Pyramide & Radiesthésie

Radiesthésie et pyramide

Par Jean Heraira dans Astral n°364 d'avril 1982

Depuis plusieurs années déjà, on s'intéresse à la Pyramide, à ses effets, à ses utilisations. Les ouvrages, les revues, en traitent avec davantage de vues pratiques que des spéculations strictement mathématiques, spéculations passionnantes, certes, mais tout de même d'un attrait moindre, pour de nombreux chercheurs. Après les premières expériences en France, en Europe, il y a longtemps, sur l'action de la pyramide, a suivi une période de moindre attirance, nous ne dirons pas de désintéressement, mais au moins d'une limitation dans la recherche ; on s'est contenté de répéter les mêmes travaux, généralement. Une vague nouvelle est survenue après qu'ont été connus chez nous, les nombreux essais, les emplois les plus divers, parfois étonnants de la Pyramide, aux U.S.A. Les ouvrages d'auteurs américains enthousiastes sont arrivés, des traductions ont été faites et, depuis, on reparle de la Pyramide dans certains pays proches, on la voit utilisée a destins multiples. Les résultats paraissent probants.

Mais, tant sur notre vieux Continent que sur le Nouveau, on semble avoir pris intérêt à la seule Pyramide à quatre faces. A notre connaissance, un seul auteur de nationalité belge a traité d'une pyramide à trois faces, en 1946. Et plus récemment, en 1977 Serge V. King aux USA.

La Pyramide à trois faces, ou tétraèdre fera l'objet de notre propos, au long de ce papier, dont le titre surprendra un peu par le rapprochement des deux noms Radiesthésie et Pyramide si l'on ignore que c'est précisément un radiesthésiste français M. Bovis. qui le premier, a remarqué les propriétés momificatrices de la Pyramide, celle de Kéops. En visitant le prestigieux monument, il a observé parmi les détritus, le corps de chats, de petits animaux rôdeurs dû désert : ce n'est pas, on s'en doute, la présence de ces cadavres d'animaux mais bien leur état de conservation qui le surprit. Ces corps paraissaient déshydratés, momifiés. Intrigué, il réfléchit, étudia au mieux le phénomène et il en vint à conclure que le savoir des anciens médecins, ou savants, égyptiens ne suffisait pas, peut-être, à expliquer entièrement la momification des rois embaumés et que, pourquoi pas, les vertus de la Pyramide elle-même, pouvaient intervenir.

Revenu en France, il construisit des modèles réduits de pyramide, il refit des essais, nous ne retiendrons que les conclusions : la forme de la pyramide et son orientation provoquent une rapide déshydratation, puis un phénomène de momification.

Ce rappel, bref, démontre bien que nous ne nous sommes pas écarté de la notion radiesthésique en parlant de la Pyramide. Depuis la découverte de M. Bovis, l'étude de la Pyramide a continué : on en a employé les effets pour reproduire la momification, mais on a prolongé de beaucoup, les expériences. Nous en citerons, sans nous étendre, quelques-unes parmi les plus intéressantes, relevées dans l'ouvrage de S.V. King ; l'emploi de la Pyramide permet de :

Nous limitons volontairement, cette citation, mais nous rappellerons tout de même, l'opération devenue classique de l'affûtage des lames de rasoir.

L'usage des effets de la Pyramide permet encore bien d'autres réalisations : elles sont extraordinaires, souvent, et paraissent relever davantage du surnaturel, de la Magie même, que de la Science, telle que nous la connaissons actuellement. Nous ne traiterons pas de ces possibilités, hors du cadre habituel.

Nous engageons les lecteurs à entreprendre des essais : le matériel est très simple, pratiquement gratuit, facile à réaliser. Les satisfactions ne manqueront pas de les encourager dans cette voie. Quand ils auront appris, très rapidement d'ailleurs, à utiliser la Pyramide, le pendule leur servira à parfaire leurs connaissances, à mieux utiliser encore les "influences" émanant de la forme pyramidale.

On a toujours intérêt à relire les auteurs, sinon ancien, du moins ceux dont les ouvrages ont été publiés il y a quelques années déjà et qui sont un peu délaissés. L'un d'eux, le Lt Colonel Stevelinck, dans un livre remarquable "La démonstration de la Radiesthésie et ses applications", donne le moyen de déceler certaines lignes de force à la surface d'un triangle (équilatéral) : il indique que la bissectrice des trois angles est un lieu d'accumulation de forces, que le point de rencontre des bissectrices se signale par une accumulation d'énergie qui va s'échapper par la zone de moindre résistance, c'est-à-dire par la droite verticale passant par k point de rencontre des bissectrice. Il précise que ce rayon vertical fera girer le pendule et il conclût : "Toute l'énergie captée par le montage ( ici le triangle ), va le sursaturer et l'aire du triangle deviendra un véritable accumulateur d'énergie". Continuant la démonstration, il donne une indication importante : l'énergie ainsi accumulée va quitter le triangle par les trois pointes.

Jusqu'à présent, il a été question du simple triangle, d'une surface en somme. Plus loin, dans l'ouvrage cité, l'auteur passe des plans aux volumes, et c'est ici que la Pyramide intervient : le même phénomène de l'énergie accumulée et retransmise, se produit évidemment à un degré plus important.

La question de l'émission de l'énergie a été également signalée par S.V. King.

Abandonnant la théorie, nécessaire tout de même avant de passer à l'utilisation, nous retiendrons donc seulement ceci : la Pyramide émet une énergie puissante et utilisable.

C'est de ce sujet que nous allons traiter.

Construction d'une pyramide à trois faces

La réalisation n'est pas difficile, elle suppose un peu de soin, de patience et elle n'impose pas un degré élevé d'habilité manuelle.

Le matériau le meilleur est un carton un peu rigide, pas nécessairement épais de couleur blanche. ou. mieux encore, de couleur grise.


La figure 1 indique les dimensions d'un triangle à dessiner au crayon sur le carton ; on trace une ligne droite de 23 centimètres 8 millimètres, qui constituera la base du triangle ; au milieu exact de cette base, on élève une droite, une petite équerre d'écolier permet de tracer cette droite au mieux ; avec un simple compas, on trace un arc de cercle, en partant de l'extrémité gauche de la ligne de base, arc de cercle d'un rayon de 21 centimètres 4 millimètres, qui coupera la droite élevée au centre de la base, en un endroit donné ; même opération avec le point à l'extrémité droite de la base et le point où se rencontrent les deux arcs de cercle, sur la droite, qui est le sommet du triangle. On joindra les extrémités de la base au sommet, et on disposera d'un triangle à la grandeur voulue (faire un triangle isocèle de base 23,8 soit une hauteur de 17,8).

On découpe le triangle, on en fait deux autres, de la même façon ou, plus simplement encore, en dessinant les deux autres, au crayon, en suivant le pourtour du premier posé sur un carton neuf.

Assemblage de la pyramide

On place un triangle à gauche - figure 2 - et un autre, en le posant soigneusement près de l'arête droite du premier : avec un morceau de scotch, on relie les deux triangles (Attention, la base est la longueur de 23,8, ce sont les côtés de 21,4 qui sont collés ensemble). Même opération avec le troisième triangle, dont l'arête gauche est placée à côté de l'arête droite du deuxième, même collage avec un morceau de scotch : on soulève le tout. avec soin. on ramène l'arête droite du troisième triangle près de l'arête gauche du premier, on les joint également avec un morceau de scotch, comme pour les premières opérations. Cela fait, on dispose d'une pyramide. On renforce le collage si nécessaire, la Pyramide est prête à servir.

Toute cette opération est plus longue à détailler qu'à réaliser. C'est peut-être un peu délicat, mais le résultat vaut la peine de se donner un peu de mal.

L'énergie émise par la Pyramide s'échappe par plusieurs points ou lignes. L'un de ces centres émetteurs est constitué par les arêtes des trois côtés du volume pyramidal.

Dans l'immédiat, nous n'utiliserons pas tous ces éléments et, surtout, nous ne multiplierons pas les usages considérant l'intérêt d'expériences limitées, préférables à trop d'essais insuffisamment poussés.

Étudiant avec un peu d'attention les possibilités d'action des influences de la Pyramide, on constate qu'il s'agit d'une énergie vitalisante, nous n'osons pas écrire "'une énergie vitale" mais il est tentant de céder à l'adoption de cette définition : en effet, si l'emploi de la Pyramide stimule la croissance des plantes , si elle "accélère le temps de germination des graines", il y a bien là un phénomène important, de nature "vitale".

Peut-on utiliser cette énergie "vitale" au bénéfice de l'humain ? L'expérience tend à le démontrer. Dans un cas de fatigue, par exemple, il a été constaté qu'une exposition aux effluences venant de la forme pyramidale, atténuait la lassitude, donc renforçait la vitalité. Il ne nous appartient pas de traiter de l'art médical, mais il semble évident que la maladie est en relation avec le manque de vitalité ; augmenter cette dernière devrait donc accélérer la guérison dans le cas de troubles pathologiques. Là encore, les essais effectués seront les meilleurs guides pour chacun.

Comment utiliser la Pyramide ?

On la pose sur une table, une tablette, orientant l'une des faces vers le Nord, avec le maximum de précision ; cela est facile, une simple boussole guidera très bien dans la recherche du Nord magnétique. Cette disposition prise, on a une "émission" de force par l'arête de la Pyramide constituée par les deux autres faces. Pour "recevoir", pour capter, cette émission, il suffit alors de s'installer devant l'arête émettrice. En résumé, on se place soi même face au Nord, mais en ayant soin de placer la Pyramide, bien orientée, entre ce point cardinal et soi-même.

A quelle distance doit-on se placer, par rapport à la Pyramide ? Pour le savoir avec certitude, nous ferons appel au pendule ; l'appareil étant en place, on approche le pendule de l'arête émettrice ; très vite, il se met à tourner, à girer, dans le sens positif, de gauche à droite. Tout en le laissant tourner, on s'éloigne lentement et, à un moment donné, le mouvement giratoire, change de sens, il tourne de droite à gauche. On note avec soin l'endroit précis de la modification ; c'est a cet endroit qu'il faudra s'installer pour "prendre" l'émission de la Pyramide. Très généralement, la distance se situe entre deux mètres et deux mètre cinquante. On peut s'asseoir ou demeurer debout, pour recevoir l'influx.

Durée de l'exposition ? Le pendule l'indique très utilement. Le procédé de recherche le plus simple consiste à le placer au dessus d'une montre, posant la question : "Pendant combien de temps dois-je, pour cette expérience, m'exposer à l'influence de la Pyramide, pour en tirer le maximum de bien, sans ennuis ultérieurs ?". On amène le pendule au-dessus du chiffre 1 (qui représente 5 minutes ) et on convient "Si l'exposition doit être de 5 minutes, le pendule girera positivement au-dessus de ce chiffre". On attend, dans le calme, sans penser à ce que le pendule indiquera. S'il tourne, c'est que ce délai est bon. Supposons l'immobilité du pendule ; on l'amène alors au-dessus du chiffre 2 (10 minutes de l'heure en cours), on pose la même question, on attend, et ainsi de suite, jusqu'à obtention de l'indication précise.

Les essais menés avec soin, pour la généralité des cas, indiquent que le temps moyen est, d'ordinaire, de 10 à 15 minutes, par séance.

Ces mêmes essais, jusqu'à présent, précisent qu'une exposition par jour est suffisante. Il n'est donc pas nécessaire d'en augmenter le nombre, sauf indication précise du pendule. Mais ce qui semble préférable, c'est de faire cette « captation » des forces de la Pyramide, pendant un certain temps, une fois par jour ; mais c'est encore une mesure à faire au pendule : calcul du nombre de jours à utiliser.

La pyramide à trois faces a donné la possibilité d'expériences sérieuses ; il est difficile encore, de tirer des conclusions définitives, mais il semble bien que l'exposition bien conduite à "l'émission d'énergie" renforce la vitalité de l'expérimentateur et par voie de conséquence, cela entraîne une meilleure résistance aux attaques de la maladie.

Faute de contrôles suffisants - les recherches sont toujours en cours - il n'est guère possible de définir la nature de l'émission pyramidale, mais les analyses inclinent à penser qu'il s'agit d'un phénomène analogue à celui de "l'émission vitale" de certaine appareils réalisés à partir de formes, telles que celles de l'aimant, en particulier : en somme, il y aurait une espèce de "magnétisme vital", mis en action.

On ne saurait trop conseiller aux lecteurs d'établir de nombreuses vérifications, de faire des essais poussés ; nous sommes certain qu'ils y prendront beaucoup d'intérêt et en tireront profit.

Merci à Jean HEREIRA

La Radiesthésie au milieu du XXème siècle: Collection d'articles de presse entre 1935 et 1987

Dans le cadre de nos pratiques, en coaching comme en thérapie, le biotesting est un point clef. Or l'art du pendule est certainement le biotest le plus connu dans nos campagnes européennes, tout comme dans les pays anglophones et même en Asie. C'est donc une approche qui dans une certaine mesure peut nous être familière. Connaissant notre intérêt pour le domaine de la radiesthésie, un ami, ayant découvert dans le grenier de son père un ensemble d'articles de journaux sur ce thème, nous les a transmis pour bon usage.

Nous avons digitalisé et remis en page ces articles et les avons diffusés au fur et à mesure de notre avancement dans la newsetter "Radiesthésie Quantique" dont tous les contenus sont maintenant regroupés en format papier grand format sur Amazon. Nous vous proposons de découvrir ici la radiesthésie et son célèbre pendule via ces articles de presse "oldies but goldies" sans rentrer dans une idéologie particulière. L'objectif est simplement le partage. Alors, bonnes découvertes et bonne lecture.

Il s'agit de la compilation d'articles de presse parus entre 1935 et 1987

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