Ce site est une invitation à la balade photographique dans Canet-en-Roussillon (Canet de Rosselló en Catalan).
Le pic du Canigou, montagne sacrée des « Catalans français », culmine à 2 784,66 mètres (mesure GPS de décembre 2004).
La situation du massif offre une vue fantastique sur la plaine du Roussillon.
Classée « grand site » depuis 1999, la montagne fait partie du parc naturel régional des Pyrénées catalanes.
Trois sentiers pédestres grimpent à son sommet:
par le pic Joffre, à partir des Cortalets, en (2 h) et sans difficulté notoire;
par la crête de Barbé et un escalier vertigineux, via la cheminée du Canigou (2h 20);
par la cheminée du flanc sud en emprutant le GR 10 (4 h).
La cabane Arago est située à 2100 mètres d'altitude, sur le versant nord du Canigou.
Elle accueille les randonneurs à la recherche d'un refuge pour s'abriter du froid, l'hiver.
Des 480 km de randonnées, tous ne sont pas praticables l'hiver. Le sentier qui mène au pic depuis les Cortalets est réservé en période hivernale, aux randonneurs confirmés.
Le Canigou vu de canet en Roussillon
Le Canigou vu au décollage de Rivesaltes
Le massif du Canigou est le grand massif pyrénéen le plus proche de la mer Méditerranée Visible de toute la Catalogne et parfois même depuis Marseille (250 km) par temps exceptionnel.
Le pic Carlit (ou Puig Carlit) étant le point culminant du département des Pyrénées-Orientales ainsi que de la région Languedoc-Roussillon avec 2921,66 mètres d'altitude. Le fleuve Têt prend sa source au pied du pic Carlit.
La présence imposante du Canigou en fait un symbole fort pour les catalans.
Le massif du Canigou est délimité
à l'ouest par la vallée du Cady,
au nord par la vallée de la Têt,
à l'est par la plaine du Roussillon
au sud par la vallée du Tech.
La vallée de la Têt se nomme Conflent, celle du Tech Vallespir.
Les contreforts orientaux du massif forment les Aspres.
Fresque murale à Canet En Roussillon de l'artiste peintre canétois Georges Boyer.
"L'an 1808, j'étais à Marseille, le jour du 8 février fut remarquablement beau et serein, je me transportai dans l’après-midi avec mes instruments sur la montagne de Notre-Dame de la Garde; plusieurs savants et amateurs m'accompagnèrent pour être témoin de l'expérience. (...) A peine le dernier rayon avait-il disparu que, comme par un coup de baguette, nous vîmes pour ainsi dire tirer le rideau et une chaîne de montagne noire comme geai avec deux pics élevés vinrent, au point nommé, frapper nos regards avec tant d'évidence et de clarté que plusieurs spectateurs eurent peine à croire que ce fussent les Pyrénées.
Est-il réellement possible des hauteurs de Notre-Dame de la Garde, à Marseille, située à 161 mètres au-dessus du niveau de la mer de voir le Mont Canigou ?"
(Société agricole scientifique et littéraire des P.O. 1885. 27 ème volume. Tome II. Archives Départementales des P.O.)
Cette nouvelle fit grand bruit. On douta. On se récria. Tout au long du siècle, études et rapports, témoignages et communications animèrent un débat des plus controversé. La vérification finit par se faire.
En 1886, le 30 octobre, par un ciel très pur, un grand nombre de personnes purent constater l'exactitude du phénomène.
En 1888, L. Fabry, astronome à l'observatoire de Nice recommence l'expérience et donne une méthode pour déterminer les dates où le Canigou est visible du sommet de Notre-Dame de la Garde, vers le 10 février et le 31 octobre. La lumière se propage suivant une ligne courbe qui fait passer l'image de la montagne au -dessus du niveau de la mer jusqu'à l'œil de l'observateur. Mais la réciproque n'est pas vrai. En effet, on ne voit pas Marseille depuis le sommet du Canigou !
France (Pyrénées-Orientales)
Puig Carlit (2 921 m)
France (Pyrénées-Orientales)
Puigmal (2 909 m)
France (Pyrénées-Orientales)
Pic du Canigou (2 784 m)
France (Pyrénées-Orientales)
Pic de Madrès (2 469)