Théorie organisationnelle de l'iceberg

En se basant sur la théorie de l'iceberg (la partie visible d'un iceberg représente 10 % et la portion invisible, 90 %), on peut affirmer que, dans une entreprise, la connaissance et la compréhension que les dirigeants et les employés ont de l'organisation et du fonctionnement de celle-ci correspond à environ 10 % de la réalité. Ce qui veut dire que 90 % de l'entreprise et de son environnement est en partie ou complètement inconnue par les dirigeants et les employés et cela malgré la sophistication des systèmes d'information et des méthodes de gestion.


Ce que l'on voit, ce que l'on connaît, ce que l'on comprend et ce que l'on veut voir, connaître et comprendre dans une entreprise concernant son contexte, ses stratégies, ses processus, ses ressources et ses facteurs intangibles correspond à plus ou moins 10 %, peu importe le poste et le département. De plus, selon l'angle de perception, selon le poste occupé (gestionnaire ou employé) selon le service (R & D, marketing, production, personnel, finance) et selon le temps (passé, présent, futur), ce 10 % de connaissance et de compréhension peut être différent. Il reste donc 90 % à découvrir !


Les diagnostics que j'ai effectués sur une période de quarante ans dans plusieurs entreprises privées et publiques ont tous démontré que les dirigeants et les employés ont une connaissance limitée des forces et faiblesses de leur entreprise et de leur organisation car ils n'ont pas d'outils adéquats pour connaître et comprendre le fonctionnement du travail et de son environnement.


« La théorie de l’iceberg est intéressante et met en lumière une réalité très importante. On ne peut pas se fier uniquement sur ses instincts ou intuitions pour prendre de bonnes décisions, il faut baser nos décisions sur des faits. Dans l’article Outlook, on décrit comment le ‘’Analytical Leader’’ prend ses décisions et contribue à créer une culture d’entreprise axée sur l’analyse de l’information. Les entreprises d’aujourd’hui ont accès à beaucoup de données brutes, mais malheureusement, n’ont pas toujours les compétences pour les interpréter et en tirer une information pertinente à la prise de décision et à l’amélioration des processus. Au plaisir de continuer à te lire.» Véronique Laberge (directrice de projets chez Accenture)


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Tableau de Bord Stratégique 1-2-3