Qui est Getulio Montaña Laguna ?

Où est-il né ?

Getulio Montaña Laguna est né dans le village d’Iza – Boyacá, a comme principal rôle de mettre en évidence les conflits générés par les activités d’exploitation minière. Toutefois, sa présence se renforce dans le cadre d’un conflit localisé, et devient le représentant des paysans du Boyaca qui travaillent la terre. De plus, il défend le bien commun et la vie, il exprime sa préoccupation quant à l’impact des compagnies pétrolières dans sa région.

Qu’est-ce qu’il représente ?

Getulio représente le peuple, son nom de famille Montaña Laguna (Montagñe Lagune), se réfère à un territoire très particulier, et aux paysages de la région. Ceux-ci expriment sa relation avec son territoire, ainsi que l’appartenance à cette terre. Sa « ruana » est le village et la montagne, les territoires ou la vie se passe; où les agriculteurs au fil du temps ont grandi avec les plantations et les récoltes; où les routes se transitent sans soucis et rejoignent les peuples frères; où l’eau est sacrée et ne manque pas; où les oiseaux volent et s’entendent les grenouilles; où le paysage rêve lorsqu’on le visite; sur cette « ruana» est tissée tout au long, l’histoire des grands-parents qui reflète l’héritage de sa communauté; sur cette « ruana », Getulio montre sa relation avec le territoire. Son chapeau est le « Haut de la Vita », qui abrite la mémoire des anciens toujours plus anciens, donnant naissance à la compréhension à tous ceux qui font partie de ce beau territoire, qui est représenté par tous ceux qui l’habitent, autant dans le passé que dans le présent, mais surtout dans le futur.

Comment exprime-t-il son combat ?

Getulio exprime ses propres opinions sur le bien-être, qu’il conçoit à partir des formes traditionnelles de la vie paysanne propre des communautés rurales. Il convient de noter qu’en utilisant une langue propre de la région, Getulio s’est référé aux différents éléments qui composent le territoire, éléments culturels, sociaux, environnementaux et de production, en reconnaissant et en attirant l’attention sur les transformations qui se vivent sur le territoire et menacent les formes de vie paysanne qu’il défend grâce à sa lutte. C’est ainsi qu’il a définis le besoin de penser la paysannerie en tant que secteur ayant ses propres pratiques de vie, et en reconnaissant la violation des modes de vie des agriculteurs de la région, ceci en rendant visibles les problèmes et en dénonçant les situations problématiques qui se produisent dans le territoire dès l’arrivée des multinationales.

Du pétrole dans le département du Boyacá ?

le cas de la Province de Sugamuxi