AEJJR Good Morning

Éditorial de février 2023

Bonjour chers amis et camarades de l’AEJJR,

Le temps passe très vite. Nous voilà à l’année Quý Mão, plus ou moins soixante ans depuis que nous avons commencé à ouvrir les yeux sur la vraie vie.

Que cette Année du Chat d’eau (à usage) vous soit propice ! Que la Santé soit avec vous ! Que le Bonheur la soutienne ! Que la Sérénité l’orne ! 

Désormais, cet éditorial mettra plus l’accent sur les évènements en cours de la vie réelle.  Ce ne sera plus une énumération explicative du sommaire.

Avec l’arrivée de l’année Quý Mão le 22 janvier, celle-ci est le sujet de deux articles de ce numéro. Le premier explique pourquoi c’est l’année du Chat chez les Vietnamiens et pas du Lapin que fêtent la Chine et le monde asiatique ayant adopté le système du zodiaque chinois. Le second revient 60 ans en arrière, l’année Quý Mão 1963, qui vit une série d’évènements qui allaient précipiter le Việt Nam du Sud dans une période d’extrême instabilité et le plonger profondément dans la guerre.

En France, ce début de février 2023 est marqué par des manifestations contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Ici on ne s’assure pas sa retraite en économisant et en investissant son argent. C’est avec l’argent de ceux qui travaillent que sont constituées les pensions de ceux qui sont à la retraite. L’équilibre du système est malmené lorsque ceux qui cotisent ne travaillent pas assez longtemps ou bien lorsque le nombre de retraités croit beaucoup par rapport à ceux qui cotisent. Le système actuel permet des inégalités telles que les “régimes spéciauxˮ établis dans le passé qui ne sont plus d’actualité pour la plupart ou la méthode de calcul des pensions des fonctionnaires qui est différente de celle pour les salariés du secteur privé. Comment ceux qui travaillent doivent-ils contribuer à la caisse commune et jusqu’à quand ils peuvent prendre leur propre retraite, telles sont les questions auxquelles une réponse satisfaisante pour tous est recherchée. Et cela est complexe et pas du tout évident. Il y aura toujours des mécontents. Cela n'empêche, si les cotisants refusent de travailler longtemps – jusqu’à 64 ans comme préconisé par le gouvernement, comparé à 67 ans accepté dans d’autres pays d‘Europe -, lorsqu’ils seront eux-mêmes à la retraite, le système leur permettra-t-il le bénéfice de pensions au niveau qu’ils auraient voulu avoir ?  

Mến chào các bạn, hẹn gặp lai kỳ sau.

Et n’oubliez pas de m’envoyer vos œuvres.

Nguyễn Ngọc Châu (JJR62)