1887, tome 36

89. W[eiss] N[athanaël] et Enschedé Adriaan Justus, « Requêtes adressées aux États généraux des Pays-Bas : Guillaume et Thomas Legendre (21 décembre 1686) ; Marie de La Motte-Fouqué (22 octobre 1687) », p. 130-133.

Âgés respectivement de 15 et 14 ans, Guillaume et Thomas Legendre, fils de Thomas, célèbre marchand rouennais converti au catholicisme, sollicitent la protection des échevins de Rotterdam et des États généraux. Leur oncle, Philippe Legendre, ancien pasteur de Rouen, se trouve également dans le port hollandais (p. 131-132).

90. W[eiss] N[athanaël] et Chavannes Ernest, « État nominatif des protestants de la vicomté de Coutances en 1588 », p. 246-258.

Transcription d’un manuscrit de la Bibliothèque nationale (ms. fr. 11941). Voir aussi p. 160 de ce même Bulletin.

91. W[eiss] N[athanaël] et Schickler Fernand de, « Trente-quatrième assemblée générale, tenue à Rouen, le 2 juin 1887 », p. 281-299.

Compte rendu de l’assemblée générale de la SHPF, tenue au temple Saint-Éloi, à Rouen, le 2 juin 1887, en présence d’un « auditoire considérable, où l’on remarquait beaucoup de catholiques ». Fernand de Schickler, président, et Nathanaël Weiss, secrétaire de la SHPF, sont accompagnés, « sur l’estrade », de personnalités rouennaises, les pasteurs Émile Roberty et Jean Bianquis, l’adjoint au maire de la capitale normande, Raphaël Garreta, l’érudit Émile Lesens (p. 282). Le rapport du président (p. 283-299) est truffé de références à l’histoire de la Normandie protestante. Fernand de Schickler rend notamment hommage à la mémoire de Francis Waddington, enfant de la « belle cité » de Rouen, « le plus zélé, le plus persévérant de nos collaborateurs » (p. 284). Voir aussi les p. 286, 292, 294 et suivantes. Le président signale en particulier l’Entretien familier avec Dieu, texte de Marie Laujois, femme de Pierre Marcotte, de Dieppe, ouvrage de 1698 (plutôt que 1690) entré en 1887 à la Bibliothèque de la SHPF (p. 296-297). L’assemblée de 1887 est également évoquée dans le rapport publié dans le Bulletin de 1888, ici p. 226-227.

92. Weiss Nathanaël, « Étienne Lecourt, curé de Condé-sur-Sarthe, brûlé à Rouen, le 11 décembre 1533 », p. 299-314.

93. Bianquis Jean, « Les premiers épisodes de la restauration du culte protestant à Rouen, 1783-1791 », p. 314-327.

94. Weiss Nathanaël et Lesens Émile, « Imprimeurs et libraires rouennais et dieppois protestants avant 1789 », p. 331-336.

95. W[eiss] N[athanaël], « Requêtes adressées aux États généraux de Hollande par les confesseurs sortis depuis peu des prisons de France, 17 août 1688 », p. 418-426 et 471-478.

Voir la liste de 94 personnes, « toutes extraites des prisons de la Normandie, réunies à Dieppe, du 19 mars au 8 avril 1688, et embarquées le 27 de ce dernier mois pour l’Angleterre », p. 420, note 2. Cf. aussi p. 425-426, 473 et 478.

96. « Le pensionnaire d’un pasteur du xviie siècle et sa tante, Françoise de Beringhen : cinq lettres (1680-1706) », p. 646-655.

Adolphe de Beringhen est placé en 1679 chez Jacques Misson, pasteur de Sainte-Mère-Église. Les quatre premières lettres ici publiées, toutes de 1680, sont de la main du jeune pensionnaire et de Judith Le Cercler, épouse du ministre bas normand.