Pour que je sois heureux il me faut un grand vent,
Un vent qui ait du souffle, un souffle ample, fort,
mais pas brutal, enveloppant,doux et suave
un peu humide et salé comme un baiser de femme..
qui m'habille tout entier, comme un bébé bien langé
qui m'emporte loin dans une grande jouissance
au fin fonds de l'avenir, à la limite de la rupture
que j'ai envie que ça ne s'arrête jamais...
et là, je suis comme un voilier sans vent,
encalminé dans le pot au noir..
pressentant la fin du voyage..
Christian Vivier La Garde le samedi 18 mai 2019