3ème thème 3 / chapitre 1

PARTIE 3 RISQUES INFECTIEUX ET

PROTECTION DE L’ORGANISME

CHAPITRE 1 L’HOMME FACE AUX MICRO-ORGANISMES

Act 1 LES MICRO-ORGANISMES DANS L ENVIRONNEMENT.

Objectif méthode : S’informer (récupérer des données)

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Problématique : Notre environnement abrite de nombreux micro-organismes ...

... qui échappent à notre vision ... si elle n 'est pas supplée par l'utilisation du microscope :

Histoire des Sciences : la naissance du microscope

Antonio van Leeuwenkook (1632 – 1723).

Néerlandais, il exerce à Delft la profession de drapier. Il confectionne des lentilles de grande qualité pour examiner les fibres textiles de ses draps. En contact avec des scientifiques, il fabrique des microscopes qui permettent de grossir de 50 à 300 fois les objets observés.

Certains micro-organismes sont responsables de maladies infectieuses, d'autres anodins.

Qui sont-ils, que font-ils, que nous veulent-ils ?

Une observation microscopique réalisée en classe:frottis de yaourt au bleu de méthylène

  1. Qu'est-ce qu'un micro-organisme ?

définition du livre page 131

  1. Les différents types de micro-organismes et leur mode de transmission :

réaliser un tableau comparatif après avoir étudié les extraits de journaux.

Les micro-organismes vivent partout dans notre environnement y compris sur notre peau et dans nos cavités internes (voies respiratoires, digestives, génitales).

Certains micro-organismes causent des maladies s'ils pénètrent en l'organisme : ils sont qualifiés de pathogènes.

Act 2 LES BARRIÈRES NATURELLES.

Objectif méthode : S’informer (récupérer des données)

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Problématique : Nous sommes entourés de micro-organismes dont certains sont inoffensifs mais d'autres pathogènes. Lorsque ces derniers franchissent les barrières naturelles de l'homme : c'est la contamination.

Quelles sont les barrières naturelles?

  1. Citer les barrières naturelles qui séparent notre organisme du milieu extérieur.
  2. Citer les caractéristiques de la peau qui en font une barrière efficace contre les micro-organismes.
  3. Expliquer en quoi l'action combinée du mucus et des cils vibratils fait de la muqueuse une barrière contre les micro-organismes.

NB : le pH de certaines sécrétions tout comme la nature de la substance qu'elles secrètent s'opposent au développement de micro-organismes.

L'organisme est en permanence protégé des micro-organismes cependant le risque de pénétration des micro-organismes est permanent : il suffit qu'une barrière ait été lésée et c'est la pénétration à l'origine de la contamination.

Act 3 LES DIFFÉRENTS MODES DE CONTAMINATION.

Objectif méthode : S’informer (récupérer des données)

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Problématique : Lister à partir des documents du livre page 132 les principaux modes de pénétration des micro-organismes dans notre organisme.

- La pénétration peut se faire par contact direct : les micro-organismes pénètrent par une plaie, par les voies digestives, par les voies respiratoires ou lors d'un rapport sexuel.

- La pénétration peut se faire via un vecteur : les micro-organismes pénètrent par une piqûre qui traverse le derme ou les muqueuses ainsi que lors d’une transfusion ou d’une transplantation.

Lorsque les barrières naturelles sont franchies, les micro-organismes pénètrent dans l'organisme : c'est la contamination.

Act 4 LES STRATÉGIES INFECTIEUSES.

Objectif méthode : S’informer (récupérer des données)

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Problématique : Après avoir contaminé l'organisme en franchissant les barrières naturelles, les micro-organismes peuvent s'y développer (ou s'y multiplier). Apparaissent alors les premiers symptômes : c'est l'infection.

Quelles sont les techniques d’infection ?

Nous avons mesuré le développement des bactéries responsables du tétanos dans le sang après contamination, les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :

Tracer le graphique représentant l'évolution du nombre de bactéries en fonction du temps.

Rappel : le graphique doit être tracé au crayon. On représente le paramètre mesuré (ici le nombre de bactéries) sur l’axe des ordonnées en fonction du paramètre variable (ici le temps) représenté sur la vie des abscisses.

Les bactéries trouvent dans notre organisme les conditions favorables à leur multiplication (température de 37°, humidité et nutriments).

Si les bactéries atteignent le sang ou la lymphe, elles provoquent une infection généralisée appelée septicémie.

Les bactéries peuvent aussi produire une toxine dont l'action peut être létale (exemple paralysie des muscles respiratoires)

Les virus se reproduisent encore plus rapidement. Un virus pénètre dans une cellule puis va utiliser celle-ci pour fabriquer des milliers de copies de lui même. Les copies sortent ensuite de la cellule pour en infecter de nouvelles.

Si un virus fabrique 1000 copies de lui même, alors à chaque génération le nombre de virus peut augmenter de façon gigantesque (1 - 1000 - 1 million – 1 milliard...).

Le plus souvent, la cellule infectée par un virus meurt, mais même si elle survit elle peut se transformer en “usine à virus”, et parfois même être suffisamment perturbée pour se transformer en cellule à l’origine d’un cancer.

Act 5 LES TECHNIQUES D’ASEPSIE ET D’ANTISEPSIE ou SE PREMUNIR.

Objectif méthode : S’informer (récupérer des données)

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Problématique : ‘’Il vaut mieux prévenir que guérir ‘’ c'est-à-dire éviter la pénétration et la multiplication des micro-organismes...

Quels sont les moyens employés pour limiter ces risques ?

Des chirurgiens ont placés leurs doigts préalablement lavés, désinfectés ou non sur un milieu favorable à la multiplication des micro-organismes . Cet ensemencement a été placé pendant quatre jours dans une étuve à 37° en voici les résultats :

Des cultures de bactéries soumises à des températures différentes sont étudiées :

En déduire une application domestique ?

En cas de plaie, l infirmière scolaire est amenée à éliminer les microorganismes à l’aide de produits antiseptiques (alcool modifiée, eau oxygénée…).

Si malgré ces préventions, une infection se déclenche comment lutter contre la multiplication des micro-organismes récemment installés ?

Application :

BILAN :

préventif : les pratiques d'asepsie limitent le risque de contamination (lavage des mains, stérilisation, gel hydroalcoolique...). L’utilisation du préservatif permet de lutter contre les microorganismes responsables des infections sexuellement transmissibles ( IST ) notamment celle du SIDA cf:sortie au planning familial.

curatif : des produits antiseptiques détruisent les micro-organismes qui sont en passe d'infecter l'organisme (Biseptine, Bétadine).

Des antibiotiques appropriés permettent d'éliminer les bactéries ayant franchi les barrières : ! ils sont sans effet sur les virus ).

Pour aller plus loin…nous entendrons les sujets développés par vos camarades dans ma partie E de programme.