Site pédagogique, support de formation
Le partenariat avec les BTS Datr permet à 2 étudiants d'assister à chacun des 25 spectacles de la programmation et de rencontrer l'artiste en fin de spectacle pour lui poser "3 questions" et faire 2 photos de cet interview afin de créer du contenu pour les réseaux sociaux du Champilambart. Voici un aperçu des contenus créés pour cette saison 2024.2025
Est-ce que traiter ce sujet était dur ?
Oui, parce que c’est un sujet dur, ça relève de l’organique. Moi je me suis pris une claque de géopolitique parce que je n’étais pas très renseigné sur ce sujet de réfugiés politiques. J’ai vraiment eu besoin de plonger dans cette histoire de révolution iranienne et effectivement je me suis pris des claques. J’en ai enragé, j’en ai pleuré. C’est une façon de passer un message, d'imprégner les gens de cette histoire et d’être porteur de quelque chose.
Quel est l’élément qui à déclenché l’idée du spectacle ?
C’est Aïla Navidi, l’autrice et metteuse en scène de ce spectacle. On sent qu’il y avait un truc qui bouillait en elle, l’histoire de ses parents et de l’Iran à travers ça. C’est son histoire à elle, tout ce que vous avez vu est vrai sauf la fin, ses parents ne sont pas décédés et elle n’a jamais pu aller en Iran. Toutes ces interrogations, tous ces passages, toute cette vie en double, cette impossibilité de départ et de retour qu’elle à vécu. Elle devait l’exprimer et le théâtre est le meilleur média pour le faire.
Combien de temps pour la mise en scène ?
L’écriture à été hyper rapide, des fois ça prend des années, dès fois trois mois et là ça a pris trois semaines. Elle a extirpé son histoire sur le papier pour un concours, puis après le projet s’est développé et maintenant il y a des Molières et toute la vie qui va avec. Il y a deux équipes, on se brasse, une à Paris et une ici, c’est hyper intéressant !
Propos recueillis par Elysa CARRASCO et mis en forme par Juliette DOUILLARD, Manon ALLARD, Fanny CLEMOT.
BTS DATR 23/11/2024
Durant la semaine du 1 octobre 2024, les étudiants de BTS DATR ont eu l'opportunité d'avoir l'œil du spectateur, le temps d'une soirée.
C'était le moment pour certains, de découvrir le concept d'une veillée à l'occasion d'une sortie théâtre du même nom "La veillée" par la compagnie Opus. Petite particularité : le public était installé autour d'une scène telle qu'elle se présente lors d'une réelle veillée. La pièce fait rire et sourire tout en réinterrogeant la place de la parole, de la conversation et de ses "circonvolutions" autour d'un feu. Ou comment animer les discussions permet aussi de se rassembler.
La semaine suivante nous y retournions mais cette fois pour visiter l'envers des décors et rencontrer la directrice du Champilambart, équipement culturel de la ville de Vallet.
Cette rencontre a permis de se rendre compte de toute la gestion d'une telle structure qui répond à la politique culturelle définie par les élus, le travail de programmation : 26 dates pour une saison culturelle éclectique ne s'improvise pas .
Et enfin tout le travail effectué par les petites mains de cette grande structure !
Léa S 18/10/2024
Un partenariat bien ancré :
Depuis plus de 2O ans, les BTS DATR du Lycée Charles Péguy ont un partenariat avec le Champilambart, salle de spectacle de Vallet.
Les BTS DATR ont pour mission d'assister seul ou à 2 à chacun des 26 spectacles de la saison culturelle et de réaliser l' interview des artistes après son spectacle.
Objectif ?
Créer du contenu web pour la communication du Champilambart sur ses réseaux sociaux Instagram et Facebook : le post s'intitule "3 questions à..."
Découvrir et diversifier sa culture du spectacle vivant : musique, théâtre, danse, nouveau cirque, humour....
Un Peu d'Histoire :
Céline BLIN, médiatrice culturelle et adirectice adjointe du Champilambart, est venue rencontrer la classe de BTS1 au mois de Septembre 2023. Elle a présenté la programmation complète des 26 spectacles afin que les étudiants se positionnent sur une date ou deux.. Ensuite la nouvelle promo est allée visiter le Champilambart en tant qu'équipement culturel municipal. Isabelle DRIGUEZ, qui dirige ce théâtre, est alors intervenue pour expliquer le rôle politique d'un tel équipement sur son territoire. L'objectif est en effet d'offrir à sa population une culture diversifiée avec une programmation éclectique, accessible et de qualité.
Des importantes évolutions :
Ce Théâtre dynamise le territoire, avec des projets ambitieux. C'est un lieu convivial. Le public suit la programmation, il est exigent. C'est pourquoi la directrice assiste à plein de festivals, afin de trouver la pépite rare. Elle a aussi un critère budgétaire car la culture a un coût mais heureusement, la Culture est un élément important pour le conseil municipal de Vallet. Isabelle DRIGUEZ se bat pour proposer une proframmation de qualité, proposer différents sujets et ce pour attirer tous les publics. Ce Théâtre municipal est aussi ouvert à la population avec "L'Interval" un espace bar et de petites restauration ouvert à tous.
Retrouvez l'ensemble de la programmation sur le site du Champilambart...
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Hop, Hop, Hop :
Les BTS DATR 1 ont assisté à leur première représentation collective le jeudi 12 octobre avec ; " Hop, Hop, Hop" , un spectacle de danse qui traite du vieillissement par la compagnie NGC 25.
C'est l'occasion pour eux d'apprendre à analyser une pièce et d'exprimer ses ressentis sous la forme d'un article très personnel pour publication web.
Louise TESSIER 16/10/2023
Un spectacle inoubliable mélangeant humour et musique !
Ce samedi 28 janvier 2023, au Champilambart de Vallet se jouait "Fills Monkey" : We Will Drum You avec Sébastien Rambaud et Yann Coste par la production Little Bros Productions. La mise en scène a été faite par Daniel Brière. Deux musiciens sur scène, des instruments, un duel, aucun mot, un public ; voilà la recette de la réussite. Fills Monkey capte l'attention de son public avec un mélange harmonieux entre la musique, l’humour et la participation des spectateurs.
Dans le public de nombreuses personnes ont été éblouies par la performance des deux musiciens : “Les instruments et accessoires diverses sont amusants”, “Les musiciens sont dynamiques, rythmiques, positifs”, une femme qui était dans le public m’a témoigné : “On se sent avec eux en nous faisant participer de cette façon”.
Pour d’autres spectateurs : “C’est un parfait assemblage entre musique et humour”, “La mise en scène avec les lumières sont synchronisées avec la musique, c’est bluffant.” Ils sont d'ailleurs, tous du même avis pour revoir un spectacle comme Fills Monkey.
L'humour et la musique font une belle équipe !
Propos recueillis par Marie Greiner (Etudiante en BTS DATR “Développement Animation des Territoires Ruraux”)
Publié le 27 février 2023
Le vendredi 9 décembre nous sommes allés voir le spectacle de Thomas VDB “Thomas VDB s’acclimate” au Champilambart de Vallet. A la fin de son spectacle, nous avons pu approcher l’artiste humoriste pour réaliser son portrait chinois.
Si tu étais un sketch Youtube :
Je serais un show américain de David Crosset et Bob Odenkirk “The Audition”
Si tu étais un Youtubeur :
Je serais Aurélien Barrau et Freddy Gladieux
Si tu étais un Homme politique :
Je serais François Ruffin
Si tu étais un joueur de foot :
Je serais Patrick Battiston (mon idole de jeunesse)
Si tu étais un spectacle :
Je serais “Bonne nuit blanche” de Blanche Gardin et “Nous avons les machines” des Chiens de Navarre
Si tu étais une musique :
Je serais “Deep in the glowing art” de Jon Hopkins
Si tu étais un style de musique:
Je serais de la power pop
Un instrument ?
Je serais un piano
Si tu étais un Objet :
Je serais un presse ail
Si tu étais une voiture :
Je serais une voiture accidentée sans moteur
Si tu étais un magasin:
Je serais un magasin de livres et de disques
Si tu étais une année :
1977, mon année de naissance
Un alcool ou une boisson ?
Un pineau noir ou un vin naturel
Si tu étais un animateur radio :
Je serais Alex Vizorek
Si tu étais un livre :
Je serais Moon Palace de Paul Auster
DOUAUD Sofiane et BAUDRY Théo BTS 1 DATR
En partenariat avec le Champilambart de Vallet
Jeune metteuse en scène, Magrit Coulon questionne le temps comme mise en scène.
Ce mardi 6 décembre au Champilambart de Vallet, elle présente Home, un théâtre documentaire visuel et sonore qui aborde la vieillesse, sa lenteur de vie et ses corps abîmés. A la fois drôle et bouleversant, ironique et perturbant, ce huis-clos dérange les codes et les esprits.
Rencontre avec la Compagnie Nature II et ses talents belges tout juste diplômés.
Propos recueillis par Axelle Audouin et Noa Lestin, BTSA 2 Datr le 6/12/2022
Comment a commencé ce projet ?
Magrit COULON (metteuse en scène) - Ce spectacle est en fait mon mémoire d'étude à l'INSAS à Bruxelles. Le projet a commencé en 2018 où j'ai passé de longs moments à la maison de retraite Malibran à Bruxelles.
Je me questionnais sur ces lieux qui sont au cœur de la ville mais coupés de la ville dans lesquels on ne peut pas rentrer. Le fait était de savoir qu'elle y était l'atmosphère et comment la retransmettre dans une expérience sensible.
Le travail a d’abord été de rencontrer les résidents, d'observer le détail des corps, un doigt qui tremble, un dos bloqué. L'idée était de composer un petit patchwork de ces détails de la vieillesse.
Quelle a été la plus grande difficulté dans ce spectacle ?
Magrit COULON (menteuse en scène) - Ce qui est particulier avec ce spectacle c'est que c'est un sujet qui tient sur un fil. Chacun a une histoire différente avec la vieillesse. C'est jamais clair si on peut en rire ou en pleurer. Et donc, dans cette présentation on a essayé de faire les deux. Théâtralement parlant, le défi c'était comment faire aventure et spectacle sans tricher sur la lenteur.
En tant que comédiens, comment avez-vous fais pour que ces corps anciens entrent en vous ?
Carole GANTNER (comédienne) - Magrit, la metteuse en scène, nous a invité dans son processus de création en nous faisant nous aussi pousser les portes de cette maison de retraite. On a d'abord rencontré, puis observé les personnes âgées. On a été très bien accueilli par les ergothérapeutes, les aides soignants. On a pu participer aux ateliers, les accompagner dans les chambres pour être vraiment en immersion et s'imprégner de leur rythme, leurs mimiques, leur corps. En parallèle, on s'est aussi nourrit de documentaires et de projets artistiques mais le noyau c'est vraiment l'immersion.
N'était-ce pas compliqué d'utiliser le corps comme seul outil ?
Tom GEELS (comédien) - Au début on a essayé avec nos voix, mais ça ne fonctionnait pas. L'image n'était pas assez forte et nos jeunes corps ne laissaient pas transparaître l'âge avancé des personnages . Magrit a alors décidé d'enregistrer des bribes de parole des résidents et d'exploiter le play-back sur scène. L'utilisation essentielle du corps sur scène était quelque chose que j'avais déjà abordé dans ma formation à l'INSAS et je crois que j'aime ça, c'est une autre approche de la composition scénique.
Pourquoi vous en tant que jeunes avez-vous décidé de jouer dans cette pièce ?
Tom Geels : Magrit Coulon nous a un peu emmené dans son bateau, c’était à son initiative ce spectacle et c'était un travail qui nous intéressait tous les trois. Un travail de transformation, et puis le fait d’aller vers ces mondes là qu'on connaissait chacun et chacune de manière très différente.
Magrit Coulon : Et après on s’est rendu compte que c’était presque plus simple pour nous de s’intéresser à ce sujet là à nos âges parce que du coup on parle de nos grands-parents. Et là y’a presque une espèce de questionnement un peu naïf, moi je me sens bien auprès des personnes âgées alors pourquoi je les vois plus dans la ville ? Pourquoi je croise plus ce rythme là dans la rue ? Et ça nous manque et on a envie de vous inviter à le revivre d’une autre manière.
Comment avez-vous fait pour prendre les mimiques des personnes âgées ?
Carole Adolff : Magrit avait déjà rencontré les personnes âgées dans un premier temps puis nous même avons poussé les portes de la maison de retraite par la suite. Il y a eu un travail de rencontre et ensuite d’observation. Au début ce n’était pas évident pour nous, en tout cas pour moi de rentrer en maison de retraite et trouver la légitimité de regard et comment être juste témoin de quelque chose pour l’apporter et le partager à travers le théâtre. Donc ça a été rencontre puis observation et immersion très forte, on a été très bien accueillis par les ergothérapeutes et les aides soignants en maison de retraite. On a pu participer aux ateliers, les accompagner dans les chambres et être en immersion pour pouvoir s'imprégner de leur rythme, leur mimiques, leurs corps.
Home est-elle la première pièce que vous jouez en tant que vrais comédiens ?
Tom Geels : Oui on sortait de l’école, c’était il y a 5 ans !
Vous avez un rôle hyper frontal pendant la pièce, est-ce difficile ?
Alice Bogers : Oui mais en même temps c'est très gai, parce que c’est tous les soirs différents en fonction du type de publics, y’a des gens qui vont arriver et qui vont tout de suite rire et donc il faut plutôt les tenir et puis y’a des gens qui ont peur alors il faut plutôt leur dire que ça va bien se passer et puis y’a des publics très mélangé ça c'est systématique, c’est très différent à chaque fois.
Et ce soir vous l’avez senti comment le public ?
Tom Geels et Alice Bogers : Malade, on n’ était pas prêts, on avait oublié. Là c’est l’hiver et donc c’est vrai que ce soir ça toussait beaucoup (rires) !
Propos recueillis par : LESTIN Noa et Axelle Audouin le 6.12.2023
Interview de Coline Rio (à gauche) pour un portrait chinois par Chloé et Elisa de BTS 1 Datr
Concert de Coline Rio au Champilambart le 18 octobre 2022.
Album prévu pour mars 2023.
Le mardi 18 octobre 2022 s’est déroulé le concert de Coline Rio au Champilambart.
Jeune artiste de 25 ans, autrice, compositrice et interprète, elle nous a accordé un moment d’échange après son concert tout en sensibilité
A quelle planète vous identifiez-vous ?
Je m’identifie à la planète bleue, parce que notre planète en fait c’est celle où il y a de la vie, l’eau beaucoup d’eau quand on la regarde de loin.
A quel élément vous identifiez-vous ?
J’ai envie de répondre : l'eau parce que j’adore l’eau mais c’est trop facile… A quel élément je m'identifie, on va dire la terre.
A quelle fleur vous identifiez- vous ?
Alors, j'aime beaucoup le coquelicot, je réfléchis à une fleur qui me parle encore plus que le coquelicot mais c’est lui qui me vient alors je reste dessus.
Si vous étiez un animal vous seriez lequel ?
Alors moi j’adore les ours polaires, je pense que je serais un ours polaire mais bon je suis un peu dans la galère là si je suis un ours polaire mais c’est pas grave c’est pas grave.
Si vous étiez un mouvement artistique ? (Peinture)
Je pense que je serais.. le surréalisme c’est pas mal !
Si vous étiez une chanson de vous ou quelqu'un d'autre ?
Ouah… Si j’étais une chanson alors une chanson que je peux écouter beaucoup ca devrait être une chanson qui m'apaise. C’est pas facile, c’est quand on pose les questions qu’on ne sait plus. Je pense que je serais une chanson de barbara, soleil noir ou septembre elles sont très très belle.
Si vous étiez un instrument ?
Je fais du piano j'adore le piano mais je pense que je serais une guitare, on est plus proche du toucher, ça vibre plus, il n’y a pas les marteaux donc je serais une guitare.
Si vous étiez un personnage de fiction ?
J’adore les Miyazaki ! Donc je vais choisir un personnage dans les Miyasaki.. Ponyo ! Parce qu'elle aime l’eau.
Si vous étiez une couleur ?
Si j’étais une couleur je pense que je serais soit le bleu soit le rouge mais je vais prendre le bleu. Parce que l’eau !
Si vous étiez un film ?
Il faudrait que ce soit un film doux, un de mes films préférés : “La belle verte”de Coline Serreau, il est vraiment agréable, c’est un vieux film (1996) mais c'est hyper actuel sur l’écologie en fait c’est pas mal.
Si vous étiez un jour de la semaine ?
Qu’est ce que je serais en vrai ? J'aime bien le samedi, ça fait du bien le samedi et puis il y a pas de dépression comme le dimanche.
Si vous seriez une boisson ?
Clairement.. Je serais une tisane, une tisane à la menthe poivrée, ça va faire vraiment bobo.
Si vous étiez un dieu ?
Ouah.. Alors là il faut que j’en choisisse un bien. Iemanja, une déesse africaine qui rassure et qui protège.
Propos recueillis par Chloé Dixneuf et Elisa Fraquet
BTS 1 Développement et Animation des Territoires Ruraux
Lycée Charles Péguy - Gorges-Clisson
Tout en richesse et finesse musicale, Coline Rio accompagnée de Cécile Lacharme - son acolyte au violoncelle- nous a proposé un concert électro-pop, le 18 octobre 2022 au Champilambart à Vallet.
La multiplicité des instruments : ukulélé, violoncelle, maracas et piano ont souligné toute la puissance vocale de Coline, puissance douce, poignante, enveloppante qui nous transporte au travers d’elle. Le silence est tel dans la salle que les glissements de ses pas sur la scène, que les ondulations de ses bras, de ses jambes et de l’ensemble de son corps, captivent l’attention du public. Sa voix cristalline nous emporte dans son univers, au-delà de l’histoire de sa vie : le rapport à soi, la nature, l’eau, le bien-être, l’énergie et l’amour.
Jaune, vert, bleu, violet sont les couleurs caractérisant ce moment. Les échantillonneurs accompagnent les deux artistes pendant une heure. Au milieu de toutes ces couleurs, la neutralité de leurs tenues - noires- s’impose ou plutôt s’oppose et dans ce jeu continu de contrastes on perçoit aussi le corps dansant de Coline Rio au milieu de ce fond de scène noir et inanimé. Parmi toute cette neutralité, une touche discrète de rouge parcourt ses lèvres et apparaît comme une lumière à travers la pénombre.
Un arc de cercle harmonieux prend la place principale au centre de la scène avec ces deux jeunes femmes en compagnie de leurs quatre instruments. Sans oublier les chœurs qui rythment et soulignent toutes ces chansons. Ces chœurs qui nous font flotter au-dessus du temps, comme une impression d’un temps en suspension.
Fière d’être là ce soir, soulignée dans une de ses chansons “On m’a dit”, Coline nous communique sa joie de vivre, son histoire, son style, son énergie et son envie de partage. Ce concert est un moment suspendu, plus rien ne compte sauf le décompte des notes cristallines de sa voix. Le public est conquis. Merci pour ce voyage au berceau de ton monde !
Charlène Hedreul et Marion Courtois
Il signe la très belle pièce contemporaine "Winter is coming" vue par les BTS 1 et 3 étudiantes de BTS2 qui ont mené l'interview après la pièce du jeudi 28 avril 2022 au Champilambart de Vallet.
“Winter is coming” :
Interview de GuillaumenLavenant : “J’ai envie que les gens soient émus”
Pari réussi !
Par Clémence, Amandine et OliviaC’est ce jeudi 28 avril, au Champilambart de Vallet, que nous avons eu l’occasion de découvrir la fameuse pièce contemporaine : “Winter is coming” de Guillaume LAVENANT, metteur en scène nantais.
“Jamais de la vie. Jamais de la vie je finis sur un fauteuil en cuir. Je vais pas vieillir, moi. Je serai toujours jeune. Je serai même pas en France d’ailleurs, tu vois. Je serai en voyage, toujours en voyage” nous dit Hervé, jeune étudiant à l' université et l’un des 3 personnages principaux de la pièce.
Nous suivrons ainsi l’histoire de 3 jeunes : Hervé, Raphaëlle et Grégoire, dans leur quotidien et dans l’ évolution et leur parcours de vie. Comment passer de la jeunesse au stade adulte ? Que faire de ses rêves de jeunesse ? Comment la famille nous influence, autant d’interrogations soulevées par cette pièce à la scénographie et à la mise en scène remarquables. Nous avons eu la chance d’interviewer Guillaume Lavenant à l’issue de la représentation :
Comment avez-vous ressenti le public de ce soir?
La salle était complète, il a même fallu rajouter des places devant le premier rang pour les membres proches des comédiens.
Le public de ce soir a été très réceptif, on a senti qu’ils ont beaucoup apprécié notre prestation sur scène. Nous avons aimé jouer ici, c' était très agréable.
Quelle signification a le sable qui tombe du plafond dans votre pièce ?
Le sable peut être interprété de manière différente et personnelle, à chacun de l’interpréter par son point de vue.
Il pouvait représenter le temps qui passe comme un sablier qui laisse le sable tomber, on entre dans les pensées de Hervé qui ne cesse de réfléchir au “pourquoi je dois continuer à vivre ? A quoi cela me sert ? Personne ne m’apprendra les choses mieux que de moi à moi” etc…
Le sable est ensuite aspiré par la femme de ménage, sûrement la signification du temps qui passe encore, on passe à autre chose, comme un bon dans le temps.
Pourquoi et comment avez-vous créé ce décor ?
C’est une collaboration avec la scénographe Lise Abbadie, on a dialogué ensemble pour trouver un espace qui permette de représenter ces lieux fermés que sont le bar, la boite de nuit, l’appartement. On a fait en sorte que ces espaces puissent bouger pour représenter ces différents éléments pour que le spectateur y croie. Donc ce système de rideau qui se lève permet de créer des portes et des murs. Tout est dans le travail artistique.
Quelles émotions avez-vous voulu transmettre via la pièce de théâtre ?
J’ai envie que les gens soient émus, j'ai envie qu’ils soient libres de leurs émotions. Il y a des thèmes dans le spectacle qui me tiennent à cœur qui sont : “qu’est ce qu’on fait dans notre vie quand on est jeune et qu’on vieillit, comment on avance dans la vie, comment perd-on les choses ou comment on les gagne …” C’est ce qui m'intéressait. Pour les émotions c’est vous qui les parcourez, je ne les maîtrise pas mais on a fait en sorte que ça ne soit pas que tragique et que drôle, on a essayé de les mélanger et que ça vous balade à travers différentes émotions.
Pari réussi !
RONCIN Clémence
QUIOT Amandine
BAUDRY Olivia
Le mardi 8 mars, nous entrons dans la salle du Champilambart à Vallet, impatientes de découvrir une nouvelle forme de spectacle vivant : le cirque acrobatique, sur un thème qui nous est connu à tous : l’adolescence. C’est en sortant de la salle des étoiles plein les yeux que nous avons eu la chance de rencontrer Edward Aleman, un des deux metteurs en scène d'Éternels idiots.
Tout d’abord bravo, c’était incroyable ! Qu'avez-vous pensé du public de ce soir ?
Justement j’étais en train d’en discuter avec des personnes du public, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu une salle si pleine ! En plus, on avait une petite complicité avec le public puisque les 200 élèves avec qui on a travaillé ces derniers jours étaient présents dans la salle, c'était chaleureux, on a adoré !
Pourquoi avez-vous choisi le thème de l’adolescence ?
L’idée est plutôt venue comme quelque chose de nostalgique parce que nous sommes loin d’être des adolescents, on a dépassé la trentaine depuis un moment, mais je me suis dit que ça serait intéressant de parler de l’adolescence d’aujourd’hui. Qu’est-ce que font les ados ? A quoi jouent-ils ? C’est quoi leurs centres d’intérêts ? Donc on a commencé à travailler avec les adolescents, en création dans des collèges et lycées. On trouvait ça beau de pouvoir parler de cette adolescence qui est celle d’aujourd’hui et qui n'est pas du tout la même que la nôtre.
Est-ce difficile de travailler à deux en tant que metteur en scène ? Y’a t’il déjà eu des désaccords ?
Oui mais c’est ça qui est bien, c’est des points de vue différents. Finalement les désaccords ne sont pas entre nous, ils sont autour du spectacle. On se met d'accord et finalement c’est le spectacle qui décide, quand on le voit on se dit “ah oui tu avais raison” ou des fois on mixe la pensée mais c’est intéressant la co-création, c’est riche.
Pourquoi avoir intégré la personne qui gère la musique sur la scène et pas en régie ?
C’est aussi un acteur, pour moi toutes les personnes qui sont sur un plateau doivent exister. Sa spécialité n’est pas l’acrobatie mais il monte quand même une colonne à trois et puis il a une physicalité très particulière et pour parler de l’adolescence il faut parler de diversité, de tailles différentes, de morphologies différentes, de couleurs de peau différentes, de genres différents.
En tout cas, on ressent bien la diversité quand on regarde la pièce, le fait que les femmes portent les hommes, c’est beau et très impressionnant de montrer la force des femmes !
Oui c’est ce que je disais à la fin du spectacle : je suis assez fièr de jouer le 8 mars, la journée internationale des droits de la femme !
D'où vous est venue l'idée d’incruster une marelle dans les acrobaties ?
A chaque fois que j’écris un spectacle il y a souvent un texte qui est derrière, j’adore la littérature latino-americaine et il y a un roman de Julio Cortázar qui s’appelle Marelle. La marelle c’est un jeu d’enfant qui est universel. C’est toujours la même chose ça commence à la terre ça finit au ciel pour avancer il faut sauter, il y a de la difficulté, de la concurrence : soit on s’aide, soit on s’aide pas, mais il faut avancer, tu te trompes : tu recommences. Un peu comme la vie, jusqu’au moment où tu arrives au ciel et cette métaphore elle est belle surtout pour l’adolescence où il faut se battre, donc je me suis dis on va mettre une vraie marelle de 5 mètres de haut qui va vers le ciel pour jouer différemment. En plus nous faisons du cirque, il y a le jeu du risque, voilà pourquoi la marelle est si importante !
Propos recueillis par :
LESTIN Noa,
GICQUEL Maëva
“Éternels idiots” après un spectacle de nouveau cirque surprenant, des échanges enrichissants...
Interview du metteur en scène Edward Aleman :
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C’est au Champilambart le vendredi 3 décembre que le groupe DELGRES s’est produit sur scène. Le groupe est un trio : l’un avec une batterie sauvage, l’autre au chant et la guitare et le dernier avec un sousaphone imposant.
C’est avec leur nouvel album “4 AM” et leurs chansons dansantes qu’ils ont su enflammer la scène avec brio. Le public, bien que peu réceptif au début, a fini par abandonner les assises pour venir danser sur le devant de la scène sous un blues-rock caribéen et un chanteur qui sait faire voyager son public grâce à sa voix prenante et entraînante .
Delgrès offre des textes engagés faisant écho à l'esclavagisme, des chansons qu’ils partagent au public par de magnifiques musiques.
Après le concert nous allons à la rencontre du public.
Pour beaucoup d'abonnés du Champilambart, c’est une surprise : “c’est une très bonne découverte, je ne regrette pas d'être venu” , “ c’était un bon concert avec des sonorités très intéressantes” ou bien “ j’ai beaucoup aimé le concert et l’énergie du chanteur et des musiciens”.
Pour d’autres, ce n’est pas une découverte : “c’est la 4e fois qu'on va les voir en concert et c’est toujours aussi génial” ou : “c’est toujours un plaisir de venir les voir en concert même s'il faut faire de la route pour les rencontrer plusieurs fois".
Les avis unanimement enjoués du public reflètent le talent du trio et toute leur énergie déployée dans le concert.
Avis du public recueillis par Albin MERCERON et Florian BASLE en BTS DATR ( Développement et animation des territoires ruraux ).
Article publié le 10/12/2021
Le Champilambart accueillait le célèbre MARC LAVOINE le vendredi 18 Octobre dernier. En effet : “après six ans d’absence, 2018 marquait l’année du grand retour à la musique pour Marc Lavoine”. 1h30 de concert où le chanteur nous interprète les morceaux de son dernier album “Je reviens à toi”. “Seul définitivement” et “Comme je t’aime” retiennent notre attention ainsi que sa nouvelle chanson “ Morceaux d’amour”. Et, bien évidemment, il reprend ses titres à succès “Elle a les yeux revolvers”, “Rue des acacias”, “C’est ça la France”, “Je descends du singe” et bien d‘autres… Entre chaque chanson le chanteur parle à son public, pour introduire la chanson suivante. Le public semble composé de curieux qui souhaitent simplement voir à quoi ressemble un concert de Marc Lavoine mais il est fait pour beaucoup de grands fans qui en sont déjà à leur dizaine de concerts du chanteur.
Nous mêmes, étudiantes, avons beaucoup aimé ce concert, même si ce n’est pas forcément notre génération, nous connaissions la plupart des chansons à succès et certaines de ses récentes. Et lorsque nous ne connaissions pas les morceaux, nous écoutions les paroles avec la joie de la découverte.
Un agréable moment en compagnie d’un célèbre chanteur !
Flora ESNARD, Manon PARNET, Myriam LHOMMEAU, Manon RICHARD. Étudiante de BTS 1DATR au Lycée Charles Peguy de GORGES
Asphalte :
Interview des danseurs
A partir du 10 octobre 2019, la classe de BTS 1 DATR deviendra elle aussi partenaire de la salle de spectacle de Vallet, le Champilambart. Tout au long de la saison culturelle 2019-2020 les étudiants assisteront aux spectacles qui par la suite donneront lieu à l’écriture d’articles de presse publiés sur le site internet du Champilambart. Chaque spectacle sera différent, on retrouvera de la danse, des concerts, des pièces de théâtre ainsi que du cirque. Chacun leur tour, à la fin de chaque performance les étudiants par groupe de trois, seront chargés de faire part de leur ressenti personnel ou encore d’interviewer l’artiste ou les spectateurs après le spectacle. Ce partenariat permet aux étudiants de s’exercer à l’écriture et de s’ouvrir à la culture. Même si on retrouve des têtes d’affiches comme Marc Lavoine et Anne Sylvestre l’enjeu est de taille, car ces articles vont permettre de valoriser les artistes et leur spectacle auprès de potentiels futurs spectateurs.
Laura et Clément. 2.10.2019.