Wadi Dab'Ayn

On abandonne le beau wadi Fazah, impatients de découvrir le prochain wadi : ces wadi sont vraiment des axes de communication à travers la montagne escarpée. Pour passer de l'un à l'autre, il faut redescendre dans la plaine côtière de la Batinah, très industrialisée autour de Sohar. Plus au Nord, ça va mieux.

Nous remontons le wadi jusqu'au village quasi-abandonné de Bat : les jardins et la palmeraie sont encore cultivés.

Et il y a même une toute petite mosquée! Nous nous garons à proximité puis remontons la vallée à pied, d'abord sur une mauvaise piste puis sur un sentier de chèvres.

Si quelqu'un sait quelles sont ces céréales?

Nous parvenons à ce qui ressemble à une mini-oasis. Une retenue d'eau a été aménagée mais son niveau est trop bas pour alimenter le wadi de l'adret.

Sur le versant exposé au sud, sans eau, la palmeraie a disparu.

Un peu plus bas, une autre retenue alimente efficacement le falaj de l'ubac. 

On en profite pour y faire une petite trempette!

Puis nous redescendons par le falaj et la palmeraie

Quel savoir faire et quel soin méticuleux pour créer ces miniparcelles où l'eau doit ruisseler assez vite mais pas trop jusqu'à la suivante!

En redescendant du village de Bat, nous prenons à G la piste qui passe près de cette rivière blanche. 24°31'42.6734" N 56°17'9.9564" E

Piqués par la curiosité, nous poursuivons sur cette piste sur quelques km, au fond du wadi parfois très encaissé et où l'eau réapparait de temps en temps : très beau et très ludique!

EN décembre, le soleil n'atteint pas vraiment le zénith et on trouve assez facilement de l'ombre.

Quand nous repassons près du bassin attenant à la rivière blanche, je vois des turbulences troubler sa surface : une source à presque 40°C alimente la bassin : trop chaud pour moi!