Bien que les enquêtes soient terminées, Certaines expériences continuent. Le site sera donc régulièrement mis à jour.
Nom de l'équipe : les tempêtes intérieures.
Titre du projet : phénomènes météorologiques extrêmes en Belgique et impact sur le bien-être.
Question de recherche : dans quelle mesure les événements météorologiques extrêmes, comme les fortes pluies, ont-ils un impact sur le bien-être et le ressenti des personnes de notre région ?
Faits saillants de l'enquête :
L'enquête s'est concentrée sur l'étude de l'impact des phénomènes météorologiques extrêmes, en particulier les fortes pluies, sur le bien-être des habitants des environs de Saint-Hubert. La démarche comprenait plusieurs étapes clés. Premièrement, une période d'étude spécifique correspondant à des fortes pluies dans la région a été choisie et une recherche sur les effets du soleil sur le cerveau. Ensuite, une recherche documentaire a été menée sur les impacts psychologiques des catastrophes naturelles, ainsi que sur les concepts d'anxiété climatique et de résilience. L'élément central de la collecte de données a été la réalisation de sondages auprès des habitants de la région à l'aide d'un questionnaire simple sur Forms disponible via une affiche réalisée par les élèves. Ces sondages visaient à recueillir des témoignages sur leur ressenti pendant et après les épisodes de précipitations de longue durée, en posant des questions sur leur niveau d'anxiété, leur sentiment de sécurité, leur sommeil et leur humeur. Parallèlement, des données météorologiques (pluie, vent, température) ont été collectées via le site de l’institut royal de météorologie (IRM). L'objectif était de comparer ces données météorologiques avec les résultats des sondages afin d'identifier d'éventuelles corrélations entre les événements météorologiques et le bien-être des personnes. Les élèves prévoyaient également d'utiliser des images satellites pour observer la formation et le déplacement des systèmes dépressionnaires et analyser la fréquence des précipitations.
Principaux résultats :
Un lien notable émerge concernant la fréquence des émotions négatives. Certains répondants ont rapporté ressentir plus fréquemment de la tristesse et de l'anxiété durant les épisodes de fortes pluies. Parallèlement, l'enquête suggère que même si les répondants ne se disent pas spécialement en colère ou tristes, les fortes pluies semblent induire une diminution de leur dynamisme. L'impact négatif sur les activités quotidiennes, les déplacements et les loisirs, rapporté par certains participants, pourrait entraîner un sentiment de limitation et de frustration, se traduisant par un manque d'entrain ou une certaine "flemme".
De plus, le sentiment de manque de préparation face aux futures fortes pluies est souvent associé à un niveau d'inquiétude plus élevé quant à l'avenir de la région face aux événements météorologiques extrêmes. Cette inquiétude peut elle-même contribuer à un état d'anxiété lié aux potentiels impacts futurs sur le bien-être.
Il est crucial de souligner que cette analyse préliminaire est basée sur une lecture qualitative des réponses brutes. Elle met en lumière des tendances et des liens potentiels entre les fortes pluies, le bien-être et l'anxiété, mais une analyse statistique plus approfondie serait nécessaire pour confirmer ces observations et en quantifier l'ampleur. Il faut noter également que la plupart des répondants sont des élèves de l’école secondaire, les autres tranches d’âge sont soit des enseignants, soit des parents, soit des personnes évoluant dans l’entourage des élèves.
Actions entreprises pour faire la différence :
L'enquête a mis en évidence une réalité déjà connue : l'alternance entre des périodes de fortes pluies, parfois dévastatrices, et des périodes de sécheresse prolongée, pouvant entraîner des pénuries d'eau et des difficultés pour l'agriculture. Face à ce constat, si l’on veut diminuer au maximum l’anxiété liée à ces phénomènes, deux solutions doivent être combinées : d’une part, anticiper pour mieux faire face et s’adapter, et d’autre part, modifier nos habitudes pour lutter contre ce changement climatique.
L'intervention d'un docteur en médecine a permis de sensibiliser les élèves à l'importance de l'exposition à la lumière naturelle. La lumière joue un rôle essentiel dans la régulation de notre métabolisme, en influençant la production de certaines hormones et en synchronisant notre horloge biologique. Un manque de lumière peut entraîner des troubles du sommeil, de la fatigue et une baisse de moral.
Par conséquent, il est fortement recommandé de pratiquer au minimum 30 minutes d'activité physique en extérieur chaque jour. Cette exposition à la lumière, combinée à l'exercice, favorise la production d'endorphines, les hormones du bien-être, et contribue à améliorer significativement notre état de santé mentale et physique.