Ostéopathie pédiatrique
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Cet article simplifié est là pour donner une idée aux parents de ce que fait l'ostéopathe lors de la prise en charge du nouveau-né jusqu'au nourrisson, certaines approximations ou intentions thérapeutiques pourraient interpeller certains spécialistes allopathes. Les pédiatres en maternité, en villes et certains médecins gèrent parfaitement la santé du bébé, c'est leur métier. Nous sommes complémentaires car l'ostéopathie, dans la majorité des cas, ne s'occupe que de des troubles fonctionnels et de la qualité de vie du bébé. Vous êtes spécialistes en pédiatrie et vous avez une question ? C'est ici ---> Formulaire contact.
Les enjeux de la consultation chez le bébé
Que ce soit dans le cadre d’une ostéopathie préventive ou curative nous vous proposons des séances d’ostéopathie pédiatrique.
Ces traitements se font de façon systématique chez tous les nouveau-nés afin de s’assurer de leur bonne vitalité et d’un développement psychomoteur optimal en fonction du potentiel de chaque enfant.
Objectifs préventifs globaux
Vérifier sa vitalité : Alimentation, veille, sommeil et récupération.
Favoriser un développement psychomoteur optimal, favoriser une bonne communication sensorielle et émotionnelle avec ses parents, ainsi que ses apprentissages.
Eviter ou limiter les futures scolioses, diminuer le risque d’appareil dentaire à l’adolescence (900 euros par semestre), limiter le risque de port de lunettes : à travers cela, c’est d’abord chercher à améliorer la qualité de vie de votre enfant sur le long terme.
Dans ce cadre, nous vous proposons 3 séances, avec différents objectifs qui ne sont pas exhaustifs.
Objectifs plus spécifiques fonction de l'âge
Objectifs de la première séance entre 4 jours et 3 semaines
Vérifier la qualité de succion (l’excès ou le manque de succion n’est pas un bon signe de vitalité chez l’enfant) qui détermine sa capacité à bien s’alimenter, composante la plus essentielle à ce stade pour sa croissance.
Vérifier que les petites ou les grandes tensions physiques du nourrisson ne gênent pas sa capacité à se détendre qu’il soit éveillé ou surtout endormi.
Les coliques sont physiologiques la plupart du temps, le plus souvent c'est l'étiquette que l'on colle quand on ne comprend pas certaines problématiques de bébé, par exemples :
Tensions ou gênes dans le bas du dos, une hanches, le cou, un bras...
Gênes, douleurs lié au système digestif (allergies, intolérances, reflux internes, dysfonction du clapet, immaturité du système digestif, biberons trop plein...), ces états induisent des pleurs qui par mobilisation excessive du diaphragme thoracique peut faire penser à ces fameuses coliques. Cependant elles existent bel et bien, mais sont moins fréquentes dans la causalité de l'inconfort des bébés.
Certains troubles somato-émotionnels (grossesse ou accouchement difficiles, séparation à la naissance, culpabilité du lien parents-enfants...).
Orbites, axes visuels, et système respiratoire (une partie des otites chroniques proviennent de rhinorrhée postérieure). Ces éléments sont importants pour la croissance et surtout pour le développement psychomoteur de votre enfant que nous verrons en deuxième séance.
Objectifs de la deuxième séance vers ses 3 mois, 3 mois et demi
Vérifier le système visuel de l’enfant qui précède la préhension ainsi que la capacité de retournement qui prépare la synchronisation des bras et des jambes. C’est fondamental pour éviter les retards à la marche !
Dans cette phase d’éveil de la locomotion, vérifier que l’enfant est confortable à plat ventre afin qu’il puisse explorer ce nouveau territoire, et cela le plus souvent possible.
A ce stade, nous vous montrerons comment aider votre enfant à se retourner et comment le stimuler de manière ludique pour préparer sa phase de ramper.
Objectifs de la troisième séance entre 5 et 11 mois
S'il n'y a plus de troubles digestifs ou d'ORL chronique, nous vérifierons les bonnes dispositions de votre enfant pour les stades psychomoteur suivant : Passage assis, ramper, retournement ventre/dos, quatre pattes, marche...
Dès ses 8-9 mois nous testerons son système d’équilibre en position debout ainsi que la mobilité de son bassin, de sa colonne, dans tous les plans de l’espace afin de lui assurer un meilleur équilibre et une plus grande liberté pour effectuer ses premiers pas.
Quand consulter ?
Il est important que votre enfant puisse consulter le plus rapidement possible, si possible avant ses 3 semaines, au pire avant ses 2 mois dans les cas suivants :
Pleurs trop fréquents ou poings trop souvent fermés.
Trouble du sommeil (en manque ou en excès, un enfant ne dort pas 7 à 10h consécutives la nuit dans ses 15 premiers jours, il est juste trop fatigué !)
Difficulté d'alimentation, douleurs mammaires chez la maman, pleurs pendant la tétée avec l'enfant qui jette souvent sa tête en arrière et parfois même dans son lit.
Asymétrie positionnelle : tête ou corps toujours du même côté, mauvais centrage des pupilles
A ce titre, nous travaillons en équipe avec Marine Siffre et Sandrine Astagneau. Nous sommes tous spécialisés en pédiatrie depuis plus 10 ans, prenez le premier RDV disponible chez l'un de nous, si nécessaire, nous faisons des expertises multiples afin de vérifier la bonne vitalité de votre enfant, dès que nous avons un doute sur le diagnostic ostéopathique.
Ces pages sont réservées aux parents dont les enfants vont prochainement consulter au cabinet, ou qui viennent de consulter.
Cette section est divisée en trois parties :
La première partie : Elle concerne ce que vous devez prévoir pour la consultation de votre enfant, la douleur et votre rôle pendant la séance.
la deuxième parie : C'est essayer de vous faire comprendre l'enjeu du bilan et du traitement ostéopathique pédiatrique.
la troisième partie : concerne des éléments à surveiller avant la consultation dans son quotidien.
Enfin, vous trouverez des documents à télécharger.
Ce qu'il faut penser à apporter selon l'âge
- son carnet de santé
- une couche de rechange
- de quoi lui donner à manger (on peut sans problème traiter l'enfant pendant qu'il s'alimente, cela aide certains enfants qui sont particulièrement agités ou en souffrance)
- l'indispensable doudou, une tétine (s'il en a une), de quoi mordre quand les dents commencent à se faire sentir.
- des livres voire des livres musicaux.
- 2 à 3 petits jouets qu'il affectionne.
- pour les plus grands : pensez à prendre de l'eau, des petits gâteaux, des fruits secs, une compote sous-vide...
Question fréquente à propos de la douleur
La séance n'est globalement pas douloureuse pour l'enfant, il peut y avoir de petites ou de fortes tensions, au besoin je vous montrerai sur vous avec quelle douceur l'on pratique sur votre enfant, vous pourrez également posez vos mains sous les miennes pour mieux sentir.
Il arrive que l'enfant pleure pendant 2 à 5 minutes (au-delà l'on fera une pause et un câlin avec maman s'il le faut), c'est souvent la fatigue voire la gêne liée au traitement, le besoin de sommeil, l'énervement, plus simplement la faim ou une couche sale qui est à l'origine de ces pleurs.
Pour vous donner un autre exemple, les enfants pleurent exceptionnellement (peut-être 1 sur 10) lorsqu'ils tètent ou qu'ils mangent à un moment de la séance et dans la mesure où ils ont faim, certains s'endorment même sur leur biberon, au sein ou avec leur tétine.
Si une technique risquait de créer des tensions importantes je vous l'indiquerai juste avant ou pendant cette technique, c'est à ce moment précis qu'il faudra attirer son attention sur autre chose, et tout se passera bien.
Votre rôle de parent pendant la séance
Il est principalement de l'accompagner avec le plus grand calme, à l'inverse, plus vous paniquerez et plus il risque de s'inquiéter, il est habitué à communiquer de façon non verbale avec vous, à sentir vos émotions. Rappelez-vous que c'est vous l'adulte, respirez un bon coup et tout va bien se passer ! ;-)
Il faudra au besoin le rassurer ou le distraire :
- lui tenir la main, lui caresser la tête ou le bras,
- lui chanter une chanson, lui raconter de petites histoires ou anecdotes,
- de l'occuper avec un petit jouet...
Le tout, comme si vous étiez à la maison en train de passer du bon temps avec votre enfant.
Quand une tension se fait sentir, un énervement, un début de pleurs, travailler votre formulation positive, remplacez :
- "ne pleures pas" par "essaye de rester calme comme maman, comme papa"
- "c'est pour ton bien" par "ça tire un peu ? ça va vite passer, tu vas te sentir mieux"
- "ne t'énerves pas" par "sois patient"
- etc...
Encore une fois, essayer de détourner son attention de façon positive, la diversion restant la meilleure stratégie !
Plus vos émotions seront calmes, plus vous serez détendu(e), bienveillant(e), plus vous détournerez son attention vers sa curiosité, son envie de communiquer, de s'amuser, moins il sentira ce qui se passe sous mes mains, plus il sera calme et souriant.
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