Vélo et tourisme
Le 9 juin, avait lieu en Morbihan à Radénac, une réunion sur le développement du tourisme à vélo en Bretagne, organisée par le Conseil Général.
"Vélomotive" y représentait les associations bretonnes Fubicy.
Petit à petit la Bretagne intensifie son offre. Pour l’instant, l’essentiel des utilisateurs de véloroutes et voies vertes sont des Bretons. Tant que les aménagements et équipements ne seront pas aboutis et d’un niveau attractif, la « clientèle étrangère » ne sera pas au rendez-vous en dépit d’une très bonne image de la Bretagne à vélo.
La Bretagne est parcouru par deux itinéraires européens : celui qui va du cap nord en Norvège à la pointe sud-ouest de la péninsule ibérique avec un projet « Vélodyssée » de la côte atlantique jusqu’au pays basque en cours, tronçon de l’Euro Vélo Route.
L’autre va du Finistère à Kiev. Egalement, plusieurs circuits « Cycle west » sont en cours de réalisation avec le sud de l’Angleterre.
Un vrai gisement potentiel existe donc mais les principales continuités cyclables ne seront achevées qu’après plusieurs années. Un calendrier prévisionnel a été présenté. La question de l’accès « légal» aux chemins de halage est cependant en passe d’aboutir (Canal de Nantes à Brest et Blavet).
Une autre caractéristique du vélo et tourisme en Bretagne est aussi qu’un effectif important de pratiquants sont des résidents de passage qui veulent circuler à vélo sur leurs lieux de vacances.
Intéressant aussi, l’harmonisation train+vélo est en discussion entre le CRT, la Région et la SNCF.
James, pour Vélomotive, a pu exprimer le vif intérêt des cyclistes utilitaires, qui sont aussi parfois de loisir, pour une amélioration de la combinaison intermodale avec ses différentes possibilités. Le CG56 devrait nous donner d’autres infos et peut-être aussi de nouvelles possibilités de contact sur ce sujet avec les services régionaux.
Vannes 2011
La réunion des assos de Bretagne, le lundi 11 avril, a eu lieu au Palais des arts et de la culture / Théâtre Anne de Bretagne (voir plan ci-joint). C’est à 5 mn à vélo et 15 à pied depuis la gare SNCF.
(Voir compte-rendu en bas de page)
Le thème fédérateur de cette rencontre est l’intermodalité.
Cette approche transversale, où le vélo a toute sa place, constitue un dénominateur commun pour les associations FUB d’une même région. Ceci en raison de la compétence des Conseils Régionaux en matière de transport et d’autorité organisatrice des TER. La configuration péninsulaire de la Bretagne amplifie d’ailleurs tout particulièrement cette problématique. Si le bateau+vélo fait partie des préoccupations de plusieurs associations FUB, vocation maritime oblige, l’aspect train+vélo domine avec dans une moindre mesure l’articulation vélo et bus et aussi le vélo dans les pratiques de co-voiturage. La prise en compte de ces éléments devrait favoriser la pratique du vélo utilitaire et apporter des réponses, au moins partielles, à la précarité énergétique qui risque d'augmenter continuellement.
La fréquentation touristique de la Bretagne détermine par ailleurs une spécificité qui lui confère un enjeu tout particulier dans l’innovation en matière d’éco-tourisme. Le vélo reste un moyen particulièrement adapté à une découverte respectueuse des paysages et habitants d’une région. Cette forme de tourisme écologique génère par ailleurs des retombées économiques à ne pas négliger. Les adeptes du déplacement à vélo ne peuvent qu’encourager la Région et les départements bretons à poursuivre la réalisation rapide du programme d’extension du réseau de véloroutes et voies vertes.
La rencontre avec une élue du Conseil Régional devrait permettre d’aborder ces aspects et d’étendre la réflexion au concept d’écomobilité en y intégrant tout ce que les modes actifs dont le vélo ont de précieux dans cette perspective et voir comment la Bretagne peut valoriser cette approche.
De 13 à 15 heures, réunion inter-associations FUB
Pour la première partie, interne aux pb asso, un point sur nos problématiques respectives en procédant à un état des lieux de chacune des villes représentées.:
o Etat des lieux dans nos villes et agglo
- Satisfactions ex : mise en place du décret de juillet 2008 dont les DSC
- Frustrations et contentieux (recours au TA…)
o Attentes en matière écomobilité/intermodalité. analyse des situations et perspectives dans chaque cité.
o Intérêt d’une coordination et rôle de délégué régional FUB ?
Nous pourrions tenter de « border » nos doléances communes en matière d’intermodalité et voir comment présenter nos approches relatives à l’écomobilité.
En deuxième partie, avec Haude Le Guen, échange sur nos différentes conceptions et entendre quelles démarches le conseil régional a dans ce domaine. Nous pourrions alors examiner comment faire progresser les questions de mobilité dans un sens plus favorable aux modes actifs en combinaison avec les moyens existants ou à créer en matière de transport, ceci dans une approche attentive aux grands enjeux sociaux environnementaux et économiques actuels et futurs.
15 à 16 heures 30 - Rencontre avec Haude le Guen, conseillère Régionale :
- Première prise de contact
- Ecoute réciproque et confrontation des approches
- Vers un programme d’actions où les associations de promotion des modes actifs seront intégrées ? comment conforter et pérenniser les échanges avec le CR ?
Contribution de Trégor Bicyclette
Notre principal intérêt (et problème) et l'inter-modalité train - vélo
a) l'option encouragée dans les grandes villes (Rennes,..............) : on roule en vélo, on met son vélo dans un parking sécurisé puis on prend le métro ou le train............correspond peu à nos besoins.
b) l'option recherchée par nous est la suivante : on roule en vélo, on prend le train avec son propre vélo, on roule à vélo jusqu'à sa destination finale
deux raisons à cela :
- pour les trégorois : notre habitat et nos destinations sont dispersées et les transports en bus sont limités (en lien partiellement avec ce qui précède)
- pour les touristes en vélo.................ils viennent le plus souvent avec leur propre vélo
Ceci étant posé il se pose deux problèmes :
- les récentes voitures TER ne sont pas adaptées; suspendre son vélo nécessite un effort démesuré que de nombreuses personnes ne peuvent effectuer: cycliste pas "tout jeune", cycliste de petite taille, cycliste avec sacoches sur son vélo, certaines femmes, cycliste avec vélo électrique (lourd donc),.....Nous demandons que les futurs rames TER prévoient un transport des vélos debout (sur leur 2 roues donc)
Par ailleurs le nombre de places par rame est limité : trois .................pour une famille ou des amis de 4 ou 5 ça coince forcément.
Le second point est le respect total par la SNCF de ses engagements : si un train est prévu accessible aux vélos, un cycliste ne peut être refusé ..........beaucoup de témoignages à ce propos (pour le TGV c'est facile puisqu'il faut une réservation)
A terme nous demandons que tous les TGV et TER soient accessibles aux vélos sans restriction et dans de bonnes conditions (cf ci-dessus)
A première vue, l'embarquement des vélos est une des revendications qui restent à soutenir. Un courrier national avait été envoyé demandant un quota de 3,5 places de vélos pour 100 passagers TER. La Région Bretagne n'a pas souhaité faire de réponse écrite...