Bien que les enquêtes soient terminées, Certaines expériences continuent. Le site sera donc régulièrement mis à jour.
Nom de l'équipe : les sentinelles des pôles
Titre du projet : le mystère des îles englouties
Question de recherche : comment la fonte des glaces menace-t-elle la survie des îles et de leurs habitants ?
Faits saillants de l'enquête :
Notre enquête a souligné la double menace de l'élévation du niveau de la mer causée par la fonte des glaces et la dilatation thermique des océans. Des archipels particulièrement vulnérables, tels que les îles Marshall, les Maldives et Tuvalu, risquent de disparaître sous les eaux dans les prochaines décennies, avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité, les cultures et les modes de vie des populations autochtones.
Nous avons réalisé des expériences sur les effets de la fonte des glaces continentales et de la banquise ainsi que sur les effets de la dilatation de l’eau. Nous avons examiné des données d'observation de la Terre, incluant des images satellites (évolution de la banquise, changements de la couverture neigeuse, variation du niveau de la mer), et des données de marégraphes. Notre méthodologie a également inclus l'analyse d'articles de presse, de sites internet spécialisés (NASA, NOAA), et de documentaires pour mieux comprendre les enjeux. Nous avons également utilisé Copernic Browser pour observer les modifications du littoral belge, néerlandais ainsi que l’île de Tuvalu.
Concernant la Belgique, nos recherches révèlent que les régions côtières sont en première ligne face aux impacts du réchauffement climatique. Les prévisions du GIEC de 2019 indiquent une augmentation possible du niveau de la mer de 43 cm d'ici 2100 (si les Accords de Paris sont respectés) et jusqu'à 1,3 mètre si cet objectif n'est pas atteint, avec une possibilité d'atteindre 5 mètres en 2300, menaçant des villes telles que Bruges. Ces données mettent en évidence la vulnérabilité des territoires insulaires et côtiers face à l'élévation du niveau de la mer.
Principaux résultats :
La fonte des glaces aux pôles, conséquence visible du réchauffement climatique, entraîne une élévation du niveau des mers, menaçant directement la survie des îles basses et des côtes. Des études récentes estiment que l'élévation du niveau de la mer pourrait atteindre 1,4 m d'ici 2100, en tenant compte de l'accélération de la fonte des calottes glaciaires arctique et antarctique. Même une hausse de 20-40 cm pourrait rendre une île comme Tuvalu inhabitable, avec un risque d'évacuation de ses 11 800 habitants. La disparition d'îles entières aurait des répercussions majeures sur les écosystèmes marins et terrestres, ainsi que sur l'existence même des communautés insulaires.
De plus, le réchauffement des océans provoque la dilatation de l'eau, contribuant également à la montée des eaux. À l'échelle planétaire, la première conséquence de la fonte des glaciers reste la hausse du niveau des mers, menaçant 600 millions de personnes. Si les 140 000 km3 de glaciers terrestres fondaient, l'élévation du niveau des mers serait entre 25 et 26 cm.
Pour la Belgique, une augmentation de seulement 50 cm pourrait engendrer des inondations importantes en Flandre Occidentale, tandis qu'une hausse de 1,3 mètre inonderait davantage des villes comme Veurne et Sint-Laureins, et une augmentation de 5 mètres noierait complètement Bruges. Les Pays-Bas constituent un modèle d'adaptation avec leurs polders et leurs 20 000 km de digues construits notamment après les inondations de 1953. Leur approche évolue vers une stratégie de "penser avec l'eau", intégrant des solutions comme les maisons flottantes et le programme "Plus d'espace pour le fleuve".
Actions entreprises pour faire la différence :
Face à la menace de l'élévation du niveau de la mer, des actions cruciales sont entreprises à différents niveaux. La réduction des émissions de gaz à effet de serre demeure fondamentale. Parallèlement, des mesures d'adaptation sont indispensables, en particulier pour les îles basses vulnérables. Ces mesures incluent la construction de défenses côtières, l'amélioration des systèmes d'alerte précoce, la gestion durable des ressources en eau, et la planification de la relocalisation lorsque cela s'avère nécessaire. La sensibilisation internationale et le soutien aux mesures d'adaptation locales sont primordiaux pour ces îles. Des solutions d'ingénierie côtière et la restauration des écosystèmes naturels tels que les mangroves et les récifs coralliens sont également des pistes importantes.
Pour la Belgique et d'autres nations côtières, l'adaptation est essentielle. S'inspirer du modèle néerlandais est pertinent, en renforçant et en modernisant les infrastructures de protection contre les inondations comme les digues. L'intégration de solutions fondées sur la nature, comme l'entretien des dunes, est également cruciale. Une planification urbaine tenant compte du risque d'inondation, avec des constructions surélevées et des zones tampons, doit être développée. La mise en place de systèmes d'alerte précoce et de plans d'évacuation efficaces est également une priorité.
La recherche scientifique joue un rôle indispensable, notamment par l'utilisation de données satellites pour surveiller le niveau de la mer, la fonte des glaces et la température des océans. Des initiatives scientifiques telles que le World Glacier Monitoring Service et le projet Ice Memory contribuent à notre compréhension du changement climatique. La coopération internationale est essentielle pour partager les connaissances et les ressources. Enfin, à un niveau individuel, la réduction de la consommation d'énergie participe à la lutte globale contre le changement climatique.
Afin d'informer le plus grand nombre de notre recherche, les traces du déroulé de l'enquête, les manipulations, la rencontre avec un scientifique spécialiste et les perspectives sont disponible sur un site Internet dont voici le lien :
https://sites.google.com/libresthubert.be/detectivesduclimat/accueil