Edelinck
La gravure de Gérard Edelinck (1649-1707) illustre la biographie de Quinault dans Les Hommes illustres de Charles Perrault (1696-1700) ; la planche précède l'entrée sur Quinault, tome I, p. 81-82. On y voit les armoiries achetées par Louise Goujon, la veuve de Quinault, en 1697.
En 1665, Colbert fit venir Edelinck d'Anvers à Paris, où Louis XIV lui donna une pension. Il fut membre de l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture.
Il semble que tous les graveurs cités ci-dessous se sont inspirés de la gravure d'Edelinck, à l'exception possible de Geille (voir plus loin).
Selon le site Hyacinthe-Rigaud.com, la gravure d'Edelinck serait d'après un portrait de Rigaud, de 1687. La ressemblance n'est pas frappante.
Les gravures d' Edelinck, de Desrochers et de Sornique figurent dans la série de grands albums reliés contenant des portraits gravés et provenant du cabinet de gravures constitué par Louis-Philippe, duc d'Orléans puis roi des Français, conservée au château de Versailles.
INV.GRAV.LP 33.105.1 (Edelinck) ; INV.GRAV.LP 33.105.5 (Desrochers) ; INV.GRAV.LP 33.105.3 (Sornique)