« L'Union éducative d'activité de jour (UEAJ) est un service d'insertion des jeunes de 16 à 18 ans, qui propose notamment depuis 2009, de participer à la récupération et la remise en état de vélos jugés hors d'usage », explique Jacques Hétet, éducateur.
En cette période, ce sont surtout des vélos d'enfants qui sont recherchés pour les fêtes de fin d'année.
« En 2013, cette journée de collecte nous avait permis de recevoir plus de 100 vélos que nous ont apporté les particuliers de Lorient, mais aussi Plœmeur, Hennebont et même plus loin ».
Ainsi, grâce à l'opération, « une trentaine d'enfants défavorisés ont pu recevoir un vélo comme cadeau », indique Noëlle Person, présidente de Lorient Solidarité.
Samedi, les vélos peuvent être déposés samedi à l'UEAJ au 13, rue Saint-Exupéry, de 10 h à 18 h.
(Ouest-France 20.11.2014)
50e anniversaire du jumelage Lorient/ Ludwigshafen
Pour la 10e édition consécutive, les ateliers d’artistes lorientais ont ouvert leurs portes et invité le public à découvrir le temps d’un week-end, une diversité d’univers plastiques, d’esthétiques et de techniques. Au programme, 30 ateliers et 51 artistes répartis sur la ville. Samedi 7 septembre 2013 de 14h à 19h, dimanche 8 septembre de 10h à 18h.
Cette 10e édition coïncidait avec le 50e anniversaire du jumelage Lorient/ Ludwigshafen, l’occasion d’accueillir 3 artistes allemands dans 3 ateliers lorientais.
Plus d'infos: http://www.ateliersouverts.eu/
- Des vélos étaient mis à disposition par la mairie, place de l'hôtel de ville, pour naviguer d'un atelier à l'autre.
- Le Magasin Freevolt proposait quelques vélos électrique / démonstration durant cette opération.
- vél'Orient était présent avec quelques vélos cargos, et était disponible pour:
- échanger sur le vélo "au quotidien" : ses intérêts multiples, comment améliorer et sécuriser sa pratique, etc
- vérifier les réglages / ergonomie, gonflage, freins, etc pour les personnes qui empruntaient les vélos mis à disposition
VéLo an Oriant
C’est le nom du service de location de vélos que la ville de Lorient lance à compter du 13 octobre 2012. Les élus veulent favoriser ce mode de déplacement « pratique, économique et écologique ». L’association Agora services est chargée de l’exploitation du service.
Le service propose deux modes de location : en boutique, pour des besoins réguliers tout au long de l’année ; en libre-service (deux stations sont installées en ville), pour des besoins ponctuels.
Le parc lorientais dispose de 200 bicyclettes. Trois types de vélos sont à disposition : vélos de ville, à assistance électrique ou pliants. Tarif pour une journée : 5 € (10 € pour le vélo électrique).
Parking vélo à la gare SNCF
Il y a une très forte attente concernant des locaux de sécurisation des vélos dans les gares (Lorient, Quimper). Outre la douzaine d'utilisateurs actuels du local de Lorient, on peut facilement rajouter 7/8 personnes qui pourraient être intéressées par cette structure.
Pour ces utilisateurs, il n'est pas tenable d'entendre comme discours "il faut attendre le réaménagement des "pôles d'échanges multimodaux" à l'horizon 2017 avant d'avoir des solutions", discours qui est en net décalage avec les discours officiels et autres campagnes de promotion.
En terme de prospective à court terme, nous sommes également conscients qu'il ne serait pas responsable de demander la construction un bâtiment "vélo" en dehors d'une réflexion globale sur ces "pôles d'échange". Est ce qu'il ne serait pas néanmoins possible de mettre en place une structure grillagée et couverte (comme le sont déjà certains abris de vélo) à moindre frais.
Cette structure pourrait-être accessible soit à des personnes qui utilisent les vélos QUB ou CTRL, soit leur vélo personnel moyennant un supplément d'abonnement. On pourrait alors imaginer un accès via le système Korrigo qui trouverait là toute son utilité...
Il existe sur les différents sites SNCF à Quimper et à Lorient suffisamment d'espace pour pouvoir envisager un meilleur partage au profit de tous les usagers et du personnel SNCF.
Entre autres, la situation constatée ce jour (photos ci après) en proximité de l' entrée principale de la gare de Lorient, dans un endroit pourtant très visible n'impose t elle pas quelques engagements de la part des autorités compétentes, du coté de la SNCF et de la municipalité de Lorient ou de lorient agglomération ?
Quelques propositions :
1) mettre à disposition des usagers cyclistes pratiquant l'intermodalité, un local fermé, éclairé et visible , doté de points de fixation, de manière à ce que les vélos (20 à 30 vélos) soient protégés du vandalisme;
2) demander aux forces de police d'organiser quelques rondes nocturnes visitant le parking de la gare ferroviaire où se situent les parking vélos (particulièrement le WE)
3) mettre en place une vidéo surveillance du lieu.
L'accès à l'hôpital fait bouger les rives du Scorff
Vendredi 29 juin 2012 Ouest-France
Une cinquantaine de Lorientais ont pris part à la visite-promenade du projet d'aménagement des rives du Scorff, samedi dernier.
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Faciliter l'accès au nouvel hôpital via la rocade nord et offrir un espace de promenades, de loisirs :tel est le programme de réaménagement des rives du Scorff qui débute en juillet.
« La forme d'une ville change plus vite, on le sait, que le coeur des hommes », dit Julien Gracq. Après la réfection du secteur de la rue François-Toullec qui vient de s'achever, les Lorientais vont connaître, avec l'aménagement des rives du Scorff, un deuxième chantier d'importance.
Près de 2 km de berges réhabilitées
L'ouverture du nouveau centre hospitalier de Bretagne Sud, programmée début 2013, nécessite la création de nouveaux accès et notamment en provenance de la rocade nord. Ainsi, entre le bas de Bois-du-Château (carrefour Favreau) au nord et le pont des Indes (boulevard Laénnec), au sud, près de 2 km de berges vont être réhabilitées.
« Ce projet répond à la nécessité d'une voirie de desserte pour l'hôpital, tout en favorisant la mixité des usages : bus, cyclistes et piétons. C'est aussi la volonté de remettre en valeur cet espace qui possède un caractère maritime en créant un cheminement doux, un espace dédié aux promenades, aux loisirs », indique Olivier Le Lamer, adjoint chargé des déplacements et de la voirie.
Nouveau visage début 2013
Les travaux de voirie qui débutent en juillet devraient être livrés à la fin de cette année. Les cheminements doux et l'architecture paysagère seront bouclés début 2013. L'investissement s'élève à 3 millions d'euros. Sur la trentaine de projets présentés, celui de l'agence parisienne Base (Bien aménager son environnement) a été retenu pour offrir un nouveau visage à cet espace urbain à caractère maritime.
« Un espace tourné vers le littoral »
« L'idée est de créer une zone mixte en conservant au maximum les éléments existants comme la pinède, la cale et le mur le long de Tréfavenn, explique Florence Peucat du cabinet Base. C'est aussi d'offrir un nouveau regard sur ce lieu, de créer un parc de berges, un espace linéaire tourné vers le littoral », poursuit architecte-paysagiste.
Arbustes fleuris
Le long de la partie la plus étroite du boulevard Laénnec, sur la berge fragile, un platelage en bois sera installé sur près de 500 mètres. Plus haut, la pinède sera nettoyée et recevra un cheminement piéton bordé de mobilier. En remontant vers le pont Saint-Christophe, la berge sera plantée d'une multitude d'arbustes fleuris contrastant avec la persistance les pins.
Terrasse en promontoire
Dans l'axe de la chapelle, une terrasse en promontoire équipée de bancs, chaises longues et banquettes, offrira un point de vue agréable sur le littoral. La cale sera remise en état avec création de rack à annexes. Un parking recevant les véhicules équipés de remorques de mise à l'eau sera à disposition des plaisanciers, rue Dubail. En amont, les voies plus larges accueilleront les véhicules au centre, la circulaire de bus en extérieur et un cheminement doux pour cyclistes, rollers, piétons.
Esplanade
Plus minéral et urbain, « Le Quai » s'habille d'une alternance de pièces de bois et de plantes exotiques. Sur la partie septentrionale de cet aménagement, au bas du parc du Bois-du-Château, une esplanade pouvant accueillir des manifestations équipées d'un mobilier urbain, ouvrira l'espace. Un espace à vivre les pieds au bord de l'eau.
Politique urbaine
Plus de bus, de vélos, de piétons et moins de voitures
Jeudi 28 juin 2012 - Ouest France
Il y a 15 jours, l'inauguration de la piste cyclable réalisée à la faveur du réaménagement de la rue François-Toulle
Plan de déplacements urbains
Lorient veut limiter le nombre des voitures dans l'hyper centre. C'est une volonté clairement affichée par la ville de Lorient. Elle est inscrite dans le document qui résume le Plan de déplacements urbains arrêté par l'agglomération du pays de Lorient. Hier soir, au conseil municipal, cette politique a été redite et détaillée.
10 % de transports en commun
C'est l'objectif que se fixent les élus, en pensant aux points chauds, que sont la gare, l'hôpital du Scorff, et le futur quartier du Péristyle. Alors ils imaginent des offres plus attractives. Comme une augmentation de la fréquence des passages de ligne numéro 1, qui irrigue le centre-ville.
Des parkings périphériques
La municipalité songe également à la mise en place de parkings périphériques. Déjà, l'aire de stationnement souterraine, prévue place d'armes (500 emplacements) est actée. Un parking silo aérien (voitures superposées) pourrait aussi être créé près de la gare maritime. Lorient mise sur des stationnements en entrée de ville et imagine des navettes fréquentes, pour acheminer les personnes dans l'hypercentre. La hausse de fréquentation des parkings de l'Orientis et Nayel (souterrains et payants) sont perçus comme des signes encourageants.
Horaires atypiques
Les élus planchent également sur des transports en commun à disposition dans les tranches horaires dites atypiques. Principalement le soir, pour permettre aux gens d'aller au cinéma ou au spectacle sans avoir le souci de garer la voiture, ou de rentrer tard, sans moyens de locomotion.
De Port-Louis au centre, en bateau
C'est un souhait émis depuis des années par le maire de Port-Louis, Muriel Jourda. Pour l'instant, il faut aller à Keroman, pour rallier la citadelle, de l'autre côté de la rade. Lorient commence à réfléchir à la possibilité de mettre en place une ligne de batobus entre la cale Ory (près du port de plaisance) et Port-Louis. Encore faut-il trouver les moyens, en terme de navires, et revoir l'organisation des lignes maritimes avec Locmiquélic.
Plus de pistes cyclables
Enfin, la municipalité s'engage à développer les pistes cyclables ou des itinéraires bis pour les vélos, afin d'encourager les cyclistes à emprunter des parcours sécurisés. Même démarche pour les itinéraires pédestres.
Pas assez pour les Verts
Pour Damien Girard et Allain Le Boudouil (EELV), c'est clair, le PDU ne va pas assez loin. Il va, certes, « dans la bonne direction mais nous ne devons plus nous contenter d'être incitatifs. Il faut programmer la diminution progressive mais régulière de la place de la voiture en centre-ville ».
« Idéologie »
Selon Michel Toulminet, « il faut revoir notre façon de nous déplacer mais pas en divisant le centre-ville et en faisant fuir une partie de l'activité économique ». A l'intention du maire : « Votre idéologie va à l'encontre du pragmatisme et des besoins de nos concitoyens ». « Caricature, rétorque Norbert Métairie, on est en train de changer d'époque ». Son adjoint, Olivier Le Lamer, précise qu'« il ne s'agit pas d'imposer mais de trouver des solutions dans le cadre d'un cahier des charges précis ». Quant à Yann Syz (UDB), il veut « faire de Lorient-agglomération la ville des courtes distances ».
Apprentissage vélo
Les maternelles initiés au cyclisme - Lorient - samedi 25 juin 2012
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Après la maternelle de Kerfichant, Guy Tréhin a remis, hier après-midi, les passeports « test de capacité » aux élèves de la maternelle Marcel-Pagnol à Bois-du-château. En présence d'Anne Delâge, professeur des écoles, une vingtaine d'élèves, de 4 à 6 ans, ont été initiés au vélo et au code de la route.
« Cela fait une trentaine d'années que nous effectuons cette initiation, souligne Guy Tréhin, le président du VCP Lorient. C'est le fruit d'une convention signée entre la ville de Lorient et le VCP Lorient. Les gamins sont initiés au vélo et au code de la route, mais aussi à un certain respect des usagers de la route et au respect aussi du matériel. » Ces passeports et récompenses sont remis après sept séances à raison d'une par semaine.
Outre Guy et Roger Tréhin, Gérard Gaignet et Christian Le Scoul participent à la formation des jeunes des écoles.
Aménagements prévus pour l'hôpital du Scorff (Calmette)
Trois entrées ont été prévues, une coté centre-ville, porte Colbert, une sur les rives du Scorff, et une pour les piétons et les vélos par le cours de Chazelles.
- Rives du Scorff
Les aménagements des voies ont été pensés pour tous les types d’usagers : piétons, cyclistes, automobilistes, transports en commun et bien sûr véhicules de secours, qui bénéficieront du tracé en site propre du Triskell.
- Avenue Choiseul
Jusqu’à présent réservée à la seule desserte de la DCNS, la rue Choiseul s’ouvre au public pour permettre l’entrée depuis les rives du Scorff. Son aménagement prévoit à terme une liaison vers l’Enclos du port. Elle fait la part belle aux déplacements doux.
- Gare
Le pôle d’échanges concentrera tous les modes de transport et permettra facilement de passer de l’un à l’autre, en fonction des besoins : arrivé en train, nous pourrons ensuite emprunter un vélo, prendre un bus ou un taxi pour aller rendre visite à une personne hospitalisée.
Dans la perspective de l'ouverture du site du nouvel hôpital, 1300 places de parking pour les voitures sont prévues !
Pour prévenir le risque d'accident entre voitures et cyclistes , et pour que le vélo conserve ses avantages de vitesse et praticité, Vélorient demande que les aménagements cyclables permettent:
- de circuler à vélo à vitesse élevée (15 km/h possible)
- l'éclairage nocturne et une bonne qualité du revêtement,
- une continuité des cheminements cyclables lorientais et lanestérien et une relation fluide et cohérente avec le schéma cyclable extérieur: pont des Indes, centre ville de Lorient, rue Colbert, futur chemin de ronde DCNS (cf Lanester) et en direction d'un futur embarcadère du peristyle.
Villes durables - Données publiques, partages et modes actifs
La ville durable appelle une meilleure gestion des ressources et des infrastructures urbaines.
Dans le cadre de l'appel à projets Villes Durables de l'ANR, le Groupe Chronos, en partenariat avec la FING, le Club des Villes et Territoires Cyclables, le cabinet d'avocats 11.100.34, SA Keolis Groupe et l'UTBM (Université Technologique de Belfort-Montbéliard) propose une recherche approfondie de la question du partage de la donnée publique. Cette recherche, intitulée PUMDP (Partages, Usages et Modélisations de la Donnée Publique), est labellisée par le pôle de compétitivité Véhicules du Futur et se concentre sur les données relatives au vélo et à la marche (les modes actifs).
Le consortium s'appuie sur les compétences de Transway, complice de longue date, et propose aux territoires d'Angers, Rennes, Bordeaux, Lille et Lorient de devenir les laboratoires d'expérimentation. Angers Loire Métropole, Lorient, Lille Métropole et Rennes Métropole ont déjà donné leur accord pour participer au projet.
Une vingtaine de cyclistes lorientais ont participé à cette expérimentation en mars 2012, en enregistrant pendant 2 semaines tous leurs déplacements à vélo ou à pieds, à l'aide de l'application Endomondo sur des téléphones avec puce GPS.
Projet de la place Colbert
Cette proposition ne semble pas être très supérieure à l'existant, en matière d'aménagements cyclables.
De plus, elle ne correspond pas à la perspective espérée par beaucoup d'une augmentation importante de la part modale vélo / trajets domicile travail (DCNS, Hôpital) ce avec les meilleurs garanties en terme de sécurité des usagers.
L'usage des modes doux, dont le vélo, sera motivé, en autres, par des aménagements qui donnent envie de pratiquer, et qui apportent l'impression d'une sécurité. Les aménagements doivent aussi être pensés pour les usagers les moins habiles (personnes vieillissantes , enfants).
A ce jour, le lieu est très fortement contraint par la présence de voitures garées de manière quotidienne +/- licite (cf ci dessous) et
dangereuses pour les cyclistes. Une amélioration simple et peu couteuse pourrait être réalisée rapidement, suivant le schéma ci-dessous:
Vélos en libre-service : Lorient veut être ville pilote
vendredi 18 décembre 2009
Contrairement à Vannes et son dispositif Vélocéa commercialisé par Veloway, filiale de Véolia, la ville de Lorient ne souhaite pas « plaquer » un service tout prêt à la population. : Archives Ouest-France
Conseil municipal. Si Lorient devait disposer d'un service de vélos en libre-service à la fin 2010, ce serait avec l'aval des Lorientais. Ils vont être bientôt sondés.
Passée inaperçue hier soir, une délibération situait à 236 000 € l'enveloppe allouée pour « engager un programme de prestations vélos ». Chic, bientôt des Vélib'à Lorient, pouvait-on se dire. Pas si vite, tempère Olivier Le Lamer, adjoint au maire chargé notamment des déplacements.
« Un modèle innovant »
Car l'élu souhaite que Lorient soit « pilote » en la matière. « Nous avons notre modèle à créer et je souhaite qu'il soit innovant mais aussi pertinent par rapport à la taille, moyenne, de notre ville. » Pourquoi ne pas reprendre ce qui marche, plus ou moins bien, ailleurs ? « Le Vélib', par exemple, est bien adapté aux grandes villes » mais d'autres expériences, dans des cités plus petites, ne s'avèrent guère concluantes.
« Et puis, nous avons des retours sur les Vélib': cela coûte entre 3 000 et 4 000 € par vélo et par an à la collectivité ! Sans compter les 40 % de vandalisme... » En clair, pour 150 bicyclettes en service à Lorient, il faudrait envisager une enveloppe annuelle de 500 000 à 600 000 €... « C'est énorme, démesuré. »
La Ville va donc s'y prendre autrement. Plutôt que d'acheter un dispositif clé en main, « nous allons lancer une enquête au premier semestre prochain afin de cerner les besoins des Lorientais ». Veulent-ils des vélos à louer à l'heure, la journée voire à l'année comme à Angers ? Préfèrent-ils des aménagements de voirie, sachant que 170 000 € ont été votés hier pour améliorer la circulation des deux roues boulevard Léon-Blum, avenue Chenailler ou rue Chaigneau ?
Dans tous les cas, l'offre sera « alternative », mais aussi réactive dans ce sens où il devrait être possible de louer un vélo aussi vite qu'apparaît une éclaircie... Et si beaucoup de questions demeurent ¯ en régie ou non par exemple ¯ une certitude semble se dessiner : « Le schéma opérationnel aboutira en 2010 pour une mise en oeuvre fin 2010 ou tout début 2011. »
Ouest-France
mercredi 09 septembre 2009 - OuestFrance - Ces rues où on ne dépassera plus les 20 km/h
La rue du Poulorio devient la première zone de rencontre de la ville de Lorient. Un aménagement destiné à « apaiser » la cohabitation entre piétons, vélos et véhicules motorisés.
Qu'est-ce que c'est ?
Depuis le 30 juillet 2008, le Code de la route reconnaît le concept de « zone de rencontre ». Cet espace intermédiaire se situe entre l'aire piétonne et la zone 30. Ces dispositifs, explique l'adjoint au maire Olivier Le Lamer, s'inscrivent « dans une réflexion que nous conduisons depuis plusieurs années autour des zones de circulation apaisée ». La zone de rencontre doit permettre « une cohabitation de l'ensemble des usagers mais prévoit cette hiérarchie d'accès : le piéton est prioritaire sur le cycliste qui l'est sur la voiture ».
Quoi de nouveau ?
La grande nouveauté, c'est que priorité est donnée aux piétons, qui n'ont d'ailleurs pas l'obligation d'utiliser les trottoirs. Pour les cyclistes, ces nouvelles rues sont accessibles en double sens. Quant aux véhicules motorisés qui évoluent en sens unique, leur vitesse est limitée non plus à 30 mais à 20 km/h... À l'instar des aires piétonnes, ces nouvelles zones peuvent englober une rue, une place ou tout un ensemble de voiries.
Quelle signalétique ?
Un panneau sur fond bleu symbolise cet ordre de priorité : du piéton sur le cycliste, des deux sur les véhicules motorisés. À noter qu'un marquage au sol viendra rappeler aux conducteurs de véhicules motorisés leur nouvelle limitation de vitesse (20 km/h).
Quel aménagement ?
Rue du Poulorio, où la première zone de rencontre est en cours d'aménagement, la Screg Ouest réalise une voie centrale quasiment de la même largeur que celle, de part et d'autre, des trottoirs. Ceux-ci sont d'ailleurs au même niveau que la chaussée, des pavés délimitant cependant les espaces alloués aux différents usagers. D'où une circulation facilitée, aussi, pour les personnes à mobilité réduite.
Où se situera la prochaine ?
Une deuxième zone de rencontre est d'ores et déjà programmée, allée de Kergoal au nord de la ville, derrière la zone commerciale K2 de Keryado. Les travaux d'aménagement devraient être réalisés à la fin de cette année. Pour autant, précise Olivier Le Lamer, « l'usage de plusieurs rues lorientaises correspond déjà aux caractéristiques d'une zone de rencontre ». Dans tous les cas, « avant de procéder à un aménagement, il faut constater des vitesses très faibles, comme nous avons déjà pu le repérer dans plusieurs rues de la ville, souvent situées en secteur résidentiel ».
Combien au total ?
L'élu et ses services ont ainsi identifié entre 70 et 80 rues qui pourraient être aménagées en zones de rencontre. Toutefois, il s'agit là « d'un potentiel maximum » que la ville entend « discuter » avec les premiers concernés : les riverains. Ils vont être prochainement conviés à des « ateliers » destinés à évaluer l'usage qui est déjà fait des actuelles zones 30.
Yvan DUVIVIER Ouest-France
Dossier vélo dans Lorient_Magazine ici
Le stationnement des vélos