PRECURSEURS

Une carte à puce, c'est une puce à insérer dans un support en plastique...

Vous trouverez grâce à cette plaquette un petit résumé des phases successives avant d'aboutir à l'objet de notre collection...

Facile à dire mais pas si facile à faire...

Les contraintes étaient multiples : que la puce fonctionne encore après insertion, que la bande magnétique au verso soit lisible, que le message au recto ne soit pas déformé par l'opération d'intégration de la puce...

La démarche initiale était empirique, il y a eu de multiples tests pour trouver comment en arriver à l'objet que nous connaissons.

Dans les photos qui suivent vous remarquerez sur le modèle du haut une tentative d'insertion d'un gabarit en métal sur une carte beaucoup plus épaisse que la norme retenue. Au milieu à gauche, une des premières puces Philips insérée dans un support artisanal, au milieu à droite, le quadrillage sur la carte permettait de voir les zones qui seraient déformées par l'insertion de la puce.

Pour terminer une très ancienne carte avec puce Motorola.

Ci-dessous d'autres exemples d'insertions de modules très rares.

Il fallait également des gabarits afin de calibrer les machines, tant pour l'embossage que pour l'encodage et grâce à Claude, je peux vous en faire découvrir.

Ceux-ci était en plastique transparent.

A savoir que celui qui dispose d'un très ancien module Philips est certainement peu courant.

FRANCE TELECOM

Je me devais de réparer une injustice sur ce site...Il faut également aborder l'utilisation faite par France Télécom de la carte à puce, principalement comme moyen d'enrayer les dégradations subies par les publiphones à pièces.

Les toutes premières cartes utilisées étaient ce que les collectionneurs nomment "Pyjamas", il n'y a qu'à voir les cartes pour comprendre le pourquoi de ce surnom. Ces cartes vont arriver en pleine période d'utilisation des cartes holographiques, 1984. Elles auront différentes valeurs qui traduisaient les unités prépayées stockées dans le microcircuit (40,50,120). A noter qu'il n'est pas rare d'en trouver disposant de plus d'unités que la faciale, ces unités en surplus devaient théoriquement être grillées lors du test de la carte. Le succès de cette carte a été immédiat et sera bientôt un formidable support publicitaire.

A ce titre je recherche tous les repiquages sur ces cartes (Orléans, Blois, Cochery et les autres...)

Notons également que cette télécarte a été la première application mondiale grande échelle de la technologie de la carte à mémoire.

Vous trouverez aussi des cartes Pastel, de Maintenance ou Habilitation qui pour les premières permettaient la facturation des communications sur le compte d'un abonné. Ces cartes disposaient d'un code confidentiel et étaient utilisables d'un publiphone. Il y avait trois options, nationale, internationale et selection de 10 numéros pour les entreprises. Et pour les autres avaient des fonctions internes à France Télécom.