Grâce à la prise en charge anesthésique et chirurgicale moderne, cette chirurgie réputée douloureuse ne l’est en principe plus.
Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une anesthésie loco-régionale qui n’endort que le pied et la jambe. Néanmoins, dans certains cas (certains types d’intervention, malade anxieux, ….) il est nécessaire de réaliser une anesthésie générale.
En règle générale, le premier pansement est refait à la 48e heure dans le service puis tous les 2 ou 3 jours. La sortie est directement conditionnée par l’évolution des plaies chirurgicales.
Il est totalement impossible de faire les deux pieds à la fois du fait d’un handicap immédiat trop important et de la lourdeur du geste sur l’avant-pied ; pour l’arrière et le médio-pied, l’immobilisation rigide sans appui nécessaire contre-indique la bilatéralité.
Entre la 8e et la 12e semaine.
L’arrêt de travail est compris entre 3 et 6 mois selon le type d’acte réalisé et peut être prolongé au delà si vous devez effectuer de longs trajets à pied ou si votre activité nécessite une station debout prolongée.
La natation est autorisée au 60e jour. Le vélo, les courtes marches peuvent être débuté au 90ème jour.
Avant 3 mois les vols long-courriers sont déconseillés pour le risque de phlébite et d’embolie pulmonaire. En revanche un vol intérieur ou un voyage en train sont possibles dès la sortie du service. Le matériel métallique que vous portez ne fait en principe pas sonner les portiques de sécurité. Les voyages touristiques avec marches sont possibles après 4 à 6 mois.
La marche avec léger talon est possible généralement après le 4e mois. Il est recommandé de ne pas dépasser 4 cm sauf de façon exceptionnelle (soirée).
Le remboursement pour les visites et l’hospitalisation est variable en fonction de votre centre de sécurité sociale qu’il vous faudra contacter. La maladie rhumatoïde ouvrant une prise en charge à 100%, la plupart du temps (hormis si vous résidez dans un département différent) il n’y a aucun problème.
En règle générale, il peut tout à fait rester en place et ne sera retiré qu’en cas de gêne, parfois tardive (après 1 an). Cependant dans certains cas, cette ablation est plus systématique.
Les résultats ont été améliorés, d’une part par l’hyperspécialisation, et la prise en charge multi-disciplinaire. Le taux de bons et très bons résultats est compris entre 75% et 95%.