· Résistance due à la vague
Quand le bateau avance, il déplace une masse d’eau pour laisser la place au bateau lui-même. Cette masse se referme à la poupe une fois le bateau passé.
Le déplacement du bateau crée d’abord une vague de proue, suivie d’un creux puis d’une autre vague dite de poupe.
Les pressions générées se manifestent par des perturbations appelées vagues et turbulences. Le bateau cède alors de l’énergie qui fait ralentir sa progression.
· Résistance de frottement :
L’eau qui s’écoule le long des bords du bateau semble s’éloigner en allant vers la poupe. Un film d’eau très fin, invisible à l’œil, voyage à la même vitesse que le bateau à cause de son adhérence moléculaire. Les couches d’eau plus éloignées glissent les unes à côté des autres, à des vitesses de plus en plus faibles pour devenir totalement insensibles au passage du bateau. L’ensemble des couches très proches de la surface du bateau est appelée couche limite. C’est à l’intérieur de cette couche limite que se développent les forces qui génèrent la résistance de frottement.
Comme pour les flux d’air, il y a des flux laminaires et des flux turbulents mais la force de traînée qui en résulte est beaucoup plus forte à cause de la densité de l’eau (masse volumique de l’eau environ mille fois supérieure à celle de l’air).