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SUDPTT59 / Orange DT & SI

Irrégulomadaire


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SUDPTT 44/85

L'irrégulomadaire* n°23 



NAO : Nouvelle Augmentation Obscure !

Un accord salarial a été signé en 2025 par les seuls syndicats CFDT et CFE-CGC après quatre années sur 5 de décisions unilatérales (un seul accord en 2023). On pourrait imaginer une nette progression des mesures salariales, il n’en est rien. Au contraire, cet accord entérine des reculs majeurs pour nombre de dispositions. Il acte en premier lieu un budget global toujours moins disant, 2,2% (3% en 2024) de la masse salariale en deçà d’autres grandes entreprises : Bouygues +3%, EDF +2,7%, Total +2,8%... Il confirme également le règne de l’individualisation, et pour la première fois la disparition des dispositions spécifiques de correction des inégalités salariales pour les femmes.


Les principales mesures sont :

- Pour les salarié.es de B à F et pour les fonctionnaires classes III et IV : 600€ bruts annuels pour les salaires inférieurs à 35000€ (1100€ en 2024). L’absence de garantie collective au dessus de ce seuil a marqué une rupture en 2024, par décision unilatérale, mais se voit confirmer là, dans un accord. Le budget consacré aux mesures individuelles sera de 0,7% pour les salarié.es de B à D (1% en 2024), 1,9% de Dbis à F (2,1% en 2024) . Depuis 2022, les mesures individuelles ne sont plus encadrées, ce qui permet à l’entreprise d’aggraver encore le creusement des écarts salariaux.

- Pour les fonctionnaires de classe I et II (B à D), 400€ bruts annuels, 100€ au titre de compensation de la disparition de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA), soit 500€ annuels.

- Les promotions seront à nouveau peau de chagrin perdues dans un budget global 2025 qui chute à 0,3% des salaires (0,4% en 2024) accompagnant mobilités et parcours professionnels en plus des promotions. La promotion, quand elle existe, se traduit par une augmentation minimale de 4% (avec 1200€ annuels mini), de 7% avec mini 2400€ bruts annuels en cas d’accès au niveau DBis/III.2.

Cet accord 2025 crée un incroyable précédent : la disparition d’un budget spécifique visant à assurer l’égalité femmes- hommes. En dehors du monde, l’entreprise Orange considère désormais que les inégalités femmes hommes seraient résiduelles sic ! L’accord 2025 valide donc la disparition d’un budget dédié. Seul un budget de 0,05% de la masse salariale sera dédié à d’éventuelles corrections d’écarts salariaux (soit 1 500 000€) . Sous la seule responsabilité managériale et RH, c’est pratique avec comme seule contrainte que le taux de féminisation de cette mesure soit équivalent au taux de féminisation de l’établissement. Outre que ce dispositif enterre les orientations de l’entreprise en matière d’égalité femmes-hommes prises depuis des années, l’absence de cadre précis permettant de déterminer en quoi consiste une situation de correction salariale laisse le champ libre à l’arbitraire et aux inégalités entre les établissements.

Retour sur l’enquête SECAFI

 

L’enquête indépendante SECAFI, menée tous les 3 ans et adressée à l’ensemble des salarié-e-s d’Orange, établit un baromètre des ressentis concernant les conditions de travail internes. La participation des salarié-e-s à cette enquête augmente à chaque édition, ce qui exprime une préoccupation croissante pour ce sujet.

Sans surprise, l’effectif subit une érosion importante, 66942 au moment de l’enquête il y a plus de 3 ans, aujourd’hui 53426 (dont un peu plus de 10000 fonctionnaires).

Des items s’améliorent depuis les dernières enquêtes, c’est notable pour ceux concernant la qualité des relations clientèle, la régularité des réunions d’équipe, les injonctions contradictoires de la part du management… qui seraient dont apparemment un peu moins contradictoires… Pour autant, il est à noter que les écarts de chiffres dans les enquêtes successives sont plus significatifs sur les dégradations que les améliorations.

L’item « conflits de valeur » baisse fortement sous l’effet de la réduction de la fierté d’appartenance (qui reste néanmoins positive). Cet item enregistre la plus forte dégradation depuis 2012.


L’augmentation de l’insécurité professionnelle, déjà observée en 2021, s’accentue, avec la moitié de l’effectif qui considère que sa sécurité d’emploi est menacée ; 67% considère être en train de vivre ou s'attend à vivre un changement indésirable dans sa situation de travail (tous les périmètres DOGO et DN sont unanimes sur ces questions).

Les évolutions technologiques et la capacité à « remplacer des tâches » en ajoutent à cette inquiétude.

De fait, le 1er plan de départ volontaire à SCE a marqué les esprits et entaché la volonté de recommander l’entreprise à son entourage, indicateur qui continue de baisser aussi.

Concernant l’intensité du travail, si l’automatisation et le offshoring sont en œuvre, ils ne fonctionnent pas toujours. Avec les départs en TPS, des équipes ou des personnes sont en difficultés pour assumer la charge de travail. A cela s’ajoute parfois une complexité interne et des problèmes de coopération entre services, aspects sur lesquels on enregistre une dégradation.

L’enquête met en lumière le manque d’accompagnement lors des réorganisations plus nombreuses, avec le sentiment accentué que les avis exprimés par les salarié-es et les représentant-e-s du personnel ne sont pas pris en compte !

A la question ouverte, on constate une nette augmentation des participant-e-s et de la longueur des interventions, qui révèlent un fort besoin de s’exprimer et d’être écouté.

En conclusion, cette enquête indépendante exprime un réel désenchantement des salarié-e-s, bien loin des retours auto-satisfaits de l’enquête Voice Up diligentée par l’entreprise. 

Si vous voulez vous faire votre propre idée, cliquez ici pour accéder à la synthèse du rapport SECAFI.




Accord GEPP : No Future ?!

Après plusieurs mois de négociation, l’accord GEPP sur la gestion des emplois et les parcours professionnels, incluant un nouveau dispositif de Temps Partiel Seniors, a finalement été signé par la CFE-CGC, la CFDT et la CGT. Son coût, évalué à 1,5 milliards d’euros, est similaire à celui du précédent accord jugé pourtant par la direction bien trop coûteux !

Depuis 2010, à la suite des différents accords intergénérationnels et les dispositifs TPS, c’est plus de 40 000 salarié-es qui ont quitté le Groupe. Avec ce nouvel accord, combien serons-nous encore à l’horizon 2030 ?

Ce n’est pas le peu de recrutements qui va compenser les départs puisque l’accord n’en prévoit que 6000 dont plus de 80% dans les filiales (avec une convention collective moins disante), sur des métiers tels que l’IA, la DATA ou la Cyberdéfense, et seulement 20% à la maison mère.

Pour rappel, 32,3 % des effectifs avaient plus de 55 ans début 2024. La trajectoire naturelle des emplois, combinant l’effet d’âge et les départs en retraite, en y ajoutant ceux générés par le nouveau TPS, pourrait ramener la population de la maison mère à 35 000 salarié-es à l’horizon 2030. Une véritable déflation qu’on pourrait même qualifier de plan social déguisé !

Mais l’accord GEPP signé ne contient pas que des mesures de départs anticipées. Le volet TPS n’est que la face visible d’un immense iceberg.

En matière d’emplois Orange va devenir le Titanic des Télécoms !

Combien serons-nous parmi les rescapés ?

Cet accord est présenté comme un outil d’anticipation des besoins de l’entreprise. La gestion des métiers dits « en décroissance » masque des suppressions d’emplois planifiées, déguisées en reconversion « volontaires ». La notion « d’employabilité », tant décriée sous les années Lombard, va de nouveau apparaître avec le déploiement de l’IA générative. Orange prétend que l’IAG aurait déjà généré des centaines de millions d’euros de valeur en 2024 et en attend bien plus pour l’avenir. Prochainement, Orange va redéployer le Perspective Tour sur les sites du Grand Ouest. Les dispositifs de l’accord GEPP pour accompagner les mobilités, avec primes à l’appui, y seront présentés.

Nous avons pu mesurer à quel point les salarié-es ont mal vécu le dernier Perspective Tour à l’automne 2024. On nous parle de métiers en décroissance, d’autres à l’équilibre, puis de ceux qui seraient émergents. On nous parle de l’IA, de la DATA, de la Cyberdéfense. On nous promet une nouvelle organisation avec des mobilités accompagnées par des mesures financières. Mais quelle est la différence entre la mobilité « forcée » des années Lombard et la mobilité « accompagnée » de Heydemann si notre site ferme et qu’il faut aller chercher un emploi à plus de 100 km ? Ce Perspective Tour est une stratégie de communication destinée à masquer les véritables objectifs. Les primes de mobilité ou de reconversion vont servir à acheter le consentement des collègues à des conditions de travail dégradées.

Mais pas d’inquiétude, si votre avenir n’est plus chez Orange, l’accord GEPP prévoit d’autres dispositifs pour vous accompagner vers la sortie : le Projet Personnel Accompagné (PPA) pour exercer une activité dans une autre entreprise, l’Essaimage pour s’engager dans une création ou reprise d’entreprise, ou encore le temps de Respiration pour faire une pause rémunérée et s’enrichir de nouvelles expériences. Et enfin le petit dernier, le Congé de mobilité, réservé aux métiers en décroissance, pour une création ou activité professionnelle dans une autre entreprise, ou pour une formation de reconversion hors du Groupe Orange, enfin peu importe dirait-on, mais quelque chose qui vous fasse partir loin surtout, et sans possibilité de retour.

Vous l’avez compris, SUD considère ce nouvel accord GEPP comme un véritable permis de dégager d’Orange, avec une logique implacable d’optimisation des coûts et de flexibilisation à l’extrême.

SUD revendique la ré-internalisation des emplois sous-traités, une charge de travail adaptée qui respecte le bien être de chacune et chacun, une reconnaissance du travail par une revalorisation des salaires, des garanties de préservation des métiers, des emplois, des sites, et à minima 1 recrutement pour 1 départ pour la maison mère.

L'irrégulomadaire* n°22 

Bonjour à toutes et tous,

Chaque année, le 8 mars est un combat universel, une journée de sensibilisation et de mobilisation pour dénoncer et lutter contre les discriminations, les inégalités et les violences patriarcales vécues par les femmes. 

Samedi 8 mars 2025, la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes aura pour thème « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».

Un peu d’histoire : la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes trouve ses origines dans l’histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe. Dès 1909, sous l’impulsion des Américaines socialistes, les États-Unis décident d’organiser chaque dernier dimanche du mois de février, le National Woman’s Day, qui célèbre l’égalité des droits civiques 

La Russie, quant à elle, fête deux années de suite la Journée internationale des ouvrières, le 3 mars 1913 puis le 8 mars 1914. Toujours en Russie, le 8 mars 1917 des femmes manifestent dans les rues de Petrograd (ville de Saint-Pétersbourg aujourd’hui) : elles réclament le pain et la paix… Cette manifestation marque le début de la révolution russe et la date du 8 mars sera officiellement célébrée en Union soviétique à partir de 1921. 

La journée du 8 mars est officialisée par les Nations Unies en 1977 mais il faut attendre le 8 mars 1982 en France pour que la date soit reconnue comme Journée internationale des droits des femmes, sous l’impulsion d’Yvette Roudy, ministre déléguée aux droits des femmes dans le gouvernement du président François Mitterrand.

3 ans plus tard, cette journée symbolique reste plus que jamais nécessaire. Nous ne pouvons que le constater et le déplorer : partout dans le monde et en France également, les droits des femmes restent fragiles et menacés. Tristement prémonitoire, la phrase prononcée en 1974 par Simone de Beauvoir, « Il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse, pour que les droits des femmes, nos droits, soient remis en question » se vérifie douloureusement dans des pays où ces droits semblaient acquis de façon définitive. La révocation en 2022 de l’arrêt Roe vs Wade qui garantissait depuis 1973 le droit à l’avortement aux femmes américaines en est un exemple édifiant. Le terrible recul des droits et libertés des femmes en Afghanistan depuis 2021, ou en Iran, en sont d’autres, glaçants. Plus proche de nous, en Europe, la montée de l’extrême-droite menace l'autonomie et la liberté des femmes dans une société où la famille traditionnelle et la domination patriarcale sont remises à l’honneur. Nous ne sommes pas à l’abri des régressions de nos droits.

Femmes, solidaires et vigilantes, nous devons lutter au nom de celles qui ne le peuvent plus, nous devons combattre l’obscurantisme résurgent et la menace rampante qui se dressent dangereusement partout dans le monde mais aussi dans notre pays.

Trois objectifs pour le thème 2025 « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation » :

1) Faire avancer les droits des femmes et des filles en luttant sans relâche pour l’ensemble de leurs droits humains, en agissant contre toutes les formes de violence, de discrimination et d’exploitation.

2) Promouvoir l’égalité des sexes en éliminant les obstacles, en démantelant le patriarcat, en défiant les inégalités ancrées et en élevant la voix des femmes et des jeunes filles marginalisées pour garantir leur inclusion et leur autonomisation.

3) Redéfinir les structures de pouvoir en assurant un accès inclusif à l’éducation, à l’emploi, aux fonctions de direction et aux espaces décisionnels. Prioriser les possibilités offertes aux femmes de diriger et d’innover.

Retrouvons-nous 

Samedi 8 Mars :

 

      - 11h devant la mairie de St Nazaire

 - 15h place Graslin à  Nantes


Correspondant-es SUD par site :

Estuaire :                         - Sylvaine Cussonneau 0640838048

                                            - Michel Nicolas 0632573628

                                            - Bruno Piquet 0670091604

                                            - Viviane Rouxel 0608011282 

MLG :                              - Frédérique Aubert 0687990927 

La Roche S/Yon :       - Bertrand Dusart 0608776165

 MLK :                              - Pascal Zach 0674722429 

AD :                              - Olivier Martinet 0644173227

                                     - Hervé Favrou 0786554009 

Beaulieu :                  - Viviane Rouxel 0608011282

                                    - Alain Boisyvon 0786217232 

Gloriette :                 - Frédérique Aubert 0687990927


L'irrégulomadaire* n°21 

Bonjour à toutes et tous,

Si un consensus se fait sentir en cette fin d’année, il est clairement celui de l’incertitude. A l’aulne d’une météo capricieuse, entre pluie diluvienne, vents violents et éclaircies soudaines, rien ne semble anticipable dans notre entreprise et cela plonge chacun, chacune dans une atmosphère qualifiée « d’anxiogène » par beaucoup.

La gouvernance de notre pays part à vau l'eau, sans que nous sachions de quoi il en retournera dans les semaines à venir. Des journées de mobilisation pour l’emploi et contre les licenciements ou plan sociaux déguisés ont lieu et touchent plusieurs domaines d'activité. Casse des services publics, démantèlement de la SNCF, gel du point d’indice et des salaires, suppressions d’emplois pour maintenir les marges sont les sujets les plus marquants. 

Chez Orange, les réorganisations incessantes nous font perdre le fil, un nouveau plan TPS fait miroiter une fin de carrière raccourcie pour beaucoup pendant que d'autres plongent dans une inquiétude pour leur avenir. 

A SUD nous pensons qu'il est de notre responsabilité d'alerter, de mettre la lumière sur toutes les situations individuelles et collectives qui fragilisent, isolent, et génèrent la souffrance dans nos vies professionnelles. Le monde bouge et les salarié.ées ont des choses à dire...C'est à chacun et chacune de s'emparer de cette posture de vigilance et d'alerte. 



La souffrance au travail : on n'en veut pas!

Ces jours-ci et jusqu'à aujourd'hui, vous avez la possibilité de répondre à une enquête sur les conditions de travail. La création du CNPS (Comité National de Prévention du Stress) dans le contexte de la crise sociale de l’entreprise avait pour but d’évaluer et de prévenir les risques psychosociaux (RPS). Il est malheureusement toujours d’actualité.

Cette enquête confidentielle et anonyme est la seule qui fait foi en matière de conditions de travail et de santé au travail, à Orange. Elle est importante dans un contexte où nous vivons depuis ce début d'année une recrudescence des situations de souffrance pouvant aller jusqu'aux suicides. 

Dans le cadre des obligations de l’employeur de préservation de la santé physique et mentale, de la sécurité des salarié.es, les résultats de l’enquête permettront au cabinet d’expertise de faire un état des lieux précis de nos conditions de travail et de notre santé au travail, serviront à évaluer les risques professionnels et à élaborer un plan de prévention et d’amélioration de nos conditions de travail.

Aujourd'hui, la direction poursuit, en l'accélérant, l’œuvre de ses sinistres prédécesseurs. La réduction drastique des effectifs prévue pour les prochaines années, passe par une casse méthodique de nos services, ce qui est préjudiciable autant pour les client.e.s que pour les salarié.e.s.

Comme beaucoup le savent déjà, la GEPP (Gestion Prévisionnelle des Emplois) a dévoilé un nouveau plan TPS 2025-2028. Nul doute que de nombreux et nombreuses collègues s'en empareront même s'il est moins disant que le précédent. Ce qui en dit long sur l’inconfort et le mal-être dans lesquels certaines et certains d’entre nous se trouvent.

Celles et ceux qui resteront en activité risquent fort de subir la violence du contrecoup, avec une augmentation de la charge de travail, une obligation de polyvalence, à terme peut-être la disparition de leur activité actuelle, l’obligation de s’adapter, si l’occasion leur en est donnée, aux nouvelles compétences attendues (Cyber défense, Cloud, spécialisation), la recherche d’un nouveau poste… tout en espérant ne pas avoir à subir de déménagement géographique. Nombre de participants au « Perspective tour » en sont revenus inquiets, conscients que l’avenir « proposé » par l’entreprise manquait singulièrement de paillettes.

Dans ce contexte chacun.e comprendra l’importance de sa contribution à l’enquête. Elle est le seul travail factuel et incontestable pour comprendre comment nous vivons notre quotidien chez Orange. C'est une base de travail indispensable pour nous aider à améliorer nos conditions de travail. Plus la lumière sera faite sur nos réalités, plus nous pourrons œuvrer à les améliorer!


L’enquête SECAFI

Vous avez jusqu'au samedi 14 décembre 2024 inclus pour y répondre.

La confidentialité de vos réponses individuelles au questionnaire est garantie. Pour accéder au questionnaire en ligne, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://modalisa-4.groupe-alpha.com/cnps2024/Enquête.html?req=modif?id=H8694M-MHFA4


Fermeture des sites : Entassez-vous ou restez chez vous mais à vos frais ! 


La direction affirme agir pour l'environnement et notre bien-être, mais les décisions prises entraînent des conséquences négatives pour toutes et tous. Les fermetures de sites, initialement temporaires, deviennent récurrentes, avec des périodes de fermeture prolongées. Cette situation soulève des questions sur la véritable intention cachée derrière ces mesures : s'agit-il de sobriété énergétique, économique ou sociale ?

Nous subissons des coûts supplémentaires, notamment en raison de l'absence de compensation adéquate pour le télétravail, dont les frais n'ont pas été réévalués depuis 2013. De plus, les sites de repli proposés sont souvent éloignés, augmentant le temps de trajet sans compensation, encore ! La direction semble privilégier ses intérêts financiers au détriment de nos conditions de travail.


SUD revendique l'arrêt des fermetures massives, l'ouverture de sites de télétravail près des domiciles, le respect de l'accord de télétravail, et une revalorisation des indemnités. Nous demandons notamment que les coûts liés au télétravail soient pris en charge par l’entreprise et la possibilité de refuser le télétravail occasionnel imposé. Nous demandons que tout allongement du temps de trajet, à l’initiative de l’employeur, soit considéré comme temps de travail. 


L'Agence Distribution : transformation de certaines boutiques en Filiales

Sachez que des « opportunités » de carrière sont possible chez Orange même en boutique, oui, oui, mais ce sera à travers sa filiale Orange Store !

Des choix de réaffectations sont proposés aux salariés, les trois premiers étant sur des métiers dits « prioritaires » et le 4ème en filiale. Seulement 15 jours pour déterminer mon avenir après le recueil d’avis en CSEE, merci Orange !

Avec toujours les intérimaires en variable d’ajustement !

A date, il ne reste plus que 2 boutiques en Vendée et 5 en Loire-Atlantique et fin avril 2025 celle de Nantes-Paridis va basculer en filiale. Quand vous rentrez dans une boutique vous pensez retrouver vos conseiller-ères habituel-les mais non!

Orange est là ; ah non pardon, Orange Store est là !

Notre réseau de boutique diminue d’année en année ; et ce malgré une efficacité commerciale autour de 60%, dixit Mr Fallacher.

Elles se ressemblent toutes vu de l’extérieur… mais à l’intérieur, ce n’est plus vraiment la même chose, objectifs différents obligent (les salarié-es ne sont pas rémunéré-es en PVV sur les mêmes objectifs) !

Les conditions de travail se détériorent et tout est au moins disant, la convention collective étant différente. Notre filiale coûte 40% de moins en frais d’exploitation, en partie dû à un registre commercial différent (vente d’électro-ménager) et en sollicitant des prestataires au rabais moins disant, y compris en ne prenant pas systématiquement Orange comme fournisseur internet ! 


Le directeur de l’Agence Distribution vient tout juste d’être confirmé à son poste pour la création au 1er avril 2025 de l’Agence Distribution Grand Ouest, issue de la fusion de l’AD Ouest et de l’AD Normandie Centre. Il n’a aucune « certitude » sur quelle prochaine boutique sera reprise par Orange Store, ben voyons !

Il y a longtemps que SUD a tiré la sonnette d’alarme ; Les client.es ne semblent pas dupes puisqu’ils-elles n’hésitent pas à faire des kilomètres pour se rendre dans une boutique du réseau propriétaire plutôt que d’aller chez Orange Store ! Le succès grandissant des offres Sosh pénalise les boutiques et Orange semble chercher un compromis moins-disant entre des tarifs de forfaits élevés mais avec du contenu et un réseau de boutiques filialisé !

Ce projet Libellule n’est qu’un maillon supplémentaire vers une baisse des coûts dans notre entreprise, comme dans beaucoup d’autres unités également.

Et comme souvent, c’est le personnel qui en fait les frais !




L'irrégulomadaire* n°20


Bonjour à toutes et tous,

Malgré une météo un peu capricieuse, nous espérons que la période estivale vous a permis de refaire le plein d’énergie, de sérénité et d’optimisme avant d’affronter une rentrée riche en surprises de plus ou moins bon goût. Suite à des Jeux Olympiques galvanisants, le défilé au petit trot des potentiels premiers ministrables dans le bureau de Jupiter prenait des allures de sketch assez désopilant. Malheureusement, le final, probablement orchestré dès la première heure, nous ramène brutalement sur terre. Avec la nomination d’un chantre de la retraite à 65 ans et de l’allongement du temps de travail, le ton des décisions sociétales et économiques à venir est donné.

Au sein d’Orange, l’euphorie de la parenthèse olympique s’apprête à retomber : après avoir quasiment toujours occupé la première marche du podium au classement des opérateurs pour la qualité de son réseau mobile, l’entreprise va devoir digérer la peu glorieuse médaille de bronze décernée cet été. L’intervention de notre directrice générale, le 17 Septembre, est attendue avec une certaine appréhension. Nous l’écouterons nous aussi avec attention et vigilance. En attendant, nous vous souhaitons à toutes et tous courage, force et détermination pour cette rentrée automnale.

SDIT (Schéma Directeur Immobilier Territorial)

Depuis plusieurs années, Orange persiste dans sa volonté de réduire ses coûts au détriment des salariés-es et de la qualité de service. Les plans de transformation se succèdent, entraînant la fermeture de nombreux sites et regroupant les salariés -es sans tenir compte de leur lieu de résidence ni des alertes des représentants -es du personnel.

Le site de Nantes Estuaire en est un exemple flagrant.

Une négociation qui n’a abouti qu’à des pacotilles avec l’indemnisation du temps supplémentaire de trajet, en se référant à la décision 14. Décision qui n'a pas été revalorisée depuis 2014.

Depuis 2021, les rumeurs de fermeture de sites ont couru, sans jamais être démenties ni confirmées, et bien sûr sans aucune précision sur les échéances envisagées. Orange refuse de nous informer sur les sites pérennes ou non. Le flou est soigneusement entretenu, livrant les salarié-e-s à des suppositions et scénaris nécessairement anxiogènes puisqu’ils laissent chacun-e dans l’incertitude.

En 2023, le couperet tombe : plus de site en sud Loire, tous les salariés-es seront regroupés sur Estuaire, Beaulieu, Martin Luther King et Moulin de la Garde.

Les directions prétendent consulter les instances représentatives du personnel, mais il ne s'agit que de théâtre. Nos revendications sont à peine écoutées. L’unique préoccupation d’Orange est de réaliser des économies, au détriment du bien-être d’un grand nombre de collègues. Pour Vertou, nous avons certes obtenu un 3eme jour de télétravail à l’espace corpoworking du site, mais uniquement pour les salariés-es de Vertou devant déménager vers Moulin de la Garde.

En réalité, ce 3ème jour n’est pas encore accepté lors des demandes de renouvellement de télétravail et les collègues doivent poser ce jour en « télétravail occasionnel », toujours plus compliqué.

L'entreprise se réfère à la décision 14 pour nous proposer une indemnisation compensatrice de l’allongement du temps de trajet. Cette décision décrit les mesures financières d'accompagnement de la mobilité interne faites « à l'initiative du salarié ».

Cherchez l’erreur !

Alors que l'accord sur les principes fondamentaux du 5 mars 2010 stipule que c'est à l'entreprise de prendre en charge les coûts réels directs et indirects d'une mobilité faite à son initiative (voir textes en ci-dessous).

Accord sur les principes fondamentaux : Perspectives - Emplois et compétences - Développement professionnel - Formation - Mobilité - Clique pour ouvrir le doc

Avenant de l'accord - Décision 14 (Clique pour ouvrir le doc)

Regrouper les salariés pour favoriser les échanges et le partage d'expérience peut sembler une bonne idée, mais qu'en est-il de la réalité quotidienne ?

Si je passe des heures dans les embouteillages chaque matin, si j’arrive en retard et stressé-e pour la troisième fois cette semaine, cela ne va pas améliorer ma qualité de vie au travail !

Quelle est la valeur du temps et de l’énergie perdus sur la route, entre mon domicile et mon lieu de travail ?

Comment puis-je continuer à être un-e aidant-e serein-e auprès d’un parent quand mes trajets s’allongent de 20 minutes ou plus chaque jour ?

Que faire de mon enfant le matin si je dois partir avant l'ouverture de l'accueil périscolaire ?

Doit-on vraiment tout accepter pour gagner sa vie ?

Le sujet n'est pas clos, nous continuons à investiguer sur la question et vous tiendrons informé-es de la suite.

De votre coté, n’hésitez pas à nous solliciter et à nous faire part de votre situation pour étayer un dossier sur le sujet.

Vos représentant-e-s Sud sont là pour vous accompagner. Liste de vos correspondants par site à la fin de ce numéro.

La médecine du travail tire la sonnette d’alarme.

Chaque année, la médecine du travail présente en CSEC (Comité Social et Economique Central) un bilan de ses activités au sein d’Orange. Nous avons pris connaissance de celui-ci et des multiples alertes émises par les médecins qui, chaque jour, recueillent les témoignages de nos collègues. Ceux-ci sont édifiants et malheureusement très alarmants quant à la dégradation de nos conditions de travail et au mal-être ressenti face à des pratiques de plus en plus brutales et dangereuses. On y lit la souffrance quotidienne, l’incompréhension, le désarroi ou la résignation. L’impuissance aussi, celle des médecins et des représentants du personnel dont les préconisations ou les revendications ne sont plus écoutées.

L’entreprise calcule, bouscule, détruit et se lave les mains des conséquences humaines de ses décisions. Absence de reconnaissance (l’échec des NAO l’a bien montré), absence de perspectives claires, perte de sens et de repères, suppression de postes, restructurations et orientations peu compréhensibles, ventes d’activités, casse des métiers, pressions sur les managers, fermetures de boutiques, durcissement des sanctions…, la liste devient longue des coups portés contre les salarié-e-s d’une entreprise où chacun-e tente tant bien que mal de préserver son équilibre et sa santé. On apprend ainsi que l’absentéisme à Orange est plus élevé que dans les entreprises similaires du CAC 40, en constante augmentation, de même que les accidents de travail et les signalisations liées à la qualité de vie au travail. Des causes organisationnelles sont pointées du doigt et les médecins déplorent le manque d’attention portée à la prévention des risques dans de nombreux projets. Suite à une étude réalisée en 2023, l’IFOP résume : 70% des personnes en arrêt de travail en 2022 ont déclaré que s’il y avait de la prévention dans l’entreprise, elles n’auraient pas été en arrêt. En tant qu’élu-e-s et représentant-e-s du personnel, nous ne pouvons malheureusement que confirmer ce constat. Depuis des mois, nous alertons sur le durcissement du dialogue social et l’absence d’écoute et de considération de la direction, un signal fort et désastreux, qui présageait de biens mauvais augures. Nous ne nous étions malheureusement pas trompés.

Après l’euphorie des Jeux Olympiques, la rentrée s’annonce difficile, nous en avons toutes et tous plus ou moins conscience. A nous de veiller à ne laisser personne sur le bord de la piste, à nous unir et nous dresser comme autant d’obstacles à une course qui n’est pas la nôtre.

Si vous vous sentez en situation de détresse ou que vous êtes inquiet-e pour un-e collègue, ne restez pas seul-e.

Vos représentant-e-s Sud sont là pour vous accompagner.



L'irrégulomadaire* n°18





 

        Bonjour à toutes et tous,

 

Dans un contexte politique menaçant pour les droits de toutes et tous, nous appelons une fois de plus à résister à la tentation du repli sur soi et du rejet de l’autre. Face à l’incertitude et aux difficultés individuelles et collectives que nous traversons actuellement, la tentation est forte de désigner des coupables : l’Autre, celle ou celui dont la différence inquièterait ou apparaitrait menaçante.

Le discours dominant pointe souvent du doigt les « profiteurs-euses » qui abuseraient des aides sociales et mettraient en péril notre modèle économique. Mais passe totalement sous silence les ultra-riches, qui à l'aide de mesures fiscales bien pensées dans l’entre-soi d’un microcosme élitiste, épuisent sans vergogne les ressources de notre pays en s’y servant grassement et tout à fait impunément ?

En détruisant l’emploi et les services publics, en favorisant l’enrichissement déraisonnable d’une minorité qui s’auto-alimente, en maintenant sous pression une population qui ne récolte plus le bénéfice de son travail, qui génère le plus de nuisances dans notre société ?

Quand la souffrance et le sentiment d’injustice montent, il est normal que la colère gronde. Encore faut-il ne pas la diriger contre le premier venu, celui que déjà rien ne protège, ou si peu. C’est au soin que met une civilisation à construire du vivre ensemble, à protéger et à prendre soin des plus fragiles que se mesurent sa valeur et son humanité.




A titre individuel ou collectif, il n’y a rien à gagner à favoriser un système où le partage des richesses, de l’éducation, de la culture, de l’accès aux soins et aux services publics ne sont plus les priorités de la société. Chacune et chacun d’entre nous, un jour ou l’autre, a besoin de tous ces biens communs. Et davantage encore dans un monde instable où la solidarité devient pour beaucoup le seul espoir de rester debout.

Les syndicats CGT, CFDT, SUD et UNSA d'Orange vous appellent à tout faire pour barrer la route d'accès au pouvoir à l'extrême droite. Soyons au rendez vous de nos responsabilités, dans la rue et dans les urnes. Voir ci dessous le communiqué intersyndical et un tract de Solidaires (dont SUD est membre) 





En guise d’exemple de la volonté d’accaparement totale des richesses produites par le travail et l’investissement de toutes et tous, les propositions d’Orange dans le cadre des Jeux olympiques sont particulièrement édifiantes : des miettes pour les salarié-e-s engagés dans cet événement, rien pour celles et ceux qui hors de la Team JO subissent pourtant de fortes contraintes telle l'impossibilité de prendre des congés cet été, et le pactole pour l’entreprise. Vous trouverez ci-dessous les explications et la position de Sud sur la question du référendum auquel vous êtes invité-e-s à participer actuellement.

 

Bonne lecture, belle semaine et bon vote le 30 Juin.





Irrégulomadaire N°15.pdf
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