Elles touchent les malades dont la mobilité est réduite. Soit ceux qui étaient déjà dans ce cas avant l’opération, soit ceux dont l’intervention entraîne une réduction temporaire de la mobilité et de l’appui au sol. Le sang stagne dans les veines des jambes (très rarement au niveau des bras) et elles peuvent se boucher. On parle alors de thrombophlébite. Le caillot qui bouche la veine peut partir dans la circulation sanguine et provoquer une embolie pulmonaire.
Plusieurs techniques combattent ce risque : surélévation des jambes, bas de contention, mobilisation précoce des malades par les équipes de soin, médicaments (piqûres journalières d’héparine). En fonction du geste à effectuer et de votre état de santé, l’équipe médicale vous conseillera sur les moyens à utiliser.
La chirurgie de l’avant pied n’est pas reconnue comme favorisant les phlébites (caillot de sang bouchant une veine de la jambe) : leur prévention par une piqûre quotidienne d’héparine n’est donc pas nécessaire à moins que l’équipe médicale ne relève un ou plusieurs facteurs de risque reconnu(s) qui conduiraient à mettre en place un tel traitement pour une courte période.
De plus, en fonction de votre état de santé, vous êtes plus ou moins exposés à d'autres risques : l’anesthésiste évaluera au mieux ces derniers lors de la consultation. Pour l’arrière et le médio-pied, l’immobilisation rigide sans appui associée impose un tel traitement pour une durée comprise entre 5 et 7 semaines.