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Réalisé en janvier 2015,

dans un morceau de cèdre atlantique ; 25,5 cm.

Inspiré du Prophète, de Khalil Gibran, au sujet des enfants.

(voir texte ci-dessous)

Alors, une femme qui portait un enfant dans les bras, dit : Parlez-nous des enfants.

Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.

Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.

Ils viennent à travers vous mais non de vous.

Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,

Car ils ont leurs propres pensées.

Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,

Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,

pas même dans vos rêves.

Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.

Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.

L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance

pour que ses flèches puissent voler vite et loin ;

Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;

Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.

Parmi vos commentaires :

J’ai déjà eu le plaisir de participer à un de vos ateliers et nous avons la chance dans notre paroisse d’avoir un beau tabernacle qui fait «parler le bois ».

J’ai bien envie (avec votre accord, bien entendu) de le publier dans la prochaine revue avec un extrait de Khalil Gibran, et inviter nos lecteurs à méditer sur cet objet.

Car, bien sûr, c’est un arc, mais en y regardant de plus près…

Il n’y a pas de tête, pas de regard, pas de visée…

La flèche est très grande par rapport à l’arc, avec un beau jeu de cernes…

Quelque chose m’intrigue du point de vue technique : c’est une seule pièce de bois ? Car les cernes de la flèche sont très belles et bien orientées, tandis qu’elles disparaissent sur l’arc.

C’est vraiment captivant…

Bravo et merci !