La méthode simple

La méthode simple

Maurice Mességué, "Les meilleurs guérisseurs de France" par P. Neuville en 1950

Dans le livre "Les meilleurs guérisseurs de France" de 1950, Pierre Neuville expose au chapitre "Radiesthésistes" la méthode dite "la méthode des simples" du célèbre Maurice Mésségué. Je vous propose de découvrir l'extrait de cet ouvrage qui n'est plus édité mais que vous pourrez facilement vous procurez d'occasion sur le Net.

C'est la radiesthésie qui a guidé Maurice Mésségué sur le chemin de la guérison, mais guérir était dans sa famille une tradition ancestrale. Il a lui-même conté dans son livre Le guérisseur cet inconnu les origines de cette tradition.

Voilà plus de trois cents ans, un de ses ancêtres avait étudié la vertu curative des herbes des prés qui entouraient son petit village du Gers. Il avait notamment remarqué que, d'une façon générale, les animaux vivant à l'état sauvage avaient une santé plus robuste que celle de leurs congénères domestiques. C'est ainsi que les lapins, par exemple, mouraient mystérieusement dans les clapiers, alors que les lapins sauvages manifestaient dans les garennes nue étonnante vitalité.

De longues observations permirent au chercheur de comprendre quelle importance le choix des herbes avait dans l'alimentation de ces animaux sauvages.

Dans le petit village, on chuchotait que l'ancêtre Mésségué passait plus de temps à ses observations de la nature qu'à ses propres cultures. Cette curiosité devait être, en tout cas, récompensée. Il essaya sur lui-même et sur ses proches certaines des plantes qu'il avait vues choisir plus particulièrement par les animaux. Craignant que l'absorption de doses trop fortes occasionne des troubles dangereux, il eut l'idée des bains de pieds à base d'extraits des plantes choisies. Les résultats devaient se montrer probants.

Pourquoi des bains de pieds ? L'ancêtre Mésségué agissait d'instinct, il eût été assurément très embarrassé d'expliquer les raisons de son choix. Aujourd'hui encore, la méthode demeure scientifiquement inexplicable. Toutefois, on a reconnu que la plante des pieds était une partie particulièrement sensible du corps humain. Les acupuncteurs - qui appliquent les vieilles théories de la médecine chinoise qui consiste à piquer certains points du corps qui correspondent à tels organes déterminés - connaissent sur le pied de nombreux points de contact. Enfin, en médecine générale, les pieds jouent un grand rôle, tant pour la découverte du diagnostic que pour le traitement des maladies. Rappelons seulement que le chatouillement de la plante des pieds permet de reconnaître le signe de Babinsky, indice d'une affection de la moelle épinière.

Mais revenons au petit village du Gers, berceau des Mésségué. Peu à peu l'ancêtre et ses descendants perfectionnent la méthode, l'enrichissent de découvertes nouvelles et se transmettent de père en fils le secret de ces découvertes. Ce secret, dont Maurice Mésségué est aujourd'hui, dépositaire, concerne, non seulement le choix des plantes, mais aussi et surtout les dosages des préparations.

Aujourd'hui encore Maurice Mésségué fait venir ses plantes da Gers même, où elles sont cueillies par les siens. Peut-être en pousse-t-il ailleurs que dans les Pyrénées qui ont les mêmes vertus curatives. Il préfère se conformer à la tradition. Toute la valeur du traitement repose d'ailleurs sur une question de dosage et de préparation.

Et c'est ici que la radiesthésie intervient, cette radiesthésie qui a permis à Maurice Mésségué de perfectionner la méthode ancestrale et d'étendre ses bienfaits au delà des limites du petit village du Gers, à tous les malades de France et même à l'étranger.

Maurice Mésségué ne se destinait nullement à devenir guérisseur. Il y a à peine trois ans, il professait encore le français dans un collège du Sud-Ouest. Mais, de tout temps, il s'était intéressé à la radiesthésie et avait montré, pour cette science nouvelle et encore mystérieuse, des dons exceptionnels. Il eut un jour l'idée d'appliquer les règles radiesthésiques du diagnostic à la vieille méthode ancestrale des « simples ». L'idée était bonne.

Mésségué se trouvait à Nice avec quelques milliers de francs en poche et ne connaissant personne dans la ville. Il s'installa néanmoins. La location d'un appartement, le paiement d'une patente de radiesthésiste devaient lui dévorer la plus grosse partie de ses maigres ressources. Mais il lui fallait au moins un malade à guérir.

Ce malade, il le découvrit un soir sur la promenade des Anglais, un vieux bonhomme avec un eczéma pas très encourageant qui lui couvrait la face. L'homme n'avait aucune envie de se faire soigner par un inconnu, surtout lorsque Mésségué lui parla de bains de pieds! Il déclara d'ailleurs qu'on avait essayé plusieurs fois à l'hospice de guérir cet eczéma, sans succès, sinon de le faire souffrir par des traitements désagréables.

Le clochard, heureusement, ne détestait pas le vin ; sur l'offre immédiate d'un canon, accompagné de la promesse formelle de toucher cent francs chaque fois que Mésségué lui administrerait un bain de pieds, il accepta de servir de cobaye. Le traitement dura trois semaines, à raison d'un bain de pieds tous les deux jours. Au bout de cette période, l'eczéma avait totalement disparu... et Mésségué était ruiné !

Par bonheur, le clochard était hébergé dans un hospice des environs de Nice. La mère Supérieure, constatant la guérison miraculeuse de son pensionnaire, voulut en connaître l'auteur et tint elle-même à se faire soigner par lui. Ce que fit Mésségué avec succès. Depuis ce moment, les malades ne devaient plus cesser de frapper à sa porte.

C'est aussi le moment où la Faculté, inquiète de ces succès, fit comparaître Maurice Mésségué devant le tribunal correctionnel 4e Nice. Pour son plus grand triomphe, d'ailleurs. Les nombreux malades guéris par ses soins étaient venus manifester - plutôt bruyamment - leur sympathie au guérisseur, et le tribunal et l'Ordre des Médecins durent s'avouer vaincus.

Au surplus, s'il ne se défend pas d'exercer illégalement la médecine, Maurice Mésségué n'accepte de soigner les malades que s'ils ont déjà vu un médecin et si la médecine traditionnelle s'est avouée impuissante à les guérir.

Le traitement est d'ailleurs simple et sans danger.

Ayant examiné le malade au pendule, Mésségué spécifie laquelle de ses préparations lui convient et sous quelle forme elle doit être appliquée. Ce peut être, en effet, outre le traditionnel bain de pieds sous forme de cataplasmes d'herbes imbibés d'extraits de plantes, des frictions, des massages, des applications, quelquefois de simples bains de mains. La dose elle-même varie avec chaque cas, et. c'est ici que la radiesthésie est d'un grand secours.

La durée du traitement est fonction de la gravité de l'affection. En général le malade ressent très rapidement (au bout de deux à trois jours) les effets bienfaisants de la cure. Il arrive que l'amélioration soit plus lente. Pour beaucoup de maladies, on parvient à la guérison totale au bout de quinze jours à trois semaines de soins. Il n'y a pas de règle absolue, on s'en doute.

Enfin, après guérison, Mésségué encourage toujours ses malades à se rendre chez leur médecin traitant pour faire constater et vérifier cette guérison. Les risques d'erreur sont donc nuls.

Car, bien entendu, Maurice Mésségué ne guérit pas à tout coup. Outre que bien des malades viennent le trouver à bout de souffle, lorsqu'ils ont épuisé toutes les ressources de la science officielle, il est des affections qui résistent à son traitement. C'est ainsi que la tuberculose, le cancer, les maladies vénériennes demeurent inguérissables par sa méthode. Par contre, les bains de pieds réussissent admirablement dans toutes les maladies non infectieuses qui ont pris un caractère de chronicité.

On ne peut songer à dresser ici une liste des affections guéries par Mésségué, mais on peut noter avec certitude ses succès dans les maladies du foie, d'estomac, de l'appareil circulatoire, de la peau ; les rhumatismes, l'asthme, les maladies nerveuses, la prostatite (où les résultats sont étonnants), l'atrophie des membres, etc.

Ce qui, n'est-ce pas, est déjà un assez joli bilan qui vaut à Mésségué la considération des milieux médicaux honnêtes.

La radiesthésie, outre les facilités qu'elle apporte à Mésségué dans l'établissement de son diagnostic, lui permet en outre de soigner à distance. Il reçoit, en effet, souvent des lettres déchirantes de malades qui sont dans l'impossibilité physique de se déplacer ; l'examen de leur photo ou d'une mèche de cheveux permet au guérisseur d'apporter à ces malades la guérison ou le soulagement qu'ils attendent. Ces malades demeurent d'ailleurs en correspondance avec Mésségué durant toute la durée du traitement.

Il ne saurait être question de citer ici tous les cas de guérison obtenus par Mésségué. Ils sont trop.

Au hasard des convocations qui lui. sont périodiquement adressées par les juges d'instruction - car, malgré son échec à Nice, l'Ordre des Médecins n'a pas renoncé à le poursuivre et de nouvelles plaintes sont engagées - Maurice Mésségué promène deux volumineux dossiers. Le premier contient quelque trois cents lettres de médecins recommandant au guérisseur tel ou tel malade à traiter, quand ce n'est pas eux-mêmes qui sollicitent d'être soignés ! Le second comporte un nombre plus grand encore de lettres de malades qui attestent de leur guérison.

Au hasard de ces lettres, choisissons quelques témoignages particulièrement typiques.

- Le petit Bernard F..., de Menton, trois ans et demi, était atteint d'une forte dépression nerveuse qui l'empêchait de digérer la plus grande partie de ses aliments ; le moindre bruit le faisait sursauter et pousser des cris, ou le rendait livide ; ses nuits étaient semées de cauchemars. Bernard est aujourd'hui un enfant normal, gai, bavard, qui mange avec appétit et dort comme un loir. Rien auparavant n'avait pu seulement améliorer son état.

- M. N. de K..., de Nice, souffrait d'une angine de poitrine depuis 1942. Il ne pouvait marcher sans trinitrine, car il avait des crises très aiguës. Trois médecins appelés successivement en consultation n'avaient pu obtenir d'amélioration notable. Après trois semaines de traitement par Mésségué, il est guéri. Il y a trois mois de cela et le malade n'a plus jamais repris de trinitrine et se porte parfaitement.

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Merci à Maurice Mességué

La Radiesthésie au milieu du XXème siècle: Collection d'articles de presse entre 1935 et 1987

Dans le cadre de nos pratiques, en coaching comme en thérapie, le biotesting est un point clef. Or l'art du pendule est certainement le biotest le plus connu dans nos campagnes européennes, tout comme dans les pays anglophones et même en Asie. C'est donc une approche qui dans une certaine mesure peut nous être familière. Connaissant notre intérêt pour le domaine de la radiesthésie, un ami, ayant découvert dans le grenier de son père un ensemble d'articles de journaux sur ce thème, nous les a transmis pour bon usage.

Nous avons digitalisé et remis en page ces articles et les avons diffusés au fur et à mesure de notre avancement dans la newsetter "Radiesthésie Quantique" dont tous les contenus sont maintenant regroupés en format papier grand format sur Amazon. Nous vous proposons de découvrir ici la radiesthésie et son célèbre pendule via ces articles de presse "oldies but goldies" sans rentrer dans une idéologie particulière. L'objectif est simplement le partage. Alors, bonnes découvertes et bonne lecture.

Il s'agit de la compilation d'articles de presse parus entre 1935 et 1987

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