L' échelle des êtres se cache-t-elle
dans certains arbres phylogénétiques modernes ?
Certains observateurs critiques, par exemple le sociologue Dominique Guillo ou le biologiste Sean Nee, pensent que la réponse est oui et proposent des remèdes pour que l'antique et indéboulonnable échelle des êtres disparaisse.
Dans ce texte (cliquez sur l'image ci-dessous) je propose une analyse critique de ce point de vue et j'avance d'autres solutions.
(essai lien Acobat : cliquez ici)
Ce texte a été écrit pour le site de CorteX (voir ici).
N'hésitez pas à me faire part de vos remarques et critiques.
Références :
Guillo Dominique (2009) Ni Dieu Ni Darwin, Ellipses.
Nee Sean (2005) The great chain of being, Nature, vol 435, p429.
Un exemple d'arbre "non orienté vers l'homme" sur le blog Mégatherium (voir aussi la page dédiée à ce blog ici) :
(projet pixel-art)
Je viens (20 mai 2013) de tomber sur un article de Jean-Claude Hervé "Arbres phylogénétique et compréhension de l'évolution" , septembre 2010. Il y analyse les interprétations erronées des arbres et indique des exercices qui permettent de les éviter. A propos des arbres dans lesquels l'échelle des êtres apparait, il écrit : "Ces arbres [fig.1 ci-dessous] sont « déséquilibrés » par suite d’un biais dans la sélection des taxons et des caractères, ce qui conduit à indiquer des innovations évolutives uniquement sur la branche de droite à partir du nœud basal."