leur terrifiant souffle. Selon les mythes et les folklores, les dragons ont tous un souffle enflammé, alors que même si cela peut être la forme la plus commune de souffle de dragon rencontrée, il n'est pas le seul type de souffle existant. Certains dragons soufflent d'étouffantes fumées sulfureuses, tandis que d'autres ont un souffle glacial, capable de geler le sang. D'autres encore soufflent un acide hautement corrosif sous forme gazeuse. Enfin d'autres encore, plus rares, ont un souffle rabougrissant et flétrissant toute personne touchée, qui prend alors l'apparence d'une chose depuis longtemps morte et momifiée.

Les Grandes Familles de Wyrms

On connaît aujourd’hui cinq grandes familles de souffles différents. Dans chaque famille, le wyrm qui reçoit véritablement le titre est un individu parfaitement adapté à son milieu et qui ne mute plus vers une autre couleur pendant un certains temps. Les dragons communs qui peuvent s’adapter à un autre milieu sont appelés généralement par le terme « dragon » suivi de la couleur à laquelle correspond la famille :

Les noms sont donnés en Occidental, et entre parenthèse en Reikspiel.

Les Firedrakes (Feuerdraken) (à ne pas confondre avec les Helldrakes (hölledraken) que nous verrons ensuite). Les dragons rouges font partie de cette famille. Leur souffle est ardent et ils affectionnent les zones d’activité volcanique où ils trouvent la chaleur que leur métabolisme apprécie tant.

Les Frostdrakes (frostdraken) sont les champions de la vie en milieu hivernal. Leurs écailles sont souvent taillées en pointes comme des stalactites de glaces et elles sont d’un blanc immaculé. Les dragons blancs sont apparentés à cette lignée. Leur souffle peut geler instantanément toute chose.

Les Emeraldwyrms (Smaragdsdraken) ou dragon émeraude, nom tiré de la couleur de leur robe d’un vert soutenu et aussi de leur goût pour la pierre précieuse en question. Les dragons verts sont de cet ordre là. Leur souffle est une vaporisation d’un acide extrêmement corrosif.

Une série d’expériences essaya de comparer la corrosivité du souffle de dragon vert et du suc gastrique d'un troll, mais l’oubli des précautions élémentaires eut raison du manipulateur.

Les Shadowdrakes (Schattensdraken) ou dragons ombres sont les pères des dragons noirs. Ce sont des créatures qui apprécient l’obscurité pour pouvoir s’y fondre. Leur souffle est une exhalaison asphyxiante qui se présente sous la forme d’une brume grasse et noire comme la fumée d’une mauvaise combustion.

Les Stormwyrms (Sturmenswyrms) ou wyrms des tempêtes, dont la robe bleue est autant un signe d’alerte que l’est un amoncellement de nuages d’orages. La famille des dragons bleus est capable de cracher la foudre, carbonisant de ce feu céleste tout gêneur.

Voici donc pour les grandes familles de Wyrms pur sang ; mais l’on trouve aussi de nombreuses sous espèces comme :

Les Wyverns ou Vouivres, une espèce de wyrm dépourvue de membres antérieurs mais qui possède un dard venimeux. Elles sont extrêmement agressives et n’ont rien du caractère noble des dragons.

L’Amberwyrm (Ambraswyrm) ou dragon d’ambre qui à l’instar des dragons verts pour l’émeraude, a un faible pour l’ambre et les lieux où l’on peut en trouver.

Le Cloudwyrm (Wolkenswyrm) ou dragon des nuages: une espèce de dragon bleu bien plus frêle mais qui est adaptée à de plus longs trajets aériens; faisant de ces derniers les maîtres incontestés des cieux.

Le dragon des montagnes. Une sous espèce adapteée à la vie sur des pentes escarpées et dans les cavernes de montagnes, issue soit des Firewyrms (Feuerdrakens) ou des Stormwyrms (Sturmenswyrms). C’est un dragon massif et trapu.

Le dragon des Forêts : issu de la famille des dragons verts, son régime alimentaire semble être constitué de végétaux. Ceux ci diffèrent des dragons communs carnivores et n’ont donc pas les mêmes prérogatives pour la digestion comme nous le verrons ensuite.

Les Helldrakes (Hölledrakens) ou dragon infernal sont une espèce de dragon marin agile et très féroce qui frayent au large des côtes nord du nouveau monde, dressés tant bien que mal par le peuple druchii pour tracter leurs embarcations maudites.

Les Dragons ou Wyrms des mers qui sont comme les Helldrakes (hölledrakens), des créatures marines mais dont la vie en milieu aquatique et la magie corruptrice des Elfes noirs à accéléré leur croissance en faisant des créatures gargantuesques qui n'ont plus grand-chose à voir avec les dragonnus vulgaris. Certains spécimens ont été aperçus portant sur leur échine des constructions des elfes de Naggaroth.

Le Dragon Tortue est un drake marin au même titre que le dragons des mer ou le dragon infernal. Ce dragon aquatique possède une grosse carapace d’écailles qui lui a valu son nom. Bien qu’amphibien, il passe le plus clair de son temps dans l’eau et n’en sort que rarement sauf en période de ponte. Une de ses capacités les plus remarquables est son souffle qui se trouve être un jet de vapeur tout aussi dangereux qu’un souffle ardent. Les spécimens du vieux monde ont des tailles oscillant entre 20 et 30 pieds de long. Mais il existe des spécimens bien plus gros dans les eaux tropicales. Un rapport des plus rocambolesque parlait même d’un Dragon Tortue avec une île sur le dos.

Le Dragon Doré ou Drakaurifera : Le dragon d’or est une exception notable aux capacités ésotériques des dragons. Les érudits elfes nous disent que les dragons commencent à maîtriser des rudiments de magie et de langages dans leur période de grand dragon, les dragons empereurs et le wyrmfather (Wyrmsvater) peuvent s’exprimer en plusieurs dialectes ainsi que maîtriser les vents de magie pour lancer des sorts. Cependant le dragon d’or détient déjà ce genre de capacités dés son éclosion. On raconte même que le souffle du dragon doré est une exhalaison magique comme l’haleine du Lammasu que l'on trouve dans les communautés de nains sombres de l'est.

Les Wyrmlings sont une sous famille de dragons dont la taille ne dépasse pas celle des grands dragons, s’étant adaptés à un milieu qui nécessite bien des fois de la discrétion pour attraper des proies. Dans cette catégorie on trouve pèle mêle :

- le dragon crapaud et sa langue visqueuse.

- le dragon des rochers et sa peau dure comme le roc.

- le dragon des marais et ses écailles visqueuses.

- le sinueux dragon de lave qui peut nager dans la roche en fusion.

- l’ophidien dragon serpentin et son venin létal.

- le dragon des cavernes et ses yeux globuleux capable de voir dans l’obscurité.

- le dragon du désert ou dragon scorpion.

- le mystérieux dragon cauchemar.

- et enfin, le noble dragon cornu.

Enfin on peut citer le dragon Cathayen ou dragon ophidien d’orient dont la description nous est parvenue par les récits des marchands de Cathay et Tiléens qui font le commerce de la soie. Un dragon très étrange qui bien que dépourvu d’ailes, peut se mouvoir dans l’air comme s’il rampait sur le vent. Il porte des barbillons sur la gueule et possède une crinière à la base de la tête qui se poursuit en crête sur le sommet de son échine. Ses pattes sont fines et acérées comme des serres des rapaces. Pour les habitants de Cathay, il est signe de chance et de richesse, et ne semble jamais décrit comme un prédateur féroce et hargneux comme on a l’habitude de voir les dragons dans le folklore bretonnien.

Les mœurs des Dragons

Le dernier volet de cette étude concerne ce que nous savons des habitudes des dragons. Tout d’abord, leur population semble décroître. Semble car une des caractéristiques des wyrms est leur longue période de sommeil qui rend difficile l’observation de leur population en entier. Combien sont en sommeil et où ? Mais au vu des coutumes de plusieurs ethnies du vieux monde, les dragons ne sont pas assurées de survie.

Bien qu’un dragon puisse vivre très longtemps, il n’en demeure pas moins mortel. Aussi des récits d’explorateurs nous narrent le vol des dragons mourrant vers une destination qui nous est aujourd'hui inconnue : le cimetière des dragons. Bien qu’individualistes durant toute leur vie, les dragons adoptent un instinct grégaire dans la mort. Le plus grand cimetière de dragons identifié de nos jours est appelé la Plaine des Os. Une grande lande jonchée d’ossements de dragons se trouvant par delà les Montagnes du Bord du Monde. Mais les anecdotes des chanceux qui ont pu faire le voyage de retour parlent d’un lieu maudit où les dragons morts se lèvent pour défendre leur sépulture. De plus, des observations plus scientifiques ont démontré qu’aucun dragon agonisant ne s’est rendu dans cette direction depuis des lustres. Ce cimetière est donc déserté par les dragons eux mêmes qui ont du trouver un endroit plus propice pour leur dernier sommeil.

Que ce soit pour le courage, le fait d’arme ou la richesse, les dragons sont chassés.

La richesse : voila un motif qui n’a guère évolué. Les dragons ont pour la plupart un goût prononcé pour l’opulence. En fait la plupart des wyrms carnivores avalent leur proie en la broyant grossièrement. Sans mastication, pour terminer le déchiquetage des chairs, les wyrms avalent des minéraux solides et acérés. Les pierres qui se prêtent le mieux à cet exercice sont les pierres précieuses. Les dragons ont commencé à attaquer les populations pour obtenir ces pierres nécessaires à leur survie. L’orfèvrerie qui accompagne les minéraux les a fait engranger par là même des quantités respectables d’or et autre objets de valeur. Au fil du temps, les dragons ont pris goût à nidifier dans ces matériaux, et les dragons intelligents se sont mis à éprouver de la cupidité. Les mages du collège d’or nous disent que ce comportement peut être aussi du à une attraction universelle de l’or sur les individus doté d’une trace d’intelligence. La fièvre de l’or a atteint les dragons ; même ceux dont le comportement est primitif voir animal. Les contes elfiques racontent comment les princes de la lointaine Ulthuan apprirent à dompter les dragons en usant de cette avidité et en leur offrant des offrandes. Couvrir d’or un dragon reste le moyen le plus efficace d’obtenir sa coopération.

Les trésor des dragons sont légendaires et les richesses qu’ils engloutissent ne sont pas forcement perdues : la preuve en est des les larmes de dragon. Ces pierres extrêmement recherchées sont les pierres ingérées polies par les sucs gastriques du dragon et exsudées par les conduits lacrymaux de la bête. Ce passage dans l’estomac du reptile leur donne une valeur renouvelée, leur forme et leurs couleurs étant impossibles à reproduire.

Enfin, nous savons que les dragons passent le plus clair de leur temps en léthargie, ils se constituent un nid dans une zone reculée ou difficile d’accès comme des cavernes, des escarpements montagneux, des forêts impénétrables. Et là, ils sommeillent, veillant sur leur trésor, ne sortant de leur torpeur que pour se nourrir à l’instar des animaux qui hibernent.

Les wyrms possèdent encore bon nombre de secrets : comme leur reproduction, nous savons qu’ils sont ovipare mais aucun humain n’a assisté à un accouplement ou une ponte pour pouvoir le relater. Aucune étude ne fut suffisante pour dévoiler tous ces mystères. En tout les cas celle qui vous est présentée ici peut se targuer d’être la plus complète.