Espace nu sidéral,
pas le moindre vent,
sphère pétrifiée,minérale,
pas un seul être vivant,
paix de fin du monde.
Nuit immense noire d'encre,
où tremblotantes, s'ancrent
des étoiles papillotantes,
blanches, brûlantes bleues,
jaunes, rouges naines,
minuscules céruléennes
toutes mortes peut être.
Lucioles anarchiques....
kaléidoscope monumental ,
coupole céleste, berceau de la nuit,
silence éternel, espaces infinis,
douce sensation indéfinie
de bien être proche de l'effroi,
obscure matière palpable
tactile, ample, étirable.
Suave émanation de toi
illusion ectoplasmique
tu es là, désirable, unique,
toi, tes mains, ta bouche
je te sens, je te touche.
Hélas, mes bras n'enserrent
que moi, fantasme, chimère.
Misérable faune tragique.
Christian Vivier - La Garde le 16 janvier 2015