RDV au Club ce samedi 5 octobre pour les JNSC 2024.
Il y a 6 inscrits pour la sortie, ce qui est une bonne jauge étant donnée la configuration de la grotte du Curé.
Nous partons vers 8h40 le temps de choisir les bottes, casques et combinaisons pour les participants, mais surtout le temps que Maël arrive, rendons à César ce qui est à César !
Nous sommes au parking du ruisseau du Vivier 1h après, mais des engins de chantier y sont stockés pour des travaux de sécurisation des falaises, et le parking suivant est déjà squatté par des autos. Demi-tour donc, et nous nous garons 3 virages plus loin sur un petit parking encore pas trop distant.
Tout le monde s'équipe gentiment, et nous prenons la direction du trou. Il y a une corde en place sur la main courant qui sécurise l'accès, et il y a donc des pélos sous terre. Je pense que ce sont nos collègues de Villeurbanne qui m'ont prévenu de leur présence possible. Nous équipons à notre tour rapidement, et attaquons la galerie principale. Les participants sont sportifs et la troupe progresse bien. Il y a parfois une hésitation devant l'étroitesse de certains passages, mais rien d'insurmontable. Nous croisons des Lyonnais (francs tireurs mais équipé tout à fait comme il faut) au niveau de la grosse bassine à contourner par la droite. Ce sont donc les propriétaires de la corde extérieure. Nous causons trente secondes et attaquons la petite descente vers le "bain". Tout le monde (sauf moi) se rempli au moins une botte dans la petite bassine surbaissée, mais ça ne refroidi personne. Arrivé à la rivière, je constate qu'elle est plutôt basse par rapport à mes souvenirs, mais elle fait un beau bruit d'eau tout de même.
Nous allons jusqu'au puits siphonnant dont le niveau est assez bas, mais ne l'équipons pas. Faire un aller/retour prendrait trop de temps sans grand intérêt.En revanche, nous montons sur la petite main courante (ou plus précisément nous tractons nos initiés car ça fait gagner beaucoup de temps) et rejoignons la salle de laquelle part les rappels. Nous en profitons pour escalader la coulée stalagmitique qui mène a un boyasson infâme rempli de mondmilch que nous nous sommes promis d'aller topoter avec Olivier (il est absent de la synthèse de Benoît Urruty, et nous l'avions trouvé -- pas découvert, il est connu depuis toujours -- lors d'une visite avec Benoît T.). Deux jeunes motivés vont s’emplâtrer dans la fange et ressortent bien cracra. Nous équipons en fixe sachant que nous revenons demain, et faisons descendre le groupe qui se débrouille très bien. Le retour est rapide, toujours aussi humide dans le passage bas, mais c'est pour la bonne cause. On se retrouve dehors à peu près 2h30 après être entrés, ce qui est tout à fait honorable. Un bout de l'équipe fait un petit demi-tour car l'un des participants a oublié son sac (sombre) dans le trou, quand on n'a pas de tête il faut avoir des jambes ! On se retrouve peu de temps après aux voitures, on lavera le matos demain. Retour à La Tronche vers 15h30.
J'arrive chez moi pour me garer et je vois que ma fille a tenté de m'appeler. Oups, ça ne lui arrive pas souvent. Verdict: elle s'est vraisemblablement "fait" les ligaments croisés lors d'un mouvement de parkour (c'était une rencontre féminine Women in Motion ce week-end, organisé par son club l'AGP). Bref, je prends le temps de mettre les combis à sécher pour que nos participants de demain soient au sec et je pars ensuite la récupérer aux urgences de la clinique des cèdres. Et on dit que la spéléo c'est dangereux !
Les photos sont là : https://photos.app.goo.gl/87s3AvLvdG7iMxGW7