31/08/2007 15:42
Bonne et chaude journée sur l' île de Ré, coup de soleil et tout et tout.
Levé 7H00, arrivé chez H., 7H55 et départ (8H30) joyeux vers la pêche sur l'île, H. et O. et votre serviteur.
La route est belle aucun problème, je m'efforce de rouler en fonction de l'économiseur de carburant, pas facile du tout, mais valable (à première vue) ma consommation générale a baissé, 7L4 au lieu de 8L3.
e peut pas, ne pas penser à tous ces gens qui voyaient dans l'île la dernière image de la métropole avant d'aller mourir dans l'enfer du bagne.
A l'heure actuelle, la citadelle est une centrale de détention et accueille environ 400 détenus. et de chanter : Merde à Vauban
Tous à la pêche !
Fini de rire avec tout ce sentimentalisme de bazar !
Il faut gagner sa croûte, il fait beau mais avec un peut trop de vent à mon goût. On m'avait dit qu'il n'y avait pas d' huîtres, pourtant les premiers rochers en sont couverts, je m'en gobe une, elle est fameuse, bien grasse, laiteuse, pas trop salée, comme je les aime. Je bricole, gobe quelques huîtres, c'est pas vraiment ma passion ce truc.
H. tente vainement avec O. de faire sortir des "couteaux" en mettant un peu de sel sur leurs trous visibles dans le sable humide, bredouille les couteaux sont aux abonnés absents, (pourtant on nous avait dit qu'il y en avait plein, certainement le même on, que pour les huîtres).
Les voilà, toutes dépitées !
Les C. eux sont des pros, ils sont partis loin, loin, loin et on ne les reverra plus avant 2H00 de l'après midi, il est vrai, avec leurs seaux pleins, le repas de trois heures.
Pendant ce temps là, nous on bricole et nous faisons une rencontre pas banale (pour nous) d'un curieux poisson, je trouve qu'il ressemble plus à un allien qu'à un poisson...
C'est un baptême, il y a très longtemps que je ne suis plus venu sur Ré (environ 20 ans) donc je n'avais jamais pris le pont, très bel ouvrage d'art , mais les bateaux avaient leurs charmes. Pas de circulation ou presque, c'est le pied. On arrive sur le parking de la "plage de la cible" à 9H45, on a bien roulé sans jamais rouler trop vite. Les C. ne nous attendaient pas si tôt, grosses bises et petite promenade sous la citadelle, de triste mémoire, nous sommes sur les "allées de la Guyane", on n
Oui, on peut voir deux petites cornes, deux nageoires enveloppantes sur les flancs, des petites nageoires caudales, je le touche avec mon pied et il nous lâche un nuage d'encre violette, lie de vin, pour être plus précis.
La bête n'est pas unique, il y en a pas mal.
Comment s'appelle-t-elle ?
En rentrant le soir, le mari de H. nous dit qu'il s'agit d'une "loche de mer", après vérifications sur internet, la loche de mer existe bien, mais n'a rien à voir avec notre bête.
Les C. reviennent, on commençait à trouver le temps long.
Entre-temps j'ai eu le loisir d'attraper un fabuleux coup de soleil sur le visage, je suis tout rouge comme une tomate, justement en parlant de tomates......
Nous mangeons, et nous décidons de ne pas nous quitter comme ça et de finir la soirée, avec une Hénormme platée de"moules-frites" au restaurant.
Il est 4H00 et nous venons à peine de finir de manger, et l'on pense déjà au repas de ce soir.
Nous décidons en attendant, d'aller faire une ballade vers Ars en Ré, c'est moi qui ai influencé les autres, tant de souvenirs de bonheur me lie à ce petit port dans les terres, relié à la mer par son "fiers".
Belle ballade, souvenirs, souvenirs, je crains un peu pour mes hanches, j'ai beaucoup marché aujourd'hui.
Dix-neuf heures trente, à la bouffe.
Direction "la flotte en Ré", B. a failli écraser une touriste anglaise à vélo, mais tout s'arrange, il n'y aura pas une nouvelle guerre avec la "perfide Albion".
Restaurant sympa, pop, "moules-frites" à volonté pour 9€80, les moules pas mal, les frites passables.
On se goinfre, pouf ! pouf !
Vingt et une heures, il faut rentrer.
La route est belle, pas de circulation, mon visage dans le noir fait concurrence, à la lune qui se lève à l'horizon d'un beau rouge cramoisi.
Grosse conversation existentielle avec H..
On arrive, vite je veux rentrer, je brûle d'un feu intérieur.
Aspirine, au lit, je suis recru de fatigue mais satisfait de cette belle journée.
J'ai rêvé qu' une énorme huître essayait de m'avaler tout cru après une douche de jus de citron....