cr-26-11-2017

Compte rendu de la sortie aux Saints de Glace le 26-11-2017

Participants : Brice Chiron (organisateur), Camille, Bruno (du Gard), Loïc (de la Grave), Pascal Grenet dit « Luccio » et Frédéric Pétrot (rédacteur du CR).

Rendez-vous au parking de Sassenage à 8h pour monter sur le Vercors. Olivier Guille est gentiment venu apporter le matos utilisé samedi pour les participants qui en sont dépourvus. La montée sur le Vercors se passe sans soucis, sauf que ne sachant plus comment aller au trou qui souffle (no comment), je laisse Camille, étonnée, me doubler sur la fin. La route des feuilles est close, on s’harnache donc en bas. Bruno a oublié ses bottes, mais tout va bien, il a des sortes de ballerines qui sont tout à fait adaptées à un trou humide, et quasi aucun des jeunes n’a de gants, ce sont des warriors. Nous sommes à l’entrée du trou sur le coup de 9h30.

Le trou étant équipé, la descente est relativement rapide, mais sans plus, car nous prenons des photos au fur et à mesure. Même lorsqu’on cherche à faire simple, ça prend du temps.

Nous prenons pied dans la salle Hydrokarst vers 11h, puis allons nous balader vers le siphon. Nous prenons ensuite la direction du haut de la salle pour atteindre la salle du soupirail, salle de bien belles dimensions il faut le dire. Nous cassons la croûte, il est un peu plus de 11h30 (dixit mon appareil photo qui dit 12h30, mais nous soupçonnons qu’il soit encore réglé sur l’heure d’été). Les jeunes ont prévu large, du style 1 kilo de salade de riz par tête. On peut prendre la crue et tenir trois jours, c’est rassurant ! Comme il n’est pas bien tard, direction le soupirail, qui s’ouvre au pied d’une méduse inratable. La suite est le réseau des marmites, dans lequel nous faisons quelques photos, puis nous attaquons un parcours à travers des galeries ébouleuses gigantesques. Je passe devant sans traîner, Loïc me marque à la culotte. Il s’arrête un instant pour attendre ses petits camarades lorsque j’arrive au niveau d’un planché stalagmitique (ou équivalent, j’ai raté l’épreuve de géologie, …) dont j’ai un vague souvenir qu’il amène à la salle de la conciergerie. Bingo ! Il est 12h30 lorsque les djeunes me rejoignent, m’informant que Pascal, un peu las, a décidé de faire demi-tour. C’est un grand garçon, je ne suis pas inquiet, mais j’ai eu le temps de prendre mes quelques photos, alors je plie les gaules et je prends aussi le chemin du retour, pendant que la jeunesse fait le tour de la salle.

Je rejoins Pascal et nous atteignons rapidement la galerie des Marmites. Loïc nous rejoint juste après que nous ayons monté le petit ressaut qui coupe la galerie en son milieu, mais il a de l’avance sur les suivants et les attend donc alors que Pascal et moi continuons la montée.

Après la remontée du puits de la salle Hydrokarst se trouve la remontée d’une sorte de toboggan. Il faut être attentif lorsque l’on quitte le méandre, car naturellement on irait tout droit, alors qu’il faut faire demi-tour et remonter. Il y a des flèches, et je me souviens parfaitement du petit pas que j’ai fait à la descente, donc c’est bien par là. La suite se fait gentiment, en remontant à notre rythme de vieux croûtons, et nous arrivons en bas des puits d’entrée sur le coup de 14h15. Nous décidons de patienter là car il ne fait aucun doute qu’il pèle dehors, alors autant attendre nos petits camarades dans cette salle à la température plus clémente. J’enfile une petite laine apportée au cas où, Pascal enfile son bonnet, et nous passons en mode « basse consommation ». Après un petit quart d’heure, des frottements se font entendre, et Camille et Brice arrivent. Loïc déséquipe et Bruno supervise, ils ne sont pas loin derrière. Nous remontons donc le puits, et décidons de nouveau d’attendre dans la salle d’entrée. La température a bien chuté, et il y a du courant d’air bien frais, à dire vrai. Nous nous mettons de nouveau en boule en attendant que Camille arrive, ce qui nous semble relativement long, mais les minutes ne passent pas à la même vitesse suivant qu’il fait chaud ou froid. Nous partons alors pour la voiture, tout le monde étant à 5 minutes de la sortie, car j’ai les mains gelées et je n’arrive pas à les réchauffer, même à grand coup de moulinets.

Il est 15h45 lorsque nous sommes à peu près de nouveau en civil dans des fringues chaudes, ce qui est très appréciable ! 10 minutes après, nos jeunes amis sont là. En vieux mal élevés, nous nous enquérons de savoir si ça les dérange qu’on les abandonne maintenant, car Pascal à un copain qui n’habite pas loin, que je n’ai pas vu depuis une douzaine d’années, qui nous a préparé un petit café qui sera le bien venu !


Lien vers les photos (Pascal chef éclairagiste, Frédéric au déclencheur) : ici