La classification employée (termes et catégories) pour décrire le TTA est extrêmement variable d’une référence à l’autre et d’une année à l’autre. Vous trouverez dans cette section une compilation des termes qui reviennent le plus souvent dans la littérature.
Le traitement auditif peut se définir en habiletés auditives différentes. Ces habiletés sont rendues possibles grâce à des processus auditifs, ce sont ces dits processus qui sont évalués par les audiologistes :
· Interaction binaurale: permet la localisation (dans l’espace) et la latéralisation (sous écouteurs) des sons
· Intégration binaurale: permet de recevoir et d’analyser des informations différentes reçues à chaque oreille
· Mémoire auditive
· Décodage auditif: permet la discrimination de la parole (phonémique)
- Analyse temporelle incluant
l’intégration temporelle
la discrimination temporelle : fréquentielle ou de durée
l’ordre/organisation séquentielle
le masquage temporel
· Séparation figure-fond : permet une performance auditive en présence de bruit compétitif, autrement dit l’écoute dans le bruit
· Suppléance auditive: permet une performance auditive en présence de signaux dégradés
D’autres références parlent aussi de transfère hémisphérique, séparation binaurale, attention sélective, attention divisée, de capacité à apposer une étiquette verbale sur un signal.
Les difficultés seraient spécifiques à la modalité (pas de consensus à cet égard). Par exemple, un élève pourrait avoir un TTA qui se manifeste uniquement au niveau de l’écoute dans le bruit mais sa compréhension des intonations (identification de patrons) pourrait être dans la norme.
Le système auditif central devient mature vers l’âge de 15 ans. Un TTA peut se résorber par lui-même avec la maturation naturelle du cerveau, avec le recours à des services de réadaptation (lorsque possible et applicable) ou persister toute la vie.