Vitraux

Saint genis les Ollières

Notre église comporte de très beaux vitraux que nous vous invitons à découvrir.

Christ en Croix

Le vitrail central dans le chœur représente Jésus mort sur la croix. Jean 19, 33-34: ”S’étant approché de Jésus et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance et aussitôt il sortit du sang et de l’eau”.

En fond, un ciel chargé, “depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre” (Matthieu, Marc et Luc).

Par contre une verdure accueillante rempli le bas du vitrail avec en arrière plan une ville avec des bâtiments élevés, Jérusalem.

En haut de la croix, une inscription en initiales: INRI (Jésus de Nazareth, roi des Juifs).

Ce vitrail a subi des dégradations à la suite d’un violent orage, à la fin des années 70. Le visage du crucifié a été très endommagé. Le vitrail a été entièrement déposé, et confié à un atelier du quartier Saint Georges pour restauration.

Marie

Trois vitraux parlent de Marie dans notre église:

- Notre Dame de Lourdes, avec une grande ceinture bleue, les mains jointes, portant un chapelet au bras droit.

- La Dame de l’Apocalypse: “Un grand signe apparut au ciel : c'est une Femme ! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement” (Apocalypse chapitre 12 verset 1 ).

La femme, mère de l'enfant mâle (cf. Ap 12,1), ne peut être que Marie, la mère du Christ

- Spes nostra, “Notre espérance”, l’un des nombreux titres de gloire de Marie, repris du “Salve Regina”

Salve, Regina, mater misericordiae, vita dulcedo et spes nostra, salve. Ad te clamamus, exules fílii Evae.

Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Jesum, benedíctum fructum ventris tui, nobis post hoc exsílium ostende

O clemens, o pia, o dulcis Virgo María.

Ce vitrail a été offert à notre église par les familles Chirat et veuve Gayet.


Saint Joseph

Epoux de Marie

"C'était un juste" selon l'évangile de saint Matthieu,

Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle.

Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.

Il croit et fait ce que Dieu lui dit. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père .

Les Orientaux honorent saint Joseph depuis toujours. Les Latins l'ont méconnu longtemps.



Saint Pierre

Simon, nommé Pierre par Jésus, est originaire de Bethsaïde en Galilée, pêcheur et disciple de Jean le Baptiste, il semble être marié (Mt 8, 14) et assurer la direction du groupe.

La tradition veut qu'il soit mort par crucifiement la tête en bas à Rome.

Le vitrail présente Saint Pierre détenant les clefs du Royaume de Dieu.

Le Christ, élevant saint Pierre au rang de premier apôtre, lui dira : "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église. Je te donnerai les clés du royaume des cieux et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux". (Evangile selon Matthieu : 16, 18-20)

Mentionné par Paul en tant que "Képhas" (1 Co 1. 12; 3, 22; 9. 5; 15. 5; Ga l, 18; 2, 9.11.14) ou « Pierre» (Ga 2, 7.8). L'auteur de 1 P se réclame de son nom « Pierre» (




Saint Jean

Jean, est le fils de Zébédée, le frère de Jacques. Après la mort et la résurection de Jésus il aurait vécu à Éphèse en compagnie de Marie.

Jean est le plus jeune des douze apôtres de Jésus.

On l'appelle Jean l'Apôtre ou Jean l'Évangéliste pour le distinguer de Jean le Baptiste.

On lui attribue l'Évangile qui porte son nom ainsi que le Livre de l'Apocalypse.

Le vitrail représente Jean portant le livre de l’Evangile.

Tous les vitraux de notre église ont été donnés par des familles de la paroisse. Ce vitrail porte l’indication des donateurs: “Don de la famille Dumas”.



Saint Genis

Saint Genies de Mercoeur donna son nom à notre commune et à notre paroisse.Le nom de St Genis les Ollières apparaît au IXème siècle dans une généalogie de la maison de MERCOEUR.

En 984, St Genis les Ollières est cité parmi les possessions de l'église de Lyon.

Saint Genest ou Génis ou Genès fut évêque de Lyon (+ 678)

Evêque de Lyon, il avait été prieur de l'abbaye de Fontenelle et aumônier de sainte Bathilde, épouse du roi franc Clovis II. Devenu ministre royal lors de la régence de sainte Bathilde, il revint dans son diocèse qu'il gouverna "avec toute la vigilance et la charité d'un bon pasteur".

Plusieurs localités se sont placées sous son patronage : Saint Genis l'Argentière-69610, Saint Genis-Laval-69230, et plusieurs autres dans les départements du Rhône et de l'Ain.

Par contre le saint patron de notre paroisse n’est pas Saint Genis mais Saint Barthélémy.


Saint Barthélémy

Apôtre, originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de Philippe, qui vint l'évangéliser.

Barthélémy est le Saint Patron de notre Paroisse.

“Un autel, costé de l’évangile, fut construit vers 1650 en l’honneur de St Barthélémy et de Ste Pétronille".

St Barthélemy est le saint patron des tanneurs et l’on sait combien la paroisse de Saint-Genis-les-Ollières fut offerte à l’artisanat des tanneurs. D’ailleurs, l’église paroissiale elle-même est l’église St Barthélémy, ce qui montre l’attachement à ce saint. Ce saint est fêté le 24 août.

Le cas de Ste Pétronille est plus passionnant à évoquer. Dès l’époque mérovingienne, les princes francs eurent une fervente dévotion envers Ste Pétronille.

L’attachement des Mercoeur à la vénération de Ste Pétronille dut conduire déjà aux époques les plus anciennes à la fondation en notre paroisse d’autels à la gloire de St Genis et de Ste Pétronille, le premier, rappelons-le, Genis de Mercoeur, ayant été évêque de Lyon (décédé le 1er novembre 678)” (texte de 1658)




Saint André

Apôtre et martyr (+ 62)

Il était de Bethsaïde en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Pierre, il vivait de la pêche. Il avait entendu la prédication de Jean le Baptiste, et était devenu l'un de ses disciples. Aussi, quand il l'entendit désigner Jésus : " Voici l'agneau de Dieu ", il le suivit pour ne plus le quitter. Dès cet appel, André devient apôtre. Il rencontre son frère Pierre et l'amène à Jésus.

La tradition nous apprend qu’après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu'au Pont-Euxin.

Des sources tardives font état de son supplice à Patras en Grèce.

Il fut lié à une croix d'une forme particulière, appelée depuis croix de Saint-André.







Sainte Thérèse

Situé au fond, à droite de notre église de Saint- Genis-les- Ollières ce vitrail représente SAINTE THERESE appelée aussi de LISIEUX ou de la SAINTE FACE.

Arrêtez-vous un instant pour méditer et pour admirer sa beauté, ses couleurs, décidément : notre église contient de belles œuvres.

Thérèse est en habit du Carmel. Elle porte dans ses bras une croix et une brassée de roses. En bas à droite du vitrail on lit la mention “Autorisation du Carmel”, autorisation donnée pour la représentation de Thérèse sans doute d’après photo (elle est ici très ressemblante aux photographies qui existent d’elle)






Saint curé d’Ars

Le saint patron des curés est représenté dans notre église de Saint Genis les Ollières par un splendide vitrail dans la nef gauche, à coté de l'orgue. Prenez le temps de l'admirer ! Les couleurs principales sont lumineuses : rouge, bleu, blanc,… et lorsque un rayon de soleil venu de l'extérieur luit, Dieu semble rendre hommage à Jean Marie VIANNEY.

Né le 8 mai 1796 à Dardilly (Rhône), il meurt le 4 août 1859 . Originaire d'une famille de cultivateurs Jean Marie VIANNEY est ordonné prêtre en 1815 il devient vicaire d'Ecully. En 1818 il est envoyé à ARS.

Il réveille la foi de ses paroissiens.

Canonisé en 1925 par Pie IX, il est proclamé en 1929 Saint patron des curés.