Comme l'économie va bien et que les conditions de vie s'améliorent, les gens ont des loisirs.

• Les parcs d'attractions, comme le Parc Belmont à Montréal, sont très fréquentés.

• Les cinémas gagnent en popularité. On peut y regarder les films hollywoodiens comme Zorro.

Les gens vont dans des boîtes de nuit pour danser le fox-trot et le charleston.

Encore, la place des femmes n'est pas égale à celle des hommes. Lorsque les femmes se marient, elles doivent arrêter de travailler et devenir femmes au foyer pour s'occuper de la maison et des enfants. De plus, sur le marché du travail, leur salaire est deux fois plus bas que les hommes pour un même poste.

Des mouvements féministes sont partout. Les femmes s'opposent à la discrimination qu'elles reçoivent. Elles ne veulent pas être traitées différemment des hommes.

En 1918, le gouvernement fédéral (Canada) donne le droit de vote aux femmes. Peu à peu, tous les gouvernements provinciaux donnent eux aussi le droit de vote aux femmes. Par contre, le gouvernement du Québec ne suit pas cette vague. Les femmes n'auront pas le droit de vote avant encore plusieurs années.

Durant les années 1920, la radio était le moyen de communication utilisé. Il y avait des émissions d’information, mais on pouvait aussi écouter des parties du Canadiens ou encore des radio-romans.

La télévision n’existait pas encore.

Comme mentionné plus tôt, l'économie va bien. C’est la FOLIE du marché. Les usines produisent beaucoup et l'énorme quantité de produits entraîne une baisse des prix. L'économie qui va bien fait aussi en sorte que le prix des produits baisse, ce qui engendre l'endettement par crédit. Par le fait même, cela encourage la consommation. C’est le début de la pratique d'acheter maintenant et de payer plus tard. Il ne faut pas oublier aussi que les gens ont été rationnés pendant la guerre qui venait de se terminer.

Les années d’abondance de production auront tout de même eu un effet positif. Au plan technologique, il y a eu de grandes avancées, particulièrement par rapport au réseau électrique. Les années folles ont favorisé la mise en marché de nouveaux appareils ménagers électriques comme le grille-pain, la cafetière, la bouilloire électrique, le réfrigérateur, la machine à coudre, le fer à repasser, la sécheuse, la laveuse et l’aspirateur facilitant ainsi l’exécution des travaux ménagers. Le téléphone aussi fera son émergence.

Les gens de la ville achetaient leurs produits dans des grands magasins, installés le long des rues principales: la rue Sainte-Catherine, à Montréal, ou la rue Saint-Joseph, à Québec. Ces grands magasins comme Eaton, Simpson, Dupuis Frères, Morgan ou Paquet offraient une grande diversité de produits (vêtements, jouets, produits alimentaires, articles ménagers, etc.)

Les catalogues continuent de gagner en popularité. Les catalogues les plus populaires sont ceux des magasins Eaton et Simpson, disponibles en anglais seulement. L’accès à tous ces produits est ainsi facilité dans les régions éloignées, car ils sont livrés par la poste ou par le train.

les catalogues changent la façon de voir la mode. Comme ils ne peuvent pas magasiner en ville, les femmes vivant loin de Montréal regardent les images des catalogues et elles s’inspirent des modèles pour se fabriquer des vêtements.

Évidemment, les gens vivant à la campagne ont encore accès aux produits du magasin général, mais les vêtements vendus sont moins tendance que ceux des grands magasins.