Pour usage personnel aucune garantie
SÉANCE#6
Le dossier d’affaires
Dépendance des organisations aux SIO
Rappel: Les bénéfices potentiels des SIO sont importants:
Réalisation des activités avec efficacité (résultats bien atteints) et efficience (bonne utilisation des ressources)
Meilleure prise de décision
Analyse et la détection des tendances dans l’environnement
La qualité des SIO est de haute importance pour la performance des organisations.
La dépendance des organisations aux SIO augmente et les conséquences liées aux succès et aux échecs des SIO comprennent:
L’augmentation ou la diminution des revenus
L’amélioration ou la dégradation de la réputation d’une marque
L’augmentation ou la diminution de la productivité
Les SIO sont:
complexes (ils ont souvent plusieurs composantes, utilisateurs, objectifs, etc.)
invisibles et intangibles (plusieurs composantes du SIO ne sont pas concrètes, et chaque utilisateur a une vision seulement partielle du SIO)
en évolution continue (les technologies, les besoins, les environnements internes et externes modifient les SIO)
Ceci conduit à repenser les méthodes de projet linéaires (non itératives) qui se révèlent lourdes et lentes dès que la
complexité et la vitesse du changement
deviennent grandes
Risque: évènement qui pourrait mettre en danger le succès du SIO
On prend des risques dans toutes les activités de la vie quotidienne
Exemples: en déjeunant (allergies, appareils électriques), en allant travailler (traverser la rue, conduire), etc.
Des besoins complexes et difficile à décrire
Les échecs de projets en SIO
Principales raisons des échecs de projets en SIO:
Exigences de gestion mal définies ou absentes
Phases de planification et d’analyse inadéquates
Manque de leadership dévoué de la part de la haute direction
Pratiques inefficaces de gestion de projets
« La plupart des échecs proviennent d’une conduite de projet
non professionnelle (conception du système et management du projet)
et non de la réalisation/fabrication du système »
http://www.projectissimo.com/livres-blancs-cles-dun-projet-de-transformation-reussi-pxl-347_177_285.html
Qu’est-ce qu’un projet en SIO ?
Un projet est un ensemble d’activités à effectuer pour atteindre un but défini de façon spécifique
Un projet représente une intention, avec un plan à réaliser
Projet de voyage
Projet d’étude
Projet de recherche
Projet de transformation
Projet d’informatisation
Un projet en SIO regroupe l’ensemble des activités permettant la mise en œuvre et la livraison d’un SI dans une organisation.
Le cycle de vie d’un projet en SIO
Deux professions qui se côtoient dans les projets en SIO
Analyste d’affaires
Analyser, résumer et cerner les besoins des parties prenantes (ensemble des personnes touchées par la solution)
Faire l’arrimage entre les besoins, les solutions possibles et faire une recommandation de solution
Jouer le rôle de traducteur entre ces personnes et ceux qui construisent les TI.
Chef de projet
Responsable d’initier, planifier, réaliser, suivre, contrôler et finaliser le projet en jonglant avec la portée, la qualité, l’échéancier, le budget, les ressources et les risques associés au projet.
Réaliser et faire le suivi du projet
Source: Project Management Body of Knowledge (PMBOK) du Project Management Institute (PMI)
Business Analysis Body of Knowledge (BABOK) de l’International Institute for Business Analysis (IIBA)
L’importance de la planification avant-projet
Plus une erreur est découverte tard dans le processus de développement, plus elle sera coûteuse à corriger!
Comment faire les bons choix et prioriser les projets en SIO ?
Dans une organisation:
Plusieurs projets sont effectués en parallèle et/ou sont proposés en même temps
Les ressources organisationnelles sont limitées
Il y a une forme de compétition entre les projets. En conséquence, les équipes de projet doivent monter un argumentaire pour convaincre les décideurs de l’importance et de la pertinence de leur projet.
Cet argumentaire est appelé un dossier d’affaires ou dossier de décision (IIBA).
Il permet aux organisations de décider quels projets seront réalisés et de prioriser ces projets.
Qu’est-ce qu’un dossier d’affaires ?
Dossier d’affaires et dossier de décision sont synonymes
Le dossier d’affaires:
Est un document qui sert à justifier un projet
Démontre comment le projet répond aux objectifs de l’entreprise et des parties prenantes
N’est pas un dossier technique
Ne doit pas être trop complexe à lire pour les gestionnaires et les décideurs
L’objectif est de « déterminer si une organisation peut justifier l’investissement nécessaire à la mise en œuvre d’une solution proposée ».
Doit parvenir à convaincre de la valeur du projet
Les décideurs doivent être en mesure de prendre une décision d’investissement
Source: Business Analysis Body of Knowledge (BABOK) de l’IIBA
Les objectifs du dossier d’affaires
Un dossier d’affaires doit aider les décideurs à valider certains points:
les objectifs du projet
les besoins et exigences
la rentabilité et la valeur du projet
les enjeux et les risques
l’ampleur du projet
le contexte du projet
les parties prenantes
l’expertise nécessaire
Les grandes étapes du dossier d’affaires
Identifier le contexte et les besoins d’affaires
Identifier et comparer les solutions possibles
Proposer la solution la plus adéquate
Déterminer la stratégie de réalisation
Évaluer les coûts et les bénéfices
Évaluer les risques et les enjeux
Identifier le contexte et les besoins d’affaires
Collecter et analyser l’information sur le contexte de l’organisation:
Comprendre le secteur dans lequel œuvre l’organisation
Saisir les nouveaux défis que peuvent créer les initiatives de la concurrence
Connaître les solutions qui ont fait leurs preuves ailleurs.
La compréhension des tendances dominantes dans un secteur aide à définir les besoins d’affaires
Déterminer les besoins d’affaires:
Un besoin est un écart entre la situation actuelle et la situation souhaitée qui incite l’autorité concernée à prendre des mesures pour le combler
Déterminer et définir les raisons pour lesquelles de nouvelles compétences ou des systèmes organisationnels doivent être modifiés.
La définition du besoin d’affaires constitue souvent l’étape la plus importante de l’analyse d’affaires. Elle cerne le problème que l’analyste tente de résoudre.
Source: Guide d’élaboration d’un dossier d’affaires, 2002
Source: Guide BABOK 2.0
Problématique dans l’identification des besoins
Beaucoup de solutions informatisées ou non informatisées ne sont jamais utilisées car elles ne correspondent pas aux besoins du client !
« Ce n’est pas ce que je voulais… »
« Ça ne sert à rien… »
« Comment je fais ça ? »
« Ce n’est pas le bon résultat ! »
« Je vous avais dit que je voulais ça ! »
…
La façon dont les besoins d’affaires seront exprimés déterminera les alternatives de solutions qui seront évaluées.
Identifier et comparer les solutions possibles
Plusieurs étapes doivent être réalisées dans la détermination des solutions:
Déterminer le plus grand nombre possible de solutions potentielles, incluant celle de ne rien faire (statu quo)
Consigner l’information pertinente sur chaque solution afin d’en faciliter la comparaison.
Évaluer les diverses solutions proposées pour déterminer dans quelle mesure elles répondent aux besoins et exigences des parties prenantes
Établir des priorités (classement) parmi les solutions proposées
Plusieurs méthodes existent pour procéder à l’analyse des solutions. Par exemple:
Analyse comparative (benchmarking)
Analyse décisionnelle (simulation)
Analyse de faisabilité (études de marché)
Proposer la solution la plus adéquate
Les solutions les plus appropriées sont souvent étudiées plus en détail
Au terme de l’analyse, la solution la plus adéquate sera sélectionnée
On peut aussi recommander de mettre fin à l’initiative si aucune solution n’est pas assez utile pour en justifier la mise en œuvre.
À cette étape, on doit aussi évaluer si l’organisation est prête à utiliser efficacement la nouvelle solution
Déterminer la stratégie de réalisation
Définir la stratégie de réalisation implique plusieurs décisions importantes.
1) Comment la solution sera réalisée ?
Développement sur mesure
Acquisition sur le marché et paramètres de la solution
2) Comment le projet sera-t-il découpé ?
Une des clés du succès d’un projet en SIO repose sur le découpage du projet en phases et en étapes. On distingue deux types de découpages:
Découpage structurel: Réalisation de différents modules ou sous-ensembles du produit final quasi-indépendants
Découpage temporel: Répartition du travail dans le temps
Le rôle de l’analyste d’affaires
Toutes les activités qui contribuent à trouver une solution (SI) à un problème particulier de l’organisation ou à une opportunité qui se présente
Les activités principales:
La définition du problème
La détermination des causes des problèmes
La définition d’une solution
La détermination des besoins en information qu’il faut satisfaire
Source: Rivard (2013), Le développement de systèmes d’information
L’importance de l’analyse d'affaires
« Si j’avais une heure pour résoudre un problème dont ma vie dépende, je passerais 40 minutes à l’analyser, 15 minutes pour en faire la revue critique et 5 minutes pour le résoudre » (Albert Einstein)
L’analyste d’affaires doit comprendre la structure, les politiques et le fonctionnement de l’organisation et recommander ensuite des solutions, incluant souvent des technologies de l’information (TI), qui permettront à l’organisation de résoudre ses problèmes et d’atteindre ses objectifs.
Son travail consiste donc principalement à:
identifier, définir, analyser puis documenter les besoins des futurs utilisateurs d’un SI
trouver une solution à ces besoins d’affaires
Pour y arriver, il utilise une méthode appropriée.
Les qualités de l’analyste d'affaires
L’analyste d’affaires fait le pont entre les fonctions métiers (utilisateurs et gestionnaires) et la fonction TI (programmeurs et informaticiens)
la documentation (i.e. modèles et textes) produite servira à valider les besoins auprès des futurs utilisateurs
elle servira aussi à indiquer aux informaticiens quelle application ils doivent construire (ou aux fournisseurs quel logiciel ils doivent fournir)
L’analyste doit ainsi posséder des :
connaissances d’affaires
connaissances TI
habiletés de communication
capacités d’analyse
Les stratégies de réalisation des projets
Cycle de vie du développement
Enjeux des projets de développement des SI
Un logiciel qui répond efficacement aux besoins des employés aide une organisation à devenir plus productive, à améliorer la prise de décision, et à se transformer.
Un logiciel qui ne répond pas aux besoins des employés peut avoir un effet néfaste sur la productivité et peut même mener une entreprise à l'échec.
Cycle de vie du développement d’un système
Processus complet de développement de systèmes d'information, de la planification et de l'analyse, en passant par la mise en œuvre et la maintenance.
Méthodologies de développement de SII
Il existe différents types de méthodologies de développement:
1) Approches séquentielles (traditionnelles)
En cascade (Méthodologie la plus ancienne et la plus connue. Elle propose un ordre séquentiel de phases, dont l'extrant de chacune devient l'intrant de la suivante.)
La vision linéaire en cascade est à la base de toutes les méthodes de gestion de projet.
Inconvénients:
Longueur du cycle
Une erreur à une étape en aval peut nécessiter de remonter loin en amont (très complexe et coûteux)
2) Approches itératives (ou agiles)
groupe de méthodes de pilotage et de réalisation de projets.
Aspire à la satisfaction du client par la livraison rapide et continue de composants de logiciel utiles, développés à l'aide d'un processus itératif réduisant les exigences au strict minimum.
Cette méthode s’adapte très bien au changement des besoins en cours de route.
Découpage structurel et temporel très petit
développement d’une fonction précise
échéances à très court terme
Axé sur la collaboration avec le client, mais nécessite que le client soit disponible.
Source Analyste D'affaire (Ma carriere Techno)
« Mon rôle est un peu comme celui d’un consul, c'est-à-dire que je représente mon pays, mais je ne suis pas dans mon pays (… ); mon client comme mon fournisseur doivent être heureux! »
Description : Le travail consiste à évaluer les besoins technologiques dans les différents départements de l’entreprise. Comprendre les besoins des divers départements avec lesquels il est amené à collaborer est essentiel pour l’analyste d’affaires.
Au quotidien… : L’analyste d’affaires est à l’écoute des diverses problématiques exposées par son client et met son expertise et ses recherches au service de solutions. Les rencontres et les suivis avec le client sont très fréquents.
Les défis du métier : Quand on travaille dans une entreprise créative comme le Cirque du Soleil, où un besoin qui n’existait pas la veille devient impératif le lendemain, on se doit d’apporter de nouvelles solutions, de nouvelles façons de répondre au client.
Pourquoi cet emploi est formidable : C’est passionnant, car les tâches sont variées et que plus on s’intéresse à ce qu’on fait, plus on peut être efficace et enrichir son apport.
Cheminement (études et autre) : Mon cheminement, à part certaines certifications spécifiques, s’est principalement effectué sur le terrain. Après une démarche plus technique, je me suis intéressé à la gestion de projets.
Conseils pour réussir : D'abord, avoir une grande curiosité, une bonne capacité d’adaptation et être capable de se procurer les outils nécessaires. La débrouillardise et la capacité de travailler en équipe sont essentielles.
Source "Définir le dossier de décision", BABOK Guide, pp. 110-113
Définir le dossier de décision
5.5.1 Objet
Déterminer si une organisation peut justifier l’investissement nécessaire à la mise en œuvre d’une solution proposée.
5.5.2 Description
Le dossier de décision sert à justifier un projet : la valeur ajoutée à l’entreprise grâce à la solution déployée comparativement à son coût de développement et de mise en œuvre. Ce dossier peut aussi contenir une description des avantages quantitatifs et qualitatifs, une estimation des coûts et du délai pour atteindre le seuil de rentabilité, les attentes en matière de profits et le suivi des possibilités. Il peut aussi présenter les conséquences prévues sur le flux de trésorerie des mesures prises, au fil du temps, ainsi que les méthodes et les justifications utilisées pour quantifier les avantages et les coûts. Le dossier de décision procure ainsi un cadre qui montre comment l’initiative devrait répondre aux objectifs de l’entreprise. Il énumère en outre les contraintes liées au projet proposé, ainsi qu’une estimation du budget et l’harmonisation avec les stratégies de l’organisation.
5.5.3 Intrants
Hypothèses et contraintes : les hypothèses sur le revenu produit ou maintenu grâce à la solution ou les améliorations non financières qu’assure la solution en font partie.
Besoin d’affaires : il définit la valeur qu’une solution apportera à l’organisation et comment elle s’harmonisera avec ses buts et ses objectifs.
Portée de la solution : elle définit les capacités qui seront implantées, les méthodes utilisées à cette fin et les secteurs visés de l’organisation.
Préoccupations des parties prenantes : elles peuvent comprendre les risques ou les enjeux dont il faut tenir compte dans le dossier de décision
Figure 5-7 : Diagramme des intrants/extrants de l’activité Définir le dossier de décision
5.5.4 Éléments
.1 Avantages
Mesurer les avantages de la solution recommandée en termes de gains qualitatifs et quantitatifs pour l’entreprise. Si possible, il est préférable de quantifier les avantages. Les avantages de nature autre que financière (p. ex. personnel plus motivé, meilleure capacité d’adaptation au changement, satisfaction accrue de la clientèle ou réduction de l’exposition au risque) sont aussi importants et ajoutent une valeur considérable à l’organisation, même si leur évaluation est qualitative. Les estimations des avantages sont directement liées aux buts et aux objectifs stratégiques de l’entreprise.
.2 Coûts
Estimer le coût net total de la solution. Pour ce, il faut des estimations des dépenses en immobilisations du nouvel investissement; des coûts d’élaboration et de mise en œuvre du changement; des coûts de renonciation à d’autres options; des coûts liés au changement du travail et des pratiques de l’organisation; du coût total de la propriété de la nouvelle solution et des coûts indirects assumés par d’autres.
.3 Évaluation du risque
La première évaluation de risque sert à déterminer si l’initiative proposée fait courir plus de risques que l’organisation est disposée à prendre. Elle est principalement axée sur les risques liés à la faisabilité de la solution et est revue tout au long du projet. L’évaluation du risque doit tenir compte des risques techniques (à savoir si la technologie et les fournisseurs choisis peuvent fournir la fonctionnalité requise), des risques financiers (à savoir si les coûts peuvent dépasser la limite à l’intérieur de laquelle la solution est viable ou les avantages potentiels susceptibles de disparaître), des changements dans l’entreprise et des risques organisationnels (l’organisation apportera-t-elle les changements nécessaires pour tirer profit de la nouvelle solution?).
.4 Mesure des résultats
Le dossier de décision ne fait pas qu’exposer les coûts et les avantages à venir, il indique aussi comment ceux-ci seront estimés et évalués.
5.5.5 Techniques
Analyse décisionnelle (9.8) : l’analyse coûts-avantages compare les coûts de mise en œuvre d’une solution et les avantages qui en découleront. L’analyse financière comprend l’utilisation de modèles financiers qui permettent d’estimer la valeur marchande d’un actif de l’organisation.
Estimation (9.10) :elle permet d’estimer l’ampleur de l’investissement nécessaire pour déployer et utiliser la solution proposée. Mesures et indicateurs clés de la performance (9.16) : ils sont évalués pour appuyer la gestion des avantages, la mesure et l’établissement des rapports, y compris les situations dans lesquelles il faut réaligner les mesures ou les systèmes internes pour qu’il soit possible d’observer, d’évaluer et de concrétiser les comportements recherchés.
Analyse de risque (9.24) : elle sert à évaluer les risques susceptibles d’influencer la solution, ainsi que les coûts et les avantages qui s’y rattachent.
Analyse FFOM (9.32) : elle montre comment la solution aidera l’organisation à maximiser ses forces et à réduire ses faiblesses au minimum.
Évaluation du fournisseur (9.34) : si l’achat ou l’externalisation à une tierce partie est envisagé, une évaluation du fournisseur pourra faire partie du dossier de décision.
5.5.6 Parties prenantes
Promoteur du projet : il approuve le dossier de décision et autorise le financement.
Expert du domaine : il participe à l’estimation des avantages que retirera l’entreprise de la nouvelle initiative.
Expert du domaine dans la mise en œuvre : il participe à l’estimation des prévisions de coûts de la technologie à mettre en place pour implanter la nouvelle solution.
Gestionnaire de projet : il participe à l’élaboration des estimations des coûts et du délai d’exécution et peut dresser un plan préliminaire du projet ou une structure de découpage des tâches en collaboration avec l’équipe de projet. Il utilisera le dossier de décision comme intrant de la charte de projet.
5.5.7 Extrant
Dossier de décision : il présente l’information nécessaire à la décision d’investir ou non et de réaliser le projet proposé.
SÉANCE#7
La gestion des projets en SIO
Rappel: le cycle de vie d’un projet en SIO
Projet: ensemble d’activités à effectuer pour atteindre un but défini de façon spécifique
Projet en SIO : ensemble des activités permettant la mise en œuvre et la livraison d’un SI dans une organisation.
Gestion de projet : Application de connaissances, d'habiletés, et l’utilisation d'outils et de techniques pour planifier des activités afin de satisfaire les exigences du projet.
On retrouve l’ensemble de ces connaissances, habiletés et techniques dans le Guide PMBOK
Chef de projet : Individu expert dans la planification et la gestion de projet; il définit et développe la planification du projet et suit à la trace le déroulement afin de s'assurer que le projet est achevé conformément aux exigences du client, dans les délais et en respectant le budget.
Les chefs de projets disent que …
« La gestion de projet, c’est voir à ce que le travail soit fait !»
Dans les délais
À l’intérieur des limites budgétaires
Conformément aux attentes du client »
Trois aspects clés de la gestion de projet
La gestion de projet se divise en trois aspects clés :
La qualité/portée : s’assurer que le projet réalisé réponde aux besoins initiaux (fonctionnalités, fonctions, etc.).
Le temps (l’échéance) : s’assurer que le projet soit livré dans le temps donné.
Le coût : s’assurer que le projet soit réalisé dans les coûts initiaux.
La planification des projets inclut trois livrables importants:
Le dossier d’affaires : Document qui sert à justifier un projet. Il permet de sélectionner les projets et de prendre des décisions d’investissement
Cette étape implique la participation de toutes les parties prenantes
Clients, dirigeants, utilisateurs
Analystes, gestionnaires de projet
Les gestionnaires de projet contribuent à la réalisation du dossier d’affaires:
Ils sont experts en planification
Ils s‘assurent que l’organisation est capable de réaliser le projet proposé (étude de faisabilité)
« La réussite du projet nécessite non seulement le savoir-faire de l'intégrateur, mais l'engagement du personnel à tous les échelons de l'entreprise. La planification est une étape stratégique, qui doit débuter bien avant la phase d'implantation du progiciel. Trop souvent, les gestionnaires négligent cette étape cruciale, et n'y consacrent que trop peu de temps ou, pire, l'escamotent totalement. »
Source: "Mise en oeuvre d'un ERP: une planification rigoureuse s'impose", Direction informatique
La charte de projet : Document publié par l'instigateur du projet ou le promoteur qui autorise formellement le début du projet. Il fournit au chef de projet l'autorité d'affecter des ressources organisationnelles aux tâches du projet.
Le plan de gestion du projet: Document qui gère et contrôle l’exécution du projet. Il permet le suivi du projet
Les grandes étapes du dossier d’affaires
par l'analyste d'affaires :
Identifier le contexte et les besoins d’affaires
Identifier et comparer les solutions possibles
Proposer la solution la plus adéquate
Déterminer la stratégie de réalisation
par le chef de projet :
Évaluer les coûts et les bénéfices
On évalue à la fois les coûts et les bénéfices potentiels du projet pour faciliter la prise de décision d’investissement (analyse coûts vs. bénéfices).
Pour le calcul des coûts, le gestionnaire de projet prend en compte toutes les ressources (matériel, licences logiciels, employés, consultants, sous-traitants, etc.) nécessaires à la réalisation du projet, depuis la phase de planification jusqu’à la phase de mise en œuvre (ce qui inclut la formation et le support).
Dans la mesure du possible, on exprime les bénéfices sous la forme de critères quantifiables
Permet une analyse comparative entre les coûts et les bénéfices
Permet l’évaluation subséquente de la performance
Les bénéfices tangibles sont généralement faciles à quantifier, contrairement aux bénéfices intangibles
Évaluer les risques et les enjeux
Il faut se demander s’il existe des éléments qui empêcheraient le projet d’être réalisé avec succès. C’est ce que l’on appelle l’étude de faisabilité. On distingue plusieurs types de faisabilité. Les principaux sont :
Organisationnelle: s’interroger sur les barrières actuelles et potentielles dans l’environnement organisationnel.
Financière: s’interroger sur la capacité des clients à supporter les coûts associés au projet.
Temporelle: s’interroger sur la capacité de l’organisation à mener le projet à terme dans les délais requis.
Technique: s’interroger sur la disponibilité de l’expertise technique et la capacité des technologies existantes et envisagées dans l’organisation à supporter le changement à venir.
Lorsqu'une entreprise a sélectionné ses projets d’investissement et a identifié son chef de projet, il est temps de construire le projet.
La décision d’investissement se concrétise par la rédaction de la charte de projet. Ce document autorise formellement le projet et donne au chef de projet l’autorité pour réaliser le projet (affectation des ressources organisationnelles au différentes tâches du projet).
La charte de projet est composée de plusieurs éléments. Les principaux sont:
La portée du projet : permet de définir le travail à accomplir. Elle réitère la nécessité du projet et reprend plusieurs éléments du dossier d’affaires qui sont revus et approfondis (les objectifs du projet, les besoins et les exigences, l’étude de faisabilité)
Objectifs du projet : Les objectifs du projet sont énoncés sous la forme de critères quantifiables pour pouvoir mesurer la réussite du projet
Extrants (ou livrables) : Objet, document ou résultat vérifiable qui est produit pour terminer un projet ou une partie d’un projet
Jalons : dates clés auxquelles certaines activités doivent être exécutées
Les objectifs du projet
Les objectifs du projet sont les éléments les plus importants à définir dans la charte de projet. Ils permettent de s’assurer de la réussite du projet.
Pour cela, on définit des objectifs mesurables. La mesure de l’atteinte des objectifs inclut généralement les trois dimensions de la gestion de projet :
Coût
Délais
Qualité
Les critères SMART : éléments requis pour définir des objectifs compréhensibles et mesurables.
Spécifique: un objectif clair et facile à comprendre. Pas de « truc » général.
Mesurable: un objectif qui est mesurable, idéalement quantifiable. Peut servir de cible à atteindre.
Atteignable: un objectif ambitieux, mais dont il est possible d’atteindre. Ne doit pas être impossible à atteindre.
Réaliste: un objectif dont on possède les capacités/compétences pour le réaliser. (Relevant en anglais)
Temporel: un objectif représenté dans le temps.
exemple : "d’ici le 15 décembre, les étudiants inscrits au cours auront complété au moins 50% des quiz formatifs et obtenu une note de 60% ou mieux.*"
Le plan de gestion du projet est un document qui décrit la gestion et l’encadrement de l’exécution d’un projet.
La bonne communication du plan de projet est primordiale. Il doit être facile à lire et à comprendre et être communiqué à toutes les parties prenantes.
Le plan de projet doit inclure:
Un rappel de la portée du projet
La liste des activités qui composent le projet
Un calendrier de projet (échéances et jalons)
Une estimation de la durée et du coût du projet (par activités)
Les ressources prévues
Les affectations de tâches et le partage des responsabilités
Un plan de communication
Il faut aussi prévoir les facteurs de risque du projet et les stratégies de mitigation des risques (ce qui inclut des plans de contingence et des mécanismes pour déclencher l’arrêt du projet).
Les chefs de projets doivent continuellement contrôler et évaluer les projets pour mesurer leur succès. Il faut être en mesure de :
Décider rapidement de mettre fin à un projet
Minimiser les dépenses inutiles
Réaffecter les ressources libérées à d’autres projets ayant plus de valeur
Les chefs de projet utilisent divers outils et méthodes pour les aider dans la planification et le suivi des projets. Les diagrammes les plus souvent utilisés sont :
Le diagramme de PERT : décrit la dépendance entre les tâches (chemin critique)
Le diagramme de Gantt : décrit les tâches en fonction d’un calendrier
Plusieurs solutions informatisées existent offrant des outils pour supporter le travail du gestionnaire de projet.
Le diagramme de PERT permet de définir la séquence d’activité optimale pour mener à bien le projet.
Il définit la dépendance entre les tâches (par ex. le début d’une tâche dépend de l’achèvement d’une autre tâche)
Il utilise la méthode du chemin critique pour évaluer la séquence de tâches la plus courte permettant l’achèvement du projet (toutes les tâches critiques sont réalisées)
Le diagramme de Gantt est un diagramme à barres où sont décrites les tâches d’un projet en fonction d’un calendrier.
Il présente le progrès réel du projet (avancement de chacune des tâches du projet en comparaison de la durée prévue)
Il permet un suivi quotidien de la performance de l’équipe de projet
Il existe plusieurs outils pour faire de la gestion. Un des classiques est Jira d’Atlassian (surtout pour la gestion de projet informatique)
Asana pour faire de la gestion de projet généraliste.
Développement interne : Utilise l'expertise professionnelle à l’intérieur de l’entreprise pour développer et maintenir ses systèmes et technologies de l'information.
Externalisation (ou sous-traitance) : Entente selon laquelle une entreprise fournit un ou des services à une autre entreprise qui a choisit de ne pas les produire à l’interne.
L’évolution des secteurs d’activités (concurrence accrue, affaires électroniques, etc.) et les nouvelles technologies de l’information sont des facteurs de croissance du marché de l’externalisation :
Internet et la vente en ligne a amené les clients à mieux accepter l’externalisation
La mondialisation a ouvert les marchés à l’échelle internationale forçant les entreprises à s’adapter et répondre à la concurrence
La virtualisation des supports d’information facilitent la gestion des communications et contrôle des projets externalisés
Il existent plusieurs raisons poussant les entreprises à se tourner vers l'externalisation
Les principaux avantages de l’externalisation sont :
L’utilisation optimale des compétences : l’externalisation permet de puiser dans des sources d’expertise externes et de concentrer les ressources internes sur les activités d’affaires essentielles.
Les économies financières : l’externalisation permet de réduire les coûts (embauche de main d’œuvre moins chère, réduction des effectifs internes) et d’éliminer la nécessité de réinvestir fréquemment dans la technologie.
La flexibilité accrue pour répondre à une croissance rapide : l’externalisation permet de réagir promptement aux changements touchant l’état du marché et d’acquérir plus rapidement une expertise et les ressources nécessaires pour répondre à la demande.
Les défis de l’externalisation
L’externalisation n’est pas exempte de défis qu’il faut prendre en considération avant de prendre la décision d’externaliser des activités.
La plupart des défis peuvent être contrôlés si l’entreprise procède à une recherche d’information et une analyse rigoureuse au sujet du fournisseur de service.
Les principaux défis sont :
La longueur du contrat : la plupart des contrats d’externalisation sont de longues durée (à cause du coût élevé du transfert de ressources). Les contrats sur le long terme sont plus difficiles à annuler, sont plus difficiles à définir (il faut prévoir les besoins de l’organisation sur le long terme), augmentent les coûts de mise en place d’un département SI interne lorsqu’il se termine.
Perte de l'avantage concurrentiel : Un SI peut apporter à une organisation un avantage concurrentiel. Le fournisseur de service intègre les meilleures pratiques de l’industrie dans les solutions offertes à ses clients.
Perte de confidentialité : L’information sensible de l’organisation n’est plus stockée à l’interne. Les contrats possèdent des clauses de confidentialité. La sécurité de l’information n’est plus contrôlé à l’interne.
Source: http://www.fonctionnel.net/analyse-fonctionnelle/acteurs-projet-informatique#.Uh5VNqzVNHZ
À la base, pour un petit projet, nous avons besoin minimalement de deux acteurs : un client et un informaticien. Le client énonce un besoin, il a des objectifs et veut que son travail (ou celui de ses employés) soit plus efficace. Il voit un retour sur l'investissement, en payant les services de l'informaticien qui lui automatisera une partie de ses processus, il voit un gain sur son service à la clientèle, sur ses coûts de production ou autre.
L'informaticien, dans ce genre de projet, fait tout de A à Z. Il prend les besoins, conçoit une solution en collaboration avec le client. Il évalue les coûts et estime le temps que le développement lui prendra. Il programme l'application ou le système désiré. Il fait des essais unitaires, fonctionnels et systèmes. Il installe le système et ses mises à jour, fait la formation et supporte les utilisateurs.
Ensuite, le projet prend de l'ampleur, l'informaticien seul ne suffit plus. Il a le temps que pour prendre les besoins et concevoir des solutions. Il se spécialise alors (s'il a de l'intérêt) en analyste fonctionnel. Puisqu'il n'a pas le temps de réaliser le système, un second informaticien vient l'aider pour programmer, il s'agit d'un programmeur. L'analyste fonctionnel fourni au programmeur des dossiers fonctionnels qui contiennent toutes les spécifications sur le système attendu. Le programmeur écrit le code du système, fait les compilations et installations.
Du côté du client, lui non plus ne suffit plus. Il nomme deux personnes. L'analyste d'affaires est spécialement dédié pour consigner le besoin des utilisateurs, et la vision de la direction de l'entreprise. Il priorise les besoins et évalue les impacts sur l'entreprise. Le pilote de système est en quelque sorte un super utilisateur. C'est lui qui fait les configurations avancées dans le système, c'est aussi lui la personne de référence pour les utilisateurs lorsqu'ils ont des problèmes ou questions avec le système. Cette personne est aussi responsable de faire des essais utilisateurs avant les mises en production du système.
Un chargé de projet s'ajoute aussi à l'équipe. Son rôle est d'encadrer l'équipe de développement afin de s'assurer de respecter les échéanciers et les budgets. Généralement, il assure une direction forte en début de projet pour bien aiguiller son équipe. Par la suite, c'est l'équipe de développement elle-même qui prendra davantage la direction lorsqu'elle maitrisera bien le projet. Le chargé de projet a un rôle de facilitateur. Il aide les personnes à communiquer entre elles et contribue à trouver des solutions lorsqu'il y a des valeurs qui entrent en conflit. Il s'assure constamment que le développement avance bien.
Dans une plus grosse équipe, il y a plus de gens. Qui dit plus de gens, dit nécessairement structure hiérarchique. Non pas nécessairement dans le sens d'autorité, mais davantage dans le sens d'efficacité. Arrivent alors les architectes : l'architecte d'affaires, l'architecte fonctionnel et l'architecte organique. Ils travaillent sur les besoins et les solutions à haut niveau, laissant le détail aux autres intervenants. Ils s'assurent de la cohérence de tout ce qui est fait. Ils aident pour l'évaluation des temps. Ils recensent et pèsent les impacts avant qu'un ajout ou une modification d'une fonctionnalité soit fait au système selon leur secteur (affaires, fonctionnel ou organique). Ils prennent ensemble les grandes décisions quant aux orientations à appliquer. Ils répondent aux questions des membres de leur équipe, encadrent les nouveaux venus, diffusent les informations des décisions prises dans les comités et sollicitent de l'aide aux gens de leur équipe pour faire des prototypes et des simulations.
Parallèlement à l'équipe de développement (incluant ceux qui fournissent le besoin), il y a une équipe dite technologique. Celle-ci travaille à répondre aux besoins matériels et configurations logicielles. Ils déterminent les machines (ordinateurs) à mettre en place pour faire exécuter le système, effectuent les tests de charges, définissent les plans de relève et de sauvegarde et sont présents pour faire les mises en production.
À tout ce monde, s'ajoutent d'autres personnes qui ont des spécialités diverses :
L'administrateur de base de données (DBA) travaille à ce que la base de données soit cohérente et performante;
Un ergonome s'assure que les interfaces utilisateurs sont présentées de manière constante, claire, et efficace aux l'utilisateur. Ce dernier fait des tests d'utilisabilité;
Un graphiste définit les couleurs et produit les images utilisées pour présenter le système;
L'intégrateur veille à ce que l'arrimage entre les composantes logicielles et/ou systémiques fonctionne bien;
Les experts en méthodologie aident les équipes à mieux organiser leur travail;
Les préposés au support aux utilisateurs sont les premiers répondants lorsque les utilisateurs ont des difficultés avec l'utilisation du système;
Les testeurs (ou responsables en contrôle qualité) conçoivent et réalisent des plans d'essais et s'assurent de la non-régression du système pendant son évolution;
Etc.
Généralement, dans les grandes entreprises, ministères ou organismes, tout ce qui touche l'informatique (ou technologie de l'information) fait partie d'une même division administrative. Puis, tout ce qui touche utilisateur, pilotage et ligne d'affaires fait partie d'une autre division administrative. Ces divisions « verticales » ont du sens en termes d'administration et de gestion d'entreprise pour l'organisation des ressources, du budget, etc.
Or, dans le cadre d'un projet, la division se fait davantage de manière « transversale » où les différents individus, de différentes divisions administratives, doivent coopérer et communiquer pour mettre à bien le projet.
Le défi se trouve exactement là. Les politiques et les façons de faire propres à chaque unité administrative dictent les rôles et responsabilités de chacun au sein de leur division, et non pas leur rôle et responsabilités au sein du projet. Lorsqu'une direction forte n'est pas assurée entre les divisions, cela donne lieu à des frictions internes. Un exemple simple pourrait être que l'équipe TI reproche aux utilisateurs de ne pas énoncer leurs besoins clairement, et de l'autre, les utilisateurs pourraient reprocher à l'équipe TI de ne pas fournir assez d'information sur ce qui est possible ou non de faire, afin de pouvoir les éclairer à prioriser et définir leur besoin.
Tous les membres de l'équipe travaillent en finalité pour le client. Ils sont soit employés de celui-ci (interne) ou fournisseur de service pour celui-ci (consultant). Ce statut, consultant ou interne, n'a pas d'impact dans le travail de tous les jours au sein d'une équipe. Mais il faut voir tout de même certaines distinctions :
Long terme : les employés (internes) sont engagés pour du long terme. Ils développent l'expertise au sein de l'entreprise et sont en quelque sorte les gardiens du patrimoine applicatif. Ils maîtrisent mieux que qui conque les systèmes en place.
Le court terme : À l'inverse, pour du court terme ou avoir une expertise spécialisée, les consultants sont l'idéal. Leur expérience n'est pas dans l'entreprise, mais une somme d'expérience dans diverses entreprises qui permet d'amener un regard nouveau aux employés internes.
Son travail consiste principalement à:
mener à bien le projet
planifier les activités à réaliser, les besoins en ressources, estimer les coûts, élaborer les méthodes de suivi, etc…
assurer le contrôle et réagir rapidement aux changements en cours de projet (faire le suivi)
Pour y arriver, il doit utiliser une méthode et des outils appropriées, mais aussi ses connaissances, aptitudes et compétences, afin de:
mettre en place un système de communication efficace
diriger, animer, motiver et développer son équipe
Les connaissances et compétences nécessaires au gestionnaire de projet
Est-ce que le gestionnaire de projet en SIO doit posséder des connaissances en technologie et en développement de logiciel ?
Si le gestionnaire n’a pas ces connaissances, il peut être mis en doute par son équipe qui le croit inutile/incompétent/etc.
Le gestionnaire peut avoir de la difficulté à bien mener le projet à terme dû à une incompréhension des taches et activités à effectuer.
La gestion de projet, c’est l’application de connaissances, d'habiletés, et l’utilisation d'outils et de techniques pour planifier des activités afin de satisfaire les exigences du projet.
La gestion de projet comprend :
L'identification des bénéfices et des besoins
L’établissement d’objectifs clairs et réalisables
L’étude de la faisabilité du projet (risques et enjeux)
La réalisation de l'équilibre entre les attentes concurrentes au niveau de la qualité, des délais et du coût
L’adaptation des spécifications du plan de gestion du projet aux différentes préoccupations et attentes des parties prenantes
Le suivi et le contrôle du projet pour s’assurer de son succès
Les projets en SIO peuvent être réalisés à l’interne ou à l’externe.
L’externalisation requiert une gestion particulière du projet et de la relation avec les fournisseurs de services, afin de tirer profits de ses avantages et de minimiser les risques qui y sont associés.
Source Chargé de projets (Ma carriere Techno)
Profession : Chargé de projets
Entreprise : Industrielle Alliance, Assurance et services financiers
Région : Capitale-Nationale
Formation : DEC en sciences pures, baccalauréat en génie, maîtrise en administration des affaires, option finances
« Le métier de chargé de projets, c’est un métier où il n’y a pas beaucoup de temps mort! »
Description : Le gestionnaire de projets est responsable, du début à la fin, de la réalisation d’un projet pour un client. Il doit gérer le budget et les échéanciers, s’assurer de la qualité du travail effectué et que les spécifications du client sont respectées. Par exemple, pour la refonte d’un site Internet, le chargé de projet s’occupe de l’analyse des besoins du client, de ce qui doit être intégré pour les utilisateurs et aussi de la gestion de la portion développement du projet en travaillant avec des programmeurs à l’interne ou à l’externe. À la suite de tout le développement suivront les phases d’intégration et de formation, s’il y a lieu.
Au quotidien… : Le chargé de projet utilise principalement deux types d’outils. Les outils de communication, comme le courriel et les portails de collaboration et d’autre part, les outils de planification de projets et les ensembles logiciels de bureautique. Il doit être en constante communication avec ses collaborateurs afin de pouvoir donner une image juste du développement à son client.
Les défis du métier : Le grand défi du chargé de projet est la communication. Une erreur dans l’exposé d’une idée ou dans sa compréhension peut faire perdre beaucoup de temps et d’efficacité. Il faut toujours s’assurer de la bonne marche du projet et que tout reste conforme à la demande du client.
Pourquoi cet emploi est formidable : Le fait de collaborer à plusieurs types de projets est passionnant et garde la curiosité en éveil. Le travail d’équipe est aussi très stimulant.
Cheminement (études et autre) : DEC en sciences pures, baccalauréat en génie, maîtrise en administration des affaires, option finances.
Conseils pour réussir : La gestion de projets ne s’apprend pas que sur les bancs d’école. Pour réussir, il faut donc toucher à un grand nombre de technologies et bien connaître certains domaines d’affaires. De plus, si l’on possède plus de connaissances techniques, il est utile de prendre certaines formations en gestion. En début de carrière, il peut être encourageant et stimulant d’avoir un mentor.