Épitaphe

Passant, arrête ici pour prier un moment,

C’est ce que des vivans les morts peuvent attendre;

    Quand tu seras au monument,

    On aura soin de te le rendre.

SOURCES

A. Jean-Aymar Piganiol de La Force, Nouvelle description de la France [...], 1742, t. I, p. 340


ATTRIBUTION

Piganiol de la Force dit que Quinault a composé cette épitaphe lui-même. Voir aussi É. Gros, Philippe Quinault, p. 176.


NOTE

   Piganiol de la Force donne cette épitaphe dans sa description de l'église Saint-Louis-en-l'Ile : "Philippe Quinault, Auditeur en la Chambre des Comptes, l’un des quarante de l’Academie Françoise, connu & regretté à cause tu talent qu’il avoit pour la Poësie lyrique, mourut le 26. de Novembre 1688. & fut inhumé dans cette Eglise. Comme sa tombe est sans Epitaphe, il est a propos de mettre ici celle qu’il s’étoit composée lui-même, & qu’on a trouvée parmi ses papiers".


   Quinault est mentionné dans la description de cette église de l'édition de 1736 (Paris, Veuve Delaulne), mais sans l'épitaphe : "Antoine Vyon d'Herouval [...] y est enterré ; comme aussi Philippe Quinaut connu & regretté à cause du talent qu'il avoit pour la Poësie Lyrique".