Nous allons maintenant faire un petit récapitulatif entre le dériveur, le catamaran et nous allons rajouter le quillard qui a quelques petites différences avec le dériveur, à titre simplement indicatif.
- - Par construction, la masse des deux bateaux était la même.
- Liées à la surface immergée, tirant d’eau et traînée ont les mêmes valeurs pour un même bateau. Ils sont inférieurs pour le catamaran (coque fine), augmente pour le dériveur (coque presque plate) Et encore plus s’il y a une quille.
- Le couple de redressement (écart CC-CG) d’un monocoque est amélioré par la dérive ou la quille qui abaisse le CG et la stabilité s’en trouve améliorée.
- La stabilité d’un catamaran est très bonne grâce à la localisation du CC tant que les deux coques sont dans l’eau. Mais si une coque sort totalement de l’eau, le CC se déporte sur la seule coque à l’eau et la stabilité décline…
- De la stabilité du navire, découle l’aptitude à porter la surface de voile et donc à augmenter la vitesse.
Il est très difficile de réaliser des expériences comparatives avec des maquettes pour des raisons d’équité du vent, de flux perturbés et bien d’autres mais, comme on peut le voir sur la vidéo suivante, le catamaran va bien plus vite que le dériveur et même le dépasse en même pas 15 secondes.
[source: CNM Saint-Raphaël]