J’AI VU TANT DE JEUNES HOMMES DONT LA VIE A ETE DETRUITE PAR LE FINASTERIDE (PROPECIA)
La Lettre No 5 du 12 octobre 2018
La Lettre No 5 du 12 octobre 2018
Quand les institutions tardent à réagir, le Docteur RYNNE tente de faire passer son message sur les réseaux sociaux :
« J’ai vu tant de jeunes hommes dont la vie a été détruite par le finastéride (Propecia), c’est un médicament super toxique ».
Pourtant les alertes ne manquent pas : juin 2018, l’Agence Européenne de Santé (EMA) demande que le risque d’anxiété soit ajouté à la notice du médicament ; juillet 2018, en Allemagne l'Institut Fédéral des Médicaments et des Dispositifs médicaux (BfArM) avertit que les dysfonctionnements sexuels peuvent durer plus de 10 ans après l’arrêt du traitement, et l’Agence de Santé Canadienne signale que les troubles musculaires induits sont rarement réversibles.
Les études scientifiques se succèdent et confirment la toxicité du finastéride. Dernière en date, le travail mené par l’équipe du professeur Melcangi de Milan sur une population de rats mâles confirme les altérations endocriniennes consécutives à l’exposition au finastéride, avec son cortège de troubles sexuels et psychiatriques subsistant même après l’arrêt du traitement. Elle conclut en outre au lien entre ces troubles et la modification du microbiote intestinal, symptôme apparaissant précisément dans les analyses réalisées par les victimes du finastéride.
Cependant les autorités de santé persistent à défendre leur vision d’un médicament dont le bénéfice ( pour les patients.. ? ) justifie le maintien sur le marché.
Avant de prendre du finastéride, ils étaient tous en bonne santé (les prénoms ont été changés) :
Dans son communiqué de presse du 3 septembre 2018, la ministre de la santé s’engage sur l’écoute des patients et à ce que les « signaux faibles d’alerte » soient pris en compte dans le système de pharmacovigilance.
Les alertes répétées sur le finastéride, ce cortège de vies détruites pouvant aboutir au suicide, est-ce un signal faible ou un signal fort ?
Sylviane Mathieu
Présidente de l’AVFIN