AVFIN - 2023-08 Croyances et pratiques dermatologues

Croyances et pratiques de conseil chez les dermatologues concernant les effets sexuels et autres effets indésirables du ﬁnastéride

Publiée le 4 août 2023

Auteurs : Michael S. Irwig (1,2), Jessika Sanz (3,4), Deborah Lin (5), Nicholas Tan (3,6) and Erica Dommasch (1,3,6)

(1) École de médecine de Harvard, Boston, MA, États-Unis. (2) Division d'endocrinologie, Beth Israel Deaconess Medical Center, Boston, MA, États-Unis. (3) Fenway Health, Boston, MA, États-Unis. (4) New York Institute College of Osteopathic Medicine, Jonesboro, AR, États-Unis. (5) Université de Miami Miller School of Medicine, Miami, FL, États-Unis. (6) Département de dermatologie, Beth Israel Deaconess Medical Center, Boston, MA, États-Unis. ✉email : mirwig@bidmc.harvard.edu

Lien vers l'original en anglais : ici ou là

Traduction complète en français : ici

Résumé (traduction de l'original en anglais)

Le finastéride peut provoquer une baisse de la libido et des troubles de l'érection. La notice du finastéride mentionne également des réactions post-commercialisation de troubles sexuels qui ont persisté après l'arrêt du traitement, ainsi que des cas de stérilité masculine et de dépression. L'objectif de cette étude était d'évaluer les croyances et les pratiques de conseil des dermatologues concernant les effets indésirables du finastéride. Des questionnaires papier anonymes ont été distribués personnellement à 122 participants à deux grandes réunions annuelles de dermatologie. Le taux de participation a été de 82 %, dont 47 % de femmes et 77 % de résidents des États-Unis. 51 % des personnes interrogées pensaient que le finastéride pouvait provoquer des effets secondaires sexuels et 18 % pensaient qu'il pouvait provoquer des effets secondaires sexuels persistants. Moins d'un quart des personnes interrogées pensaient que le finastéride pouvait provoquer une dépression ou une diminution du nombre de spermatozoïdes. Lors de l'instauration du finastéride, 69 % des répondants ont conseillé au moins la moitié de leurs patients sur les effets secondaires sexuels potentiels, 52 % sur les effets secondaires sexuels persistants et 30 % sur la dépression. Cette étude met en évidence la nécessité d'une plus grande sensibilisation aux effets indésirables potentiels du finastéride et identifie les possibilités d'amélioration des pratiques de conseil qui reflètent la notice du finastéride.

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