CHAPITRE 2 / 1eRe partie

La terre, la vie et l'évolution du vivant



Chapitre 2 : BIODIVERSITÉ, RÉSULTAT ET ÉTAPE DE L'ÉVOLUTION 



Quels facteurs permettent de distinguer les différents écosystèmes ?

Comment rendre compte de la biodiversité des espèces et des individus ?

Montrer l’intérêt de la notion d'espèce pour l'étude de la biodiversité

Comment expliquer la diversité génétique des individus ?

I.  Les échelles de la biodiversité

 

                         

               L'espèce, un outil de description de la biodiversité ?

A l'aide des informations ci-dessous, définir précisément la notion d'espèce qui joue un grand rôle dans la description de la biodiversité observée mais est un concept créé par l’être humain

Espèce :

noter ici votre définition ...

I.  Les échelles de la biodiversité

La biodiversité représente la diversité du vivant.

BILAN A : 

A) les niveaux d'organisation

- Un écosystème regroupe un biotope (du grec ancien : βίος / bíos, « vie », et τόπος / tópos,« lieu » = est un lieu de vie défini par des caractéristiques physiques et chimiques déterminées relativement uniformes) dans lequel se développe une biocénose (du grec ancien βίος, bios (« vie »), et κοινός koinós (« commun ») =  ensemble des êtres vivants rencontrés dans un biotope donné) ... Les deux interagissent et influencent l'un sur l'autre.

- La richesse et l'originalité d'un écosystème est évaluée par le nombre d'espèces qui l'occupe et plus particulièrement d'espèce endémique : qui ne vit que certains milieux / espace géographique limité.

- Différents écosystèmes existent côte à côte, certains sont plus fragiles et nécessitent une protection particulière (ex : mangrove).

- Une espèce regroupe des individus qui se ressemblent et qui sont interféconds avec une descendance fertile. Sont dénombrées actuellement 2.10 6 espèces entre 5 et 30 millions restent à découvrir. 

- Dans un milieu donné, on observe de nombreuses espèces différentes : végétales, animales et microorganismes (bactéries)

- La comparaison entre les individus d'une même espèce (voir définition)  peut révéler de petites différences : diversité spécifique.

(cf chapitre précédent / anagene des gps sanguins )

- L'origine de cette diversité se situe au niveau de variations du programme génétique : les mutations. Elles modifient ponctuellement la séquence des gènes et produisent des allèles nouveaux : on parle de diversité génétique .


 

B) observer la biodiversité à plusieurs échelles 

1) en Alsace 

 v1 EXPOSES 1ere série 

 = la biodiversité en Alsace / KERAN MATTHIEU 

voir dans l'espace partagé de la 2V 


Vous ne voyez rien apparaître ci-dessus ? Nouvelle authentification

Les variations actuelles de la biodiversité en Alsace.pptx

ou

v2 CLASSES DE TERRAIN

sortie 1) Canoë-descente du Rhin Tortu

On parle beaucoup de biodiversité aujourd’hui, en particulier parce que sa diminution est alarmante. La biodiversité ne concerne pas seulement des êtres vivants à l’autre bout de la planète, elle est autour de nous, chaque jour.

Problématique : Comment observer la biodiversité et comment la définir ?

Pour répondre à cette problématique, vous constituerez des binômes appartenant à la même classe et rédigerez un compte rendu par groupe à remettre à votre enseignante lors de la prochaine séance de SVT

I- Observer la biodiversité sur le terrain :

1- La biodiversité des écosystèmes :

A savoir :

un écosystème est constitué de deux éléments en interaction permanente :

-       un milieu de vie caractérisé par des paramètres physico-chimiques

( température, humidité, éclairement ) qui déterminent des conditions de vie propres

-       les êtres vivants qui l’habitent

travail à réaliser : Au cours de la sortie, reconnaître et nommer le plus de milieux différents possibles (prairie, bois, champs, friche, clairière, ruisseau.......)

2- La biodiversité des espèces dans deux milieux différents :

après avoir choisi deux milieux à paramètres physico-chimiques différents ( par exemple une forêt de feuillus et une prairie ) et délimité une zone d'observation ( 100 m2 par exemple) de même aire dans chaque milieu)

Travail à réaliser :

-       Répertorier et identifier à l'aide de la clé de détermination le nombre d'espèces végétales différentes visibles dans chacun des deux milieux. Rédiger un court paragraphe permettant de comprendre votre démarche de détermination.

-       Repérer et identifier le plus d'animaux différents possibles dans chacun des milieux. Écouter les chants d'oiseaux, relever des traces.....

Bilan

Présenter l'ensemble de vos observations (paramètres physico-chimiques, espèces animales, espèces végétales ) sous forme d'un tableau.


sortie 2) Vigie Nature : le lichen de la place de la République

I- Observer la biodiversité sur le terrain :

1- La biodiversité des écosystèmes :

A savoir :

un écosystème est constitué de deux éléments en interaction permanente :

-       un milieu de vie caractérisé par des paramètres physico-chimiques

( température, humidité, éclairement ) qui déterminent des conditions de vie propres

-       les êtres vivants qui l’habitent

travail à réaliser : Au cours de la sortie, reconnaître et nommer le plus de milieux différents possibles 

2- La biodiversité des espèces dans deux milieux différents :

après avoir choisi deux milieux à paramètres physico-chimiques différents ( N et S ) et délimité une zone d'observation ( 100 cm2 par exemple) de même aire dans chaque milieu)

Travail à réaliser :

-       Répertorier et identifier à l'aide de la clé de détermination le nombre d'espèces végétales différentes visibles dans chacun des deux milieux. Rédiger un court paragraphe permettant de comprendre votre démarche de détermination.

Bilan.

Présenter l'ensemble de vos observations (paramètres physico-chimiques, espèces végétales ) sous forme d'un tableau.


Travail sur les lichens.pdf

2) dans le monde

EXPOSES 2eme série : 

  = la biodiversité dans le monde / ELANORE ELSA

La biodiversité dans le monde.pptx
la biodiversité dans le monde-1.pdf

BILAN B : 

La biodiversité n’est pas uniformément répartie sur le globe terrestre. Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) ont tenté de définir les lieux où la biodiversité suscite un intérêt particulier et qui devraient, selon elles, bénéficier d’actions de conservation prioritaires.

Conservation International (CI), une ONG de protection de la nature, a établi en 1989 la première carte des « hot spots » ou « points chauds de biodiversité »

Ces « points chauds » se basent principalement sur deux notions : l’endémisme et le degré de menace qui pèse sur les espèces.

L’endémisme est la caractéristique d’espèces dont l’aire de distribution est très restreinte : quelques kilomètres carrés dans certains cas extrêmes. Ces espèces se rencontrent souvent dans des lieux géographiquement et écologiquement isolés : îles, hautes montagnes ou cordons littoraux. Et beaucoup d’entre elles sont peu mobiles.

Les menaces qui pèsent sur les espèces endémiques sont bien entendu variables, mais on considère généralement que celles des milieux insulaires sont plus menacées que celles des hautes montagnes, notamment par la destruction des habitats et l’arrivée d’espèces envahissantes.

Les premiers « points chauds », au nombre de 10, ont été identifiés par Norman Myers en 1988. 

Il a cherché à identifier « dans quel endroit un dollar donné a le plus d’effet pour ralentir l’extinction actuelle de biodiversité ». Il a ciblé pour cela les plantes vasculaires, espèces souvent endémiques et les mieux répertoriées à la fin des années 80.

Affinant peu à peu sa démarche, il définit des critères plus précis qui lui ont permis de délimiter au final 25 « points chauds » :

Les « points chauds » font l’objet d’une attention toute particulière de la part des pays et des organismes de protection de la nature car ils recèlent une biodiversité importante et menacée.

En 1989, l’ONG Conservation International a complété la liste des « points chauds » de Norman Myers, qui est passée de 25 à 34 et en a établi une carte. Il s’agit principalement de zones tropicales.

( voir exposés pour une réactualisation ) 

Plus de 50% de plantes vasculaires et 42% des espèces de vertébrés (sauf les espèces marines) sont endémiques sur ces 34 « points chauds » représentant environ 16% de surface émergée de la planète.

La France, avec sa communauté d’outre-mer, est un des pays les plus concernés par ces « points chauds » (bassin méditerranéen, Antilles, Polynésie, Nouvelle-Calédonie et Océan Indien). On considère qu’elle arrive au 4e rang mondial pour son patrimoine de biodiversité.