Toute opération, comme toute prise de médicament, implique toujours un risque qui n'est jamais nul.
La fréquence et la gravité de ces complications sont très variables en fonction de :
- la formation chirurgicale de votre praticien et de son expérience professionnelle,
- de votre état de santé : les risques opératoires augmentent avec l'âge, avec l'existence d'autres maladies dont certaines peuvent être encore méconnues au moment de l’opération (par exemple le diabète, l’insuffisance cardiaque ou veineuse ou les allergies, etc.…).
- l'ancienneté et de l‘évolution (gravité) de votre maladie.
- de nombreux autres facteurs qui peuvent intervenir (nombre d’interventions déjà subies, antécédents particuliers, etc.).
La plupart de ces complications ont une évolution favorable si un traitement adapté est débuté précocement. Après l’opération, certains signes doivent vous conduire à prendre rapidement contact avec votre médecin et votre chirurgien : douleurs persistantes ou qui s'aggravent, fièvre inexpliquée, plaie qui n’évolue pas favorablement (inflammation, rougeur, chaleur, écoulement).
• Les troubles de la cicatrisation
• La raideur et les complications des immobilisations
• les risques neurologiques ou vasculaires
• Les phlébites et les embolies
• Le syndrome douloureux régional (algoneurodystrophie)
• Les complications propres à vos problèmes de santé
• Les complications de l'anesthésie et des traitements accessoires
Rassurez-vous, votre médecin connaît bien ces complications et met tout en œuvre pour les éviter. En cas de problème, ou si vous constatez quelque chose d'anormal après l'opération, n'hésitez pas en parler votre chirurgien. Il est en mesure de vous aider au mieux puisqu'il connaît précisément votre cas.