Ce site est une invitation à la balade photographique dans Canet-en-Roussillon (Canet de Rosselló en Catalan).
Avec ses rues bordées de vielles maisons aux façades en "cayrous" (la brique rouge locale) et galets de rivière, le vieux Canet offre au visiteur l'image type du village catalan roussillonnais.
Les vestiges de ses remparts et de ses tours d'enceinte rappellent le lointain passé d'une ville qui fut le siège d'un puissant vicomté, Les Canet d'abord puis les Fenollet, eurent un rang éminent à la cour des rois d'Aragon et de Majorque.
Entouré de solides murailles de plus de 6 mètres de haut, flanquées de 14 tours il n'était possible de pénétrer dans la ville que par 3 portes.
La porte "de la fontaine"
La porte "du moulin"
La porte "de la mer"
Construite au XIV ème siècle et conçue pour résister aux boulets de canon, la tour de "la bascule" doit son nom au pont-bascule qui se trouvait à proximité
en pointillé, enceinte de la cité médiévale
Place René Marty (fondateur des "Amis du Vieux Canet")
Buste de Jacques, Joseph, François Cassanyes
1790-1792 : Maire de Canet
1813-1814 : Maire de Canet
1792-1795 : Député à la Convention nationale
1795-1797 : Député au Conseil des Cinq-Cents
1799-1800 : Président de l'Administration centrale des Pyrénées-Orientales
Hotel de ville
Annexe Mairie
L'étale de la maraîchère
L'entrée du restaurant Vigatane
Enseigne de l'ancienne boulangerie
Candélabres du parking
Au Domaine des Hospices
Eglise Saint Jacques et son olivier
une halte aux brochettes de la rue de la tour carrée
Accès au parking surplombant la place de la mairie
Glycine et volets clos
l'histoire de Canet débute au XIe siècle. Les premières descriptions datent de 1013 sous le nom "Castellum de Caned" , puis en 1017 sous l'appellation de "Villa de Caneto" et en 1052 "Canetum".
Le premier seigneur de Canet se nomme Raimond Bérenger. Le comte d'Empurie, Gausfred II lui donne « Divers gages et garants pour une portion de la ville de Torelle (Toreilles) et pour le château de Canet ». Les historiens supposent la construction du château légèrement antérieure à la donation.
Raimond Béranger est le suzerain d'une dizaine de chevaliers.
Les terres en sa possession sont : le village, le port, l'Esparou, Saint Michel de Forques, Sainte Marie de Pabirans (devenu Sainte Marie la Mer), Sainte Anne et Vilarnau, devenu indépendant mais disparu trop tôt pour être une commune.
Pierre Raimond et Guillaume 1er régnèrent successivement. Guillaume 1er participa avec Guinard, comte du Roussillon, à la première croisade.
On trouve sa trace lors de la prise d'Antioche en 1098 et la prise de Jérusalem en 1099.
A cette époque, le littoral n'était qu'une bande de terres marécageuses. Avancés dans ces marécages, les derniers villages avant la mer étaient un peu isolés.
Ce ne fut pourtant pas le cas de Canet et grâce à son port, les terres du seigneur de Canet s'agrandissent. La région développe le commerce. Les habitants gagnent en richesse provenant de la vigne (implantée dès le XIe siècle), des salins, puis des échanges commerciaux avec Perpignan.
Mais plusieurs siècles de conflit suivirent.
Les royaumes d'Aragon et de Majorque se disputent ce territoire et Canet, comme Argelès, subit de plein fouet cette guerre comme elle en subira d'autres entre Espagnols et Français, Espagnols et Espagnols, Catalans et Aragonais.
Tant va la cruche à l'eau... La catalane à la fontaine de François Vanczak.
La fontaine catalane au pied de l’église Saint-Jacques. Cette dernière a été installée en 1982 et représente une paysanne avec son panier.
Boulets de canon tirés sur les murailles de Canet en 1641
récupérés et incrustés dans le mur comme porte bonheur
Carte de Cassini
Ci-dessous la carte Van Der Haegen, représentant la carte de la Catalogne qui a été publié à la fin du 17ème siècle par Frederik de Wit (1630-1706).
A partir de 1635, Wit a copié la carte d'après un exemple de Willem Jansz Blaeu (1571-1638).
Blaeu pour sa part a utilisé les cartes originales de la cartographie portugaise de Joao Baptista Lavanha (1582-1624).