Intéressé(e) par une ou plusieurs conférences organisées à l'ÉSA ?
2024-2025 // CONFÉRENCES
Conférence // Une enfance réunionnaise - Chap lo mail // Éric Magamootoo
Présentation de l'ouvrage, échange avec l'auteur.
Conférence ouverte au public.
Une enfance réunionnaise - Chap lo mail est bien plus qu’un simple récit autobiographique. C’est une plongée dans une enfance marquée par la pauvreté, les discriminations sociales et le poids d’un passé colonial encore présent dans la société réunionnaise des années 1960-1970.
Éric Magamootoo décrit avec une grande justesse la vie dans les bidonvilles de Saint-Denis, où les familles d’origine modeste luttent au quotidien pour survivre. À travers son regard d’enfant, il livre des scènes poignantes : les difficultés à se nourrir, les humiliations scolaires, l’angoisse de l’avenir, mais aussi les instants de complicité et de bonheur simples qui rythment l’enfance malgré tout.
Le jeune Éric est confronté à une éducation rude, où l’amour parental passe souvent par des exigences strictes et une discipline implacable. « Ma dresse aou mon z’enfant », lui répétaient ses parents, soulignant ainsi l’importance de la soumission et du respect des règles pour s’en sortir. Ce dressage, à la limite du militaire, laisse peu de place aux rêves et aux ambitions personnelles.
Mais Éric refuse d’accepter ce destin tout tracé. Il découvre très tôt la force de l’imaginaire, du savoir et de la culture comme moyens d'évasion. Un professeur du collège Bourbon, voyant en
lui un élève prometteur, lui conseille un jour d’aller voir le film Zazie dans le métro. Cette expérience est un déclic : il comprend que d’autres mondes existent, que d’autres chemins sont possibles.
L’expression réunionnaise « chap lo maille » résume parfaitement cette volonté d’échapper aux mailles du filet, à un destin tout tracé. Dès lors, la lecture devient son refuge et son salut. Il dévore les livres, s’imprègne des mots, des idées et des histoires qui lui offrent une ouverture sur le monde et lui donnent l’envie d’y trouver sa place.
Un portrait saisissant de la société réunionnaise
L’auteur ne se contente pas de raconter son propre parcours : il dresse également un portrait saisissant de la société réunionnaise de l'époque. Il dépeint en effet une île encore marquée par l’histoire de l’esclavage et de l’engagisme, où les inégalités raciales et sociales sont omniprésentes. Les travailleurs pauvres vivent dans des cases insalubres, tandis que
l’administration et l’enseignement restent largement dominés par des figures venues de la métropole.
L’école, censée être un tremplin vers l’ascension sociale, est en réalité un lieu d’humiliations pour les enfants issus des classes populaires. L’enseignement y est souvent brutal, empreint d’une
vision européo-centrée qui méprise la culture créole et les langues régionales. Pourtant, à travers
ces difficultés, l’enfant qu’était Éric Magamootoo va apprendre à transformer sa colère et sa frustration en une détermination sans faille.
« Mon récit est parfois dur, mais il n’est jamais un plaidoyer de victimisation. Je n’y cède ni à la haine ni à la rancune. Au contraire, j’ai souhaité livrer un témoignage profond sur la capacité de chacun à défier son destin, à surmonter les obstacles et à trouver sa propre voie », confie l’auteur. Mission accomplie pour Éric Magamootoo : son livre nous rappelle avec force que l’éducation et la culture sont les plus puissants moteurs de l'émancipation. Il résonne ainsi avec des thèmes universels : la résilience, l'importance de la transmission, et le désir d’un avenir meilleur. Au-delà du simple récit personnel, Une enfance réunionnaise - Chap lo mail pose des questions
essentielles sur l’héritage colonial, les inégalités sociales et la place de la culture comme vecteur d'ascension sociale. Un livre bouleversant, à la fois intime et universel, qui touchera tous ceux qui croient en la force des mots et du savoir.
À propos de l’auteur
Éric Magamootoo est avocat, né à la Réunion, et aujourd’hui oléiculteur en Grèce dans le Péloponnèse. Ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion et secrétaire général de l’Association des îles de l’océan Indien, il s’est engagé dans la médiation et la stratégie des entreprises. Il est l’auteur chez Riveneuve de La Réunion des possibles (2009), L’Olivier et le Coran (2016) et, avec son fils Julien, de La Réunion d’Auguste Lacaussade, poèmes et paysages (2014).
À propos du livre
« Ma dresse aou mon z’enfant » : telle était la mission des parents du petit Éric, une œuvre de dressage plus que d’éducation. Ils restaient coincés entre le grondement des volcans, le souffle des cyclones et les peurs d’un passé caché, enfui, honteux : l’esclavage, l’engagisme, le déclassement social. Enfant des bidonvilles, l’imaginaire fut son salut, ce qui lui a permis de « chap lo mail » (échapper aux mailles du filet, échapper à son destin). Son estomac souvent vide se nourrissait des odeurs sublimes des caris, des rougails cuits au feu de bois dans une cuisine sommaire où sa mère s’appliquait à roussir gingembre, piment rouge, curcuma, coriandre et autres épices d’Inde, d’Afrique et de Chine. Il connut une enfance au bord des malheurs, mais libre de courir et de saisir, au détour d’une rue, des scènes de vie, des mythes, des paroles du dehors. Le hasard d’une phrase lancée par un professeur le sauvera : « allez voir le film Zazie dans le métro ». Le cinéma fera alors irruption dans sa vie, puis viendra la passion des livres. Si l’auteur a souffert d’être le fils d’une mère descendant d’esclaves et d’un père fils d’engagé indien, d’être noir dans une société d’ordre colonial qui bannissait le créole, il a finalement trouvé sa voie, sans haine ni reproche. Mais ce voyage vers Ithaque, comme dans l’Odyssée, ne fut possible que par
la culture et la grâce des Dieux.
Conférence // Une brève histoire de la photographie aux Comores // Yakina Mohamed Djelane
Une brève histoire de la photographie aux Comores. L’exemple de Mbaraka Sidi.
Conférence // Écologies créoles de l'Océan Indien // Élisa Huet
Écologies créoles de l'océan Indien
Tout en proposant d’envisager les écologies créoles des mondes de l’océan Indien à partir d’un corpus de textes littéraires et d’œuvres d’arts contemporaines, cette intervention étudiera plus spécifiquement la façon dont les spectres configurent et participent d’un certain rapport au monde, aux vivants humains et non-humains dans les îles créoles.
Élisa Huet est docteure en littérature comparée et chercheuse associée au laboratoire LCF EA 7390 de l’université de La Réunion. Ses recherches portent sur les littératures de l’océan Indien et tendent à penser les itinéraires des imaginaires et des mythes dans cet espace à travers les littératures. Elle a co-dirigé l’ouvrage Pensées du Grand Océan : mythes et mythifications dans l’océan Indien paru conjointement aux Presses Universitaires Indianocéaniques et au corridor bleu.
Conférence // Design des Territoires // Design des Mondes Insulaires
L’école de terrain Design des Mondes Insulaires est issue du programme Design des Territoires. Ce programme, de niveau post-master, mise sur la capacité du design à redynamiser les territoires. Il fonctionne à la fois comme une résidence, un laboratoire et un bureau d’études.
Intervenant.e.s :
Tina Abenzoar, designer
Robin Vairé, architecte
Stéphanie Lebon, artiste plasticienne
Santa Ramaherison, designer
Alice Morthomas, designer
Yannick Aly-Beril,Designer de terrain, au service des milieux ruraux et des territoires délaissés
https://www.ensad.fr/fr/design-des-mondes-insulaires
Conférence // L'art et la contestation à travers l'histoire // Florence Pellegry
L'art et la contestation à travers l'histoire :
Le cas du féminisme britannique de la première vague
Les féministes britanniques de la première vague sont entrées dans l'histoire comme les précurseurs les plus remarquables de l'activisme politique moderne. Cette intervention nous permettra de souligner l'originalité de ce type de militantisme féminin, en s’intéressant aux stratégies mises en place pour convaincre des millions d'hommes et de femmes de soutenir leur combat pour l’obtention du droit de vote. Exposées au sexisme et à la misogynie, les féministes de la première vague ont su allier activisme militant et propagande visuelle. Il ne sera pas ici question d'œuvres d'art reconnues, mais plutôt d'œuvres de propagande visuelle que les militantes ont souvent produites de manière anonyme, principalement sous forme d'affiches et de cartes postales, pleines d'esprit et parfois choquantes.
Florence Pellegry :
Docteure diplômée de l'Université Paris-Diderot, Florence Pellegry est maîtresse de conférences en études anglaises à l'Université de La Réunion. Elle est spécialiste de l’histoire sociale et culturelle du Royaume-Uni à l’époque victorienne et édouardienne et a consacré nombre de ses travaux de recherches aux archives du London Foundling Hospital. Son prochain ouvrage, prévu pour 2025, met ces archives de l’intime à l’honneur. Depuis 2021, elle dirige Alizés, revue angliciste de La Réunion.
Conférence // Odyssée eschatologique dans le volcan à l'envers de Boris Gamaleya (1998) ou la fictionnalisation de l'histoire // Angélique Gigan
Le but de cette conférence est d’étudier les procédés mis en œuvre par le poète-dramaturge dans Le Volcan à l’envers concernant la fictionnalisation de l’Histoire, plus précisément l’articulation entre le fictionnel et le fictif qui joue de la frontière entre un temps chrétien, comme l’indique l’épigraphe, sorte d’ « invitation au voyage » eschatologique dont le Diable est le capitaine, et un temps historique, celui de la colonisation. Cette porosité entre deux modalités et deux temporalités est l’occasion pour Boris Gamaleya d’offrir une épopée à travers un dispositif théâtral où la vraisemblance historique cède le pas à la geste marronne, non pas pour déhistoriciser l’esclavage et ses tares, mais, au contraire, rééquilibrer les rapports de force à travers le topos du mundus inversus dont le cœur est le Volcan.
Paradoxalement, c’est par le pouvoir de l’imagination que l’Histoire se donne à penser dans cette pièce, sorte de théâtre initiatique, qui dit la mémoire de l’esclavage et celle de l’engagisme et le rapport complexe entretenu avec cette mémoire, comme si le passé était le moyen d’interroger le présent, mais aussi de le reconfigurer.
Conférence // Hybrides horticoles // Marie Ouzzani & Nicolas Carrier
Actuellement en résidence à la Cité des Arts de La Réunion, Marie Ouazzani & Nicolas Carrier présenteront leurs recherches autour des plantes et partageront les enjeux de leur pratique artistique.
Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Art - Villa Arson à Nice, Marie Ouazzani est née en 1991 à Lille. Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Arts Paris-Cergy et de l’UFR Cinéma de La Sorbonne Nouvelle, Nicolas Carrier est né en 1981 à Brive.
Vivent et travaillent ensemble depuis 2015.
Marie Ouazzani & Nicolas Carrier inventent des fictions climatiques, des installations botaniques et des infusions de paysage. Leurs œuvres composent avec la végétation, les ruines industrielles et les perturbations de nos écosystèmes, de nouvelles relations qui évoquent notre propre disparition et de possibles futures régénérations. Pensées pour apaiser les anxiétés environnementales de notre époque, leurs expositions invitent à la contemplation et au recueillement.
Ouazzani Carrier ont exposé dans des biennales et des institutions internationales dont Villa Médicis, Rome ; La Galerie, CAC de Noisy-le-Sec ; Centre Pompidou, Paris ; Villa Schöningen, Potsdam ; Casa da Cerca, Almada ; 19e Media Art Biennale WRO, Wroclaw ; 2e Biennale de Lagos ; 3 bis f, Aix-en-Provence ; 5e Biennale d’Odessa ; Darat al Funun, Amman et 61e Salon de Montrouge.
Le duo a été lauréat des prix Art Éco-Conception et Planète Art Solidaire d’Art of Change 21.
Leur travail est présent dans les collections du FRAC Grand Large, FMAC Aubervilliers et Collection départementale d'art contemporain de la Seine-Saint-Denis.
Conférence // Patrice Treuthard
Après des études en métropole, de retour dans son île natale, il écrit son premier recueil de poésie, un long poème entièrement en kréol : Kozman maloya (1977)1. Patrice Treuthardt est animateur de Kabar-poèm, concept qu’il a mis en place pour la diffusion de la parole poétique réunionnaise.
Il est aussi un militant de la vie associative, animateur et intervenant par le Conte et la Poésie dans les établissements scolaires, bibliothèques, lieux culturels et dans des kabars et cafés littéraires. Il est l’un des membres fondateurs et actifs du groupe Ziskakan (1979) qui met en musique ses textes2.
Le poète, participe régulièrement à des réunions littéraires internationales comme le Salon du livre du Mans ou le Centre International de Poésie de Marseille.
Il a été nommé Citoyen d'honneur de la ville du Port le 5 décembre 20173.
Bibliographie
Kozman Maloya, Saint-Denis : Les Chemins de la liberté, 1978; Saint-Denis, éditions K'A, Marseille 2002 réédition.
Wati Watia, Saint-Denis : Les Chemins de la liberté, 1978.
20 Désanm et d'entre tous les Zanzibar, Saint-Denis: Les Chemins de la liberté, 1979
Les manèges de la terre Éditions Loukanou 1995 (ISBN 2-907064-25-8)
Gouzie d'amour, douze poèmaloya, Saint-Denis, Palika Lé Zar 2012
Toute la ville descend vers la mer (Toute domoun i artrouv bor d'mert), Saint-Denis éditions Palika Lé Zar 2013 (tirage 50 ex.)
Œuvres 1978-1985 Éditions K'A Ille sur Tet France (ISBN 979-10-91435-40-6) 2017
Enregistrements audio
Kozman Maloya Patrice Treuthardt dit ses textes, CD audio, collection Poèt Larénion N°2, éditions K'A Marseille 2001
Ouvrages collectifs
Mazine oubiensa lit pou in épi an liberté, recueil collectif, textes rassemblés par André Robèr pour les quinze ans des éditions K'A, 2014 (ISBN 979-10-91435-16-1).
Rougay lo mo, éditions K'A, Ille-sur-Têt, 2008.
Participations festivals de poésies[modifier | modifier le code]
Kabar K'A pour les quinze ans des éditions K'A Théâtre les Bambous à Saint-Benoît, octobre 2014
octobre 2009 kabardock Le Port (La Réunion) Kabar K'A pour les dix ans des éditions K'A
CIPM Marseille mai 1995 Kabar au CIPM organisé par André Robèr
Conférence // Julie Maresq
Julie Maresq développe un travail photographique fortement marqué par le quotidien, la figure humaine, par l’intime. Elle envisage ses photographies comme des mises en scène qu'elle réalise en série, elle aborde les thèmes de l’enfance, la maternité, le genre, la mort. Derrière des images empreintes d’un fort réalisme se joue une autre réalité, une face cachée, un arrière-goût qui révèle un regard critique et aiguisé sur notre société, son fonctionnement culturel et social.
Julie Maresq enseigne la photographie à l'ESA Réunion depuis septembre 2024.
Conférence // Mobilité internationale
Erasmus+ days
« À l’occasion des Erasmus+ Days, les étudiants et le personnel de l’École Supérieure d’Art - La Réunion se sont réunis pour célébrer et partager leurs expériences de mobilité à travers plusieurs événements :
Stand Erasmus : Un melting pot culturel avec partage des spécialités culinaires des pays d'accueil ;
Conférence : Témoignages inspirants d'étudiants et de membres du personnel de retour de leur mobilité Erasmus+ ;
Exposition : Photos, sculptures, peintures et vidéos mettant en avant la richesse artistique de ces expériences !
Nous tenons à remercier chaleureusement Caroline DICKINSON, coordinatrice des relations internationales et partenariats, pour l'organisation de cet événement.
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Célébrons ensemble la diversité et l'enrichissement personnel grâce à Erasmus+ !
Conférence // Mobilité internationale
Journée du Volontariat Français
« À l’occasion de la Journée du volontariat français, le 02 octobre, nous avons accueilli Sandrine Turpin, chargée de projets Territoires Volontaires France Volontaires La Réunion pour une conférence sur le volontariat.
Ce moment d’échange a permis à nos étudiant.e.s de découvrir les différents dispositifs auxquels ils peuvent accéder, ainsi que de belles perspectives liées au volontariat.
Par ailleurs, Agathe et Maxime, les premiers volontaires de service civique international déployés à Madagascar, ont partagé leur expérience sur le terrain.
Des diplômés de l'ESA Réunion vont aussi expérimenter cette année un Volontariat de Solidarité Internationale (VSI). Marie prépare sa mobilité pour Madagascar. Thomas, quant à lui, avait déjà bénéficié de plusieurs mobilités avec l’ESA Réunion, notamment en Afrique du Sud, en Allemagne et au Japon, continuera sur cette voie en tant que chargé de développement culturel à l'Alliance Française des Seychelles »
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Nous sommes également ravis d’accueillir actuellement Amélia, une volontaire de solidarité internationale (VSI) originaire du Mozambique, et nous avons hâte de suivre son parcours parmi nous !
2023-2024 // CONFÉRENCES
Conférence // Francky LAURET // Les études créoles
>> Panorama sur 50 ans de recherche en créolistique à la Réunion <<
« Francky Lauret propose un voyage fascinant à travers cinq décennies d'études créoles à La Réunion. En mettant en lumière les avancées, les défis et les perspectives d'avenir dans ce domaine de recherche »
Découvrez comment la créolistique a évolué et son impact sur la culture et l'identité réunionnaises en cliquant sur le lien suivant :
Les études créoles - Francky LAURET 2024 04 17 - YouTube
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Maître de conférences en langues et cultures régionales et directeur du département créole à l'UFR LSH de l'Université de La Réunion, pour une conférence en langues et cultures régionales.
Conférence // Pierre Louis Rivière // Île peinture et mélodrame, un certain baroque créole
>> Autour du roman Ligne Paradis, de Pierre-Louis Rivière <<
« À l’occasion de la parution de Ligne Paradis, il s’agira d’évoquer l’hypothèse du caractère profondément baroque de nos sociétés créoles. Le roman joue avec les codes des romances à la mode pour parler de notre monde créole sans
cesse en mouvement, de sa diversité et de ses contradictions, du mélange essentiel qui le constitue. Mélanges et origines multiples qui traversent aussi la jeune peinture contemporaine
réunionnaise dans laquelle surgissent les figures de cette créolité baroque peinte aux couleurs des mythologies populaires qui imprègnent notre quotidien. »
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Longtemps enseignant à l'École des Beaux-Arts de La Réunion, écrivain, comédien et metteur en scène (Théâtre Vollard), Pierre-Louis Rivière est également président de documents d'artistes La Réunion.
Projection // 3 âmes vivantes // Des regards sur la danse
Trois âmes vivantes, trois portraits. Chorégraphes, artistes, cinéastes, poétesses engagées et puissantes, tout à la fois, Martha Graham, Carolyn Carlson et Maya Deren transfigurent le genre et le geste artistique dans lesquels elles s’inscrivent.
Ce programme de film, constitué en partie du fond de la cinémathèque de la danse forme une vision brève mais précise de la rencontre radicale entre l’art chorégraphique et le dehors; lorsque la danse et la caméra se rencontrent.
Programmation :
- A Study in choreography for caméra, Maya Deren, (1945), 3 minutes
Précédée d'une analyse d’œuvre vu à travers le sujet incarné de Nakai par Mounir Allaoui docteur en arts (spécialité étude cinématographiques et audiovisuelles)
- A Dancer’s World, Martha Graham (1957), 30 minutes
- Karma One, An essay on Carolyn Carlson, Alain Mayor (1977), 32 minutes
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« À l’occasion de l’Année du documentaire 2023, le ministère de la Culture, en lien avec le Centre national de la danse (CND), propose une série de rendez-vous qui met en valeur le film documentaire de danse. Retrouvez la programmation sur : www.culture.gouv.fr »
Conférence // Stéphane Gilles
Vues, questions et explications à propos des recherches, expositions et installations de l'artiste Stéphane GILLES, dit Piton Tortue.
Biographie
Né en 1964 dans les Bouches-du-Rhône, Stéphane Gilles arrive l’année suivante à La Réunion. En 1984, il part à Paris pour des études d’Arts Plastiques. Puis, diplômé de La Sorbonne, il revient s’installer dans l’île en 1991. Auteur de nombreuses expositions, l’artiste demeure très inspiré par son île. Son « réunivers » comme il l’appelle, « paysage empreint d’histoires silencieuses et de mythes oubliés », est pour lui une source infinie de révélations qui nous questionne sur la place qu’occupe l’Humanité toute entière au cœur de sa Création. Utilisant différents moyens et techniques (sculptures, cartes géographiques, photographies, installations, écrits, etc.), l’artiste s’applique à nous guider au centre de sa cosmogonie, nous invitant à y participer en tant qu’observateur réactif, tout en nous démontrant ses « théories essentielles » sur le sens du Monde.
Conférence // Dominique Ficot
déambulation dans une recherche; depuis 2012...
Biographie :
plasticien vivant à la Réunion depuis 1982, ayant participé depuis le début, à l'aventure de l'espace Jeumon, friche artistique bouillonnante aujourd'hui disparue.Participe à de nombreuses expositions dans ces lieux et hors les murs. Aujourd'hui en résidence dans un atelier de LERKA à Saint Denis. Après un travail présenté en 2004 et 2006 dans le cadre de l'exposition collective ELABAKANA à Saint Denis et à Antananarivo, dans laquelle la question de la "conserve de mort" était posée(issue d'une maturation d'une dizaine d'années), propose de mars à octobre 2012 un ensemble de productions rassemblées sous le terme générique de PELURES, dans laquelle la question traitée était "de l'intime à l'universel". Depuis questionne la thématique des "partages", à partir de filets...
Conférence // Kit Kumiko Toda
La conférence portera sur la relation entre les arts visuels et la littérature anglaise (XIX - XXIe siècle), avec un accent particulier sur la forme de l'ekphrasis, qui peut être définie comme une œuvre littéraire qui représente une œuvre d'art. Elle examinera quelques exemples d'ekphrasis et se penchera également sur les questions philosophiques relatives au temps, qui sont souvent évoquées par cette forme.
Kit Kumiko Toda est maîtresse de conférences en littérature anglaise à l'Université de la Réunion. Élevée en Angleterre, elle a obtenu ses diplômes à l'University College London et à l'Université de Cambridge avant de s'installer en France. Elle a publié des articles dans Review of English Studies, Resources for American Literary Study, Essays in Criticism et Shakespeare en devenir. Elle a un contrat avec Routledge pour un livre sur l'imagination élisabéthaine du poète moderniste anglo-américain T.S. Eliot et elle a coédité le manuel d'agrégation sur T. S. Eliot (Ellipses, 2023). Elle a été journaliste littéraire, contribuant à des critiques pour le Times Literary Supplement.
Conférence // Ulysse Massey
De retour de la première résidence d’artiste dans l’archipel des Glorieuses, Ulysse Massey viendra partager cette expérience hors du commun et présenter le travail réalisé à cette occasion ainsi que sa démarche artistique.
Son travail intitulé « Vellela Velella » a été sélectionné dans le cadre d’un appel à projet national porté par la Fondation Culture et Diversité, l’association COAL et les Réserves Naturelles de France. Gestionnaire de la réserve naturelle nationale des Glorieuses, les Terres Australes et Antarctiques Françaises ont accueilli l’artiste sur l’île où il a accompagné durant cinq semaines un agent de conservation de l’environnement, une gendarme ainsi qu’un détachement de 14 militaires de la Légion Étrangère. Il abordera
notamment la vie en résidence au sein de ce groupe inhabituel.
C’est à partir de résidus fibreux d’origines diverses telles que la poussière, des cordes et filets, qu’Ulysse Massey tisse ses tapisseries dont le résultat donne de surprenantes stratigraphies de couleurs et de matières. Travailler avec des « résidus » des activités humaines, dont on retrouve les traces jusque dans des endroits préservés tels que les îles Éparses, est pour lui une façon de les mettre en valeur comme véritable matière première.
Conversation // Chris Cyrille-Isaaac . Diana Madeleine
Dans le cadre du partenarait Documents d'Artsites La Réunion // École Supérieure d'Art de La Réunion.
La conversation entre Chris Cyrille-Isaac et Diana Madeleine prendra appui sur l'ouvrage « – Mais le monde est une mangrovité ». Cet objet hybride à la croisée du catalogue d’exposition, du conte, du recueil de poèmes et de l’essai critique et philosophique a été conçu par Chris Cyrille-Isaac et Sarah Matia Pasqualetti pour faire suite à leur exposition éponyme qui présentait les œuvres de Minia Biabiany, Julia Gault, Kokou Ferdinand Makouvia, Kelly Sinnapah Mary et Ludovic Nino. Le catalogue prend l’exposition comme point de départ, et s'en émancipe pour la prolonger, par l’invitation à plusieurs auteur·ice·s. Estelle Coppolani, Nadia Yala Kisukidi, Olivier Marboeuf et Dénètem Touam Bona prolongent chacun·e à leur manière la réflexion sur la figure de mangrovité.
Poète, critique d’art et conteur d’exposition indépendant, Chris Cyrille-Isaac a étudié la philosophie et la théorie d’art à l’Université Paris 8. Il a écrit des articles pour plusieurs revues françaises. Chris Cyrille-Isaac est membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Arts) et a reçu le prix Dauphine pour l’Art contemporain (2017), le Prix Jeune Commissariat de la 69e édition de Jeune Création, et le Prix AICA en 2020. Il a curaté l’exposition « – Mais le monde est une mangrovité. » (2021, Galerie Jeune Création), dont il codirige la publication du catalogue (Rotolux, 2022). Il est actuellement résident aux Ateliers Médicis. Il s’intéresse, en tant que théoricien et poète, aux philosophies et esthétiques caribéennes.
Historienne de l’art moderne et contemporain, Diana Madeleine enseigne à l’Ecole Supérieure d’Art de La Réunion. Elle est commissaire d’exposition et auteure indépendante et mène actuellement une recherche sur la question du paysage à La Réunion pour son projet de thèse à l’Université Rennes 2.
Table ronde // Terra Incognita
Courte présentation de Terra Incognita 2023 / Viviane Maghela présentera sa recherche autour du travail de l'artiste camerounais Goddy Leye / Les artistes en résidence : Alexandre Benetas Ottobrini,Alizée Benessy,Mohana Pajaniaye, partageront leurs expériences de la résidence, leurs rencontres avec le territoire et l'orientation de leurs recherches.
Conférence // Jacqueline Andoche
Dans cette conférence Jacqueline Andoche propose une revisite au féminin de l’histoire de la sorcellerie, sous la forme d’un voyage à travers les âges, de la préhistoire à notre époque actuelle, avec une grosse insistance sur la période de l’Inquisition qui précisément a constitué le chaudron magique par excellence de la fabrication des nos mythes modernes et contemporains de la « sorcière » et du « sorcier ».
Biographie : Jacqueline Andoche est réunionnaise. Anthropologue, elle a été Maitre de Conférences à l’Université de la Réunion jusqu’en Septembre 2020 où elle est allée à la retraite.
Docteur en anthropologie sociale et culturelle, diplômée des universités Paris V Sorbonne et Aix Marseille, elle s’est d’abord intéressée à l’étude des médecines traditionnelles de la Réunion et des parcours psychiatriques des Réunionnais à la fin du XXème siècle. Dans ce cadre elle a été l’un des membres fondateurs et actifs de l’association Entre Deux Médecines, créée pour l’application de la recherche sur les savoirs thérapeutiques traditionnels de l’océan Indien à la pratique soignante, qui inaugura à la fin des années 90 la première consultation d’ethnopsychiatrie dans un service hospitalier à la Réunion.
Par la suite ayant constaté des passerelles entre les recours au médical et au religieux dans les itinéraires de ses interlocuteurs, elle s’est penché sur la question du religieux à la Réunion et plus récemment sur celle des spiritualités nouvelles dans son île et dans le monde. Ses derniers travaux portent sur l’observation de pratiques féminines dans le cadre de cercles se réunissant au moment des nouvelles et pleines lunes. Elle a écrit plusieurs articles à ce sujet et termine tout juste un livre sur ce thème.
Portée par la démarche ethnologique et la curiosité pour le lointain, sa rencontre avec le chef algonkin Dominique Rankin en 2015, la conduite à prendre de la distance avec sa propre société qu’elle étudiait depuis 30 ans pour envisager une recherche en terrain amérindien au Québec. Elle s’y rendra régulièrement entre 2016 et 2020, année où ses voyages ont été interrompus par la crise Covid.
Elle a fait plusieurs comptes rendus de ces recherches, notamment dans des conférences Grand Public données aux Amis de l’Université, à la BDR, à la médiathèque du Tampon et dans le cadre d’associations depuis 2017.
En 2019, à la faveur d’une participation au colloque organisé par le Professeur Valérie Aubourg, anthropologue à l’Université Catholique de Lyon, sur les « Enfants de la Creuse » elle propose de communiquer sur une approche comparative entre l’expérience des pensionnats amérindiens et l’histoire des petits Réunionnais déportés en France. Cette dernière a fait l’objet d’une publication dans un ouvrage collectif, retraçant les actes du colloque et publié en 2021 (voire référence ci dessous).
Quelques publications sur la question de la sorcellerie :
J. Andoche, « le double récit sorcier : mythe et réalité dans l’approche de la maladie mentale à la Réunion », L’Eternel jamais : entre le tombeau et l’exil : anthropologie, J.F Reverzy, C. Barat (éds), L’Harmattan, 1990.
J. Andoche, « la sorcellerie dans l’explication du malheur psychique à la Réunion : l’histoire de Rose-Marie », Psychopathologie africaine, Volume 24, Tome 2, 1993.
J. Andoche, « Jeux d’ombre et de lumière : l’inversion sorcière dans la pratique de deux désenvoûteuses réunionnaises », ethnographiques.org, numéro 14, 2007 : https://www.ethnographiques.org/2007/Andoche
J. Andoche, « Tisanes et médecines marrons », conférence inédite, prononcée pour la fête de la commémoration de la libération de l’esclavage, le 13 mai 2017, Place de la Liberté, Association Capitaine Dimitile, Commune de l’Entre-Deux.
J. Andoche, « Spiritualité et géopolitique : de Starhawk aux cercles de femmes à l’heure d’internet », revue Diplômées, numéros 266-267, 2019 : https://halldulivre.com/livre/9791097042202-diplomees-n-266-267-femmes-geopolitique-s-claude-mesmin-sonia-bressler/
J. Andoche, « Ce soir j’ai rendez vous avec la lune : la spiritualité des cercles de femmes dans la Réunion du XXIème siècle», communication au colloque spiritualités féminines de l’OI, Université de la Réunion, avril 2022.
Autres publications : « Des pensionnats amérindiens aux Enfants de la Creuse : les enjeux d’une réconciliation possible », in Les Réunionnais de la Creuse, des mineurs déracinés, sous la direction de Valérie Aubourg, Hugues Fulchiron et Fabrice Toulieux, L’Harmattan, Logiques Sociales, 2021, pp 191-214
Conférence // Emmanuel Parraud
À partir d'extraits des films que j'ai pu faire à La Réunion depuis 2003 échanger autour de la possibilité d'une relation entre les cultures et ses modalités. Comment être soi-même sans se fermer à l'autre et comment consentir à l'autre sans renoncer à soi ? comme le formule Edouard Glissant.
Biographie :
Après des études scientifiques, la photo puis le théâtre comme comédien et metteur en scène, Emmanuel Parraud réalise une dizaine de courts métrages, dont LA STEPPE -un film sur notre relation au paysage-, un documentaire censuré pour atteinte à la santé publique française, et un premier long, AVANT-POSTE, sorti en 2009. Cette même année il décide de ne plus tourner ses films qu'à La Réunion auprès des afros-descendants à la suite d'une rencontre fracassante sur ce territoire qui l'amène à envisager le cinéma complètement différemment. Ses deux premiers longs métrages ont été présentés dans plusieurs festivals internationaux, au Festival de Cannes notamment, dans la programmation de l'ACID : Avant-poste en 2009 et Sac la mort en 2016. Il prépare actuellement le tournage de QUITTER LES LIEUX, un film sur un certain esprit de solidarité réunionnais.
Conférence // David Gagneur
À l’heure où les mutations technologiques du tournant numérique atténuent les différences entre les textes, les images et les sons - désormais des informations immatérielles - la recherche sur les sociétés créoles dispose de flux de données plus facilement accessibles.
Ainsi, l’image numérisée, copie d’un objet antérieur, est-elle éligible au processus de patrimonialisation ? L’approche heuristique – historique – des traces de la culture créole dans la base de données de l’Iconothèque historique de l’océan Indien se révèle complexe, lacunaire, voire réductrice.La collecte d’images est tributaire de ce que chaque époque, chaque strate de la société a produit, conservé, transmis... Le tout le plus souvent entrevu à travers un prisme.
David GAGNEUR. Titulaire d’une thèse de doctorat d’histoire contemporaine, ses travaux portent sur l'histoire politique, l’histoire coloniale, l’histoire des familles et plus récemment sur l’histoire par l’image et dans l’image. Il est le directeur de l’Iconothèque historique de l’océan Indien, un service culturel numérique et innovant créé en 2011, dont l’objectif est de dématérialiser le patrimoine iconographique pour le diffuser sur tous les réseaux connectés. Son expertise couvre principalement l’ingénierie documentaire, la numérisation des fonds iconographiques et le développement d'usages culturels innovants du patrimoine culturel. Depuis 2017, il inscrit plus largement ses actions dans des projets de développement régional et international via les technologies numériques.
Auteur de plusieurs articles sur l'histoire politique coloniale dans les îles du sud-ouest de l'océan Indien, il a également assuré le commissariat de nombreuses expositions temporaires et expositions virtuelles et assure des formations dans plusieurs pays étrangers.
2022-2023 // CONFÉRENCES
Conférence // Marc Bollet
Président de la Friche La Belle de Mai à Marseille.
Prototype né en 1992 de ce que l’on nomme aujourd’hui les « Tiers-Lieux », nouveaux modèles culturels et urbains, la Friche rassemble dans un lieu unique et réinventé, transformation urbaine, permanence artistique, lien au territoire et coopération active dans le sens de l’intérêt général.
Née de l’ancienne usine de la Seita, aujourd’hui lieu de création et d’innovation, la Friche la Belle de Mai est à la fois un espace de travail pour ses 70 structures résidentes (350 artistes, producteurs, salariés qui y travaillent quotidiennement) et un lieu de diffusion (600 propositions artistiques publiques par an, de l’atelier jeune public aux plus grands festivals). Avec près de 450 000 visiteurs par an, la Friche la Belle de Mai est un espace public multiple de 45 000 m2 où se côtoient 5 salles de spectacles et de concert, des jardins partagés, une aire de jeux et de sport, un restaurant, une librairie, une crèche, 2400 m2 d’espaces d’exposition, un toit terrasse de 8000 m2, un centre de formation.
© photo : C.Dutrey
Projection // La Nature et la Technologie dans la culture populaire japonaise
Le vendredi 21 avril, de 17h à 20h30, aura lieu la projection du film Nausicaä de la vallée du vent, suivi d’un échange, au sein de la Médiathèque François-Mitterrand à Saint Denis.
Synopsis : sur une Terre ravagée par la folie des hommes durant les « sept jours de feu », une poignée d’humains a réussi à survivre dans une vallée protégée par le vent. Ce peuple agricole est pourtant menacé par une forêt toxique qui ne cesse de prendre de l’ampleur, forêt où seuls survivent des insectes géants et mutants. Ces quelques survivants voient un jour leur roi bien-aimé assassiné et leur princesse Nausicaä faite prisonnière. Or cette dernière, sensible à la nature et à l’écosystème, est seule capable de communiquer avec les mutants…
A la suite de la projection, aura lieu un temps d’échange sur la nature et la technologie dans la culture populaire japonaise des années quatre-vingt.
Conférence // Agathe Voisin et Clément Thiry
AGATHE VOISIN
A la croisée des rues, des parcs et des immeubles, Agathe Voisin arpente la ville, et la modèle avec ses habitants. Architecte de formation, son milieu de prédilection est l’espace public et particulièrement depuis peu, celui des enfants. Elle imagine avec eux les cabanes de leurs rêves ou des parcours de bosses. Elle est aussi investie dans les associations de lutte urbaine pour préserver les dernières friches de la ville et augmenter l’espace public accessible aux habitants. Elle occupe aussi ses mains aux mécaniques d’appareils électroménagers ou encore à la sculpture.
Diplômée d’un master en Architecture à la faculté de la Cambre de Bruxelles en 2011 et Professeur assistante à la faculté d’architecture La Cambre Horta Bruxelles en 2011 et 2015. De 2010 à 2023, collaborations avec : Suède 36, Raumlabor, Atelier Blink, Openair, Potential Office Project, LT2A, Construclab, IEB, EGEB, Walk - sentiers urbains, BRAT, Interaction Forêt avec Postindustrial Animism, Bruxelles Environnement. Membre actif de Midi Moins Une (MMU) et de la RA (Réseau Alternatif), Membre inactif de Zonneklopper. Formation à l’académie des arts de Ixelles (2008 - 2014) : Lithographie et peinture / Académie de Bruxelles (2014 - 2016) : Peinture / Académie de Saint-Gilles (2017-2018) : Pluridisciplinaire / Académie de Bruxelles (2018 - 2023) : sculpture
CLÉMENT THIRY
Avant toute chose, Clément Thiry chante. Il dévelloppe un travail hybride entre marche, expérience de vie, dessin et construction de nid. Afin de repenser nos modes de vie, il interroge notre rapport au sommeil, à la nutrition, à l’habitat, au temps et au langage. Il construit en tissant et mêlant matériaux organiques et industriels. Il utilise ce qu’il trouve lors de ses errances. Ses réalisations se conçoivent par addition, empreinte et nouage. Il étudie à l’ESA de Lorient d’ou il sort titulaire d’un DNAP puis à L’ENSAV La Cambre à Bruxelles pour obtenir un Master en arts visuels option dessin. Il collabore égalemment avec Chloé Schuiten, Antoine Boute, Jeanne Pruvot Simonneaux, Francesca Chiacchio, Erika Ratti, Mathilde Maillard, Emma Harder, Walk - sentiers urbains, le CIFAS. Il fait parti du collectif de théâtre d’objet Boîte à clous, de Interaction Forêt avec Postindustrial Animism, de l’ASBL Zonneklopper, de la Wandering Arts Biennal, de nadine et co-gère la médiathèque NGHE. Il a exposé à la Maison du Livre de St gilles, à l’ISELP, au Brasseurs à Liege, au Greylight project, à Fruxtôse à Dunkerque, au Maga. Membre du groupe de punk pour enfants Gyrophare il développe également son projet musical solo sous le nom de Mott Flyf.
Conférence // Clothilde Provansal
"Re-Bird i sone, i kri, i monte le doi pou di na pi le tan pou perde kestion ladaptasion lumin dann in teritoir rouvèr si tout bann zespès ansanm avek, in min i lave lot…", cet extrait du texte de Colette Pounia, commissaire de l’exposition "Re-bird", résume totalement l’exploration artistique de Clotilde Provansal.
L’histoire artistique entre Clotilde Provansal et les équipements culturels du Département a commencé depuis 2015. Le Muséum d’histoire naturelle accueille alors son "Minotaure". On la retrouve en train d’ausculter des troncs d’arbre à l’occasion des 30 ans de l’Artothèque lors de l’exposition "Mutual Core". En 2021, l’artiste y présente également sa série de "Trachéoscopies" dans l’exposition collective "Panorama 2".
"Re-Bird" est comme un aboutissement de toutes ces explorations. En 2023, le ton est plus grave comme l’exige l’urgence de la situation. Installations artistiques, vidéos et présentations interactives invitent à l’exploration des frontières floues entre l’humain et le monde animal.
"C’est une forme de renaissance (Rebirth, en anglais) de notre talentueuse artiste qui fait le choix de se questionner, et de questionner aussi le monde, sur des thématiques qui lui sont chères, la transformation, l’hybridation, la métamorphose, l’interconnexion, ou encore la symbiose", a expliqué Béatrice Sigismeau.
"Re-Bird" montre en effet l’urgence de l’adaptation de l’humain à un territoire élargi à toutes les espèces en interrelation, l’une se nourrissant de l’autre. Il s’agit aussi pour la plasticienne de transcrire une réalité dans laquelle elle vit désormais en portant attention aux valeurs de la culture créole ainsi qu’à ces pratiques sociales.
Clotilde Provansal est une artiste plasticienne qui vit et travaille à La Réunion. Elle a passé son enfance au Tchad, en Algérie, en métropole et à La Réunion. Elle a développé un laboratoire d’art conceptuel, le laboratoire des Hybrides où elle interroge l’imaginaire scientifique de l’île tropicale à travers une recherche sur le geste et l’hybridité.
Conférence // Jimmy Cadet
Jimmy Cadet revisite un genre traditionnel de l’histoire de la peinture : la nature morte. Il s’empare des éléments de la vie intime et domestique pour dresser un portrait ambivalent de la société réunionnaise. En ce sens, il travaille la dimension critique et politique d’un genre artistique habituellement affilié, selon les mots de Matisse, au luxe, au calme et à la volupté. La société réunionnaise y est perçue de l’intérieur. Les natures mortes sont composées de fleurs, de bouteilles en plastiques, de cannettes de sodas, de boîtes de médicaments, de crânes d’animaux, de bougies, de bidons ou encore de vaisselle en porcelaine raffinée. Il fait dialoguer des éléments élégants et bourgeois, avec d’autres motifs nous envoyant à différentes formes d’addictions et à un mal-être sous-jacent. Deux réalités sociales cohabitent au sein d’un même espace, d’une même composition. Cette promiscuité engendre des tensions accentuées par d’autres éléments perturbateurs et intrusifs. Sous les natures mortes apparaît une autre réalité : des nappes déchirées, des amas de peintures qui interfèrent avec les éléments sophistiqués, des coulures, des tubes, des projections et des agrégats de câbles électriques. On observe également des départs d’incendie ou des explosions de matières sombres. Cette vie souterraine indique une menace imminente, une défaillance et une profonde inquiétude. Jimmy Cadet porte un constat critique sur l’avenir d’une société aux fondations fragiles. Une société sous perfusion, alimentée par des câbles précaires et bricolés, qui menace d’imploser à tout instant. Sous la fine couche du vivre ensemble idéalisé gronde les injustices et les failles d’un système caduc.
Julie Crenn
Conférence // Françoise Sylvos
Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, agrégée de lettres modernes, docteur ès lettres, habilitée à diriger des recherches. Elle enseigne à l'Université de La Réunion.
Conférence // Jean-Baptiste Farkas
Jean-Baptiste Farkas dit IKHÉA©SERVICES (1998), Glitch, Beaucoup plus de moins ! (2003), PRACTICES IN REMOVE (2015), L'art et ses logiques soustractives (2018), Les Chroniques de la soustraction (2019) se définit comme un artiste prestataire de services. Il a conçu sous divers intitulés organisés en collection, « des modes d'emplois » qui entretiennent un rapport étroit au trouble, au vandalisme, au détournement pour générer une action dans le réel. Inscrits dans une logique non productiviste, voire très fortement soustractive, ces « passages à l'acte » se confrontent à la question de la valeur en art, en éprouvant souvent le spectateur par une tendance latente à la destruction, la contrainte ou la frustration tout en conservant une pointe d'humour.
Phrases fréquemment utilisées par Jean-Baptiste Farkas : « Rompre l’enchaînement des actions efficaces », « Beaucoup plus de moins ! » et « Progresser sans croître ».
Œuvres figurant dans le manuel Des modes d’emploi et des passages à l’acte, Riot Éditions, Saint-Étienne, 2022 :
Conférence // François Hébel
François Hébel est en 1986 et 1987 directeur des Rencontres d'Arles, il y expose une nouvelle génération de photographes qui marqeront les années 80 et 90, comme Martin Parr, Nan Goldin, Annie Leibovitz, Sebastião Salgado, Gabriele Basilico. Pendant douze ans directeur de Magnum Photos Paris et international, il accompagne les projets pluri-annuels des photographes qui sont édités dans des livres après leur publication en épisode dans la presse. Cela dans le contexte d’un monde qui change. Il y invente le e-commerce des archives, qu’il développe ensuite à Corbis. De retour à Arles il fait connaitre une photographie devenue très multiple et plus internationale, aux américains se joignent tous les européens, chinois, argentins, sud-africains... Récemment directeur de la Fondation Henri-Cartier Bresson, il a été commissaire de nombreuses expositions, livres, festivals et spectacles au plan international.
Une photographie d’auteur en mutation
Ces dernières décennies ont été marquées par une reconnaissance de la photographie d'auteur avec la multiplication de lieux - Musées, galeries - et de festivals dédiés à l'image photographique. François Hébel parlera de ses choix et de rencontres aux différents postes de responsabilité qu’il a exercé, et évoquera l'évolution de la pratique photographique d'auteur et de sa diffusion.
Le samedi 21 janvier à 17h00 à la Cité des Arts, Saint-Denis La Réunion
La conférence est suivie d’un échange.
Conférence // André Rouillé
André Rouillé, est historien et théoricien des images, de l'art contemporain et d'internet. Maître de conférence.
Il est le rédacteur en chef du site paris-art.com qui traite des cultures contemporaines : art, photo, design, danse.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages notamment:
La Photographie, entre document et art contemporain, « Folio Essais », Gallimard, 2005.
La Photo-numérique. Une force néolibérale, Éditions L'Échappée, 2020.
La photo numérique une force néolibérale
(...) Mon propos est d’interroger la photo-numérique en tant qu’elle a opéré une rupture en nature avec la photo-argentique et inauguré une nouvelle ère de la photo, des images et de leur pratique. Elle est abordée à travers l’ensemble de ses effets et déterminations, c’est-à-dire à l’intersection de la technique, de la société, de l’économie, de l’esthétique, du pouvoir, voire des processus d’individuation — et plus globalement dans Ses rapports avec la rationalité néolibérale qui façonne l’époque.
Le vendredi 20 janvier à 16h00 à Ecole supérieure d’Art de La Réunion, Le Port
Dans le cadre des échanges de coopération scientifiques avec l'Institut Supérieur des Arts et de la Culture de Maputo :
Table Ronde // Estevao Filimao
Estêvão José FILIMᾸO : chercheur coordinateur aux ministères de l'éducation, de la culture et de la science et de la technologie (2006-2009) ; Consultant en projets culturels depuis 1985; à partir de 2012, collaborateur de l'OCPA (Observatoire des Politiques Culturelles en Afrique) en tant qu'assistant au Coordinateur de recherche Mate KOVACKS, sous la direction générale de Lupwishi MBUYAMBA; Directeur de la Faculté des études culturelles de l'Institut Supérieur des Arts et de la Culture du Mozambique (ISArC) depuis 2009 à nos jours; Membre du comité d'installation de l'institut susmentionné (2007-2008) et, actuellement, membre du conseil général respectif et docteur en arts du spectacle et image en mouvement (Facultés des lettres / beaux-arts de l'université de Lisbonne, depuis le 23 octobre 2020.
Il est également titulaire d'une maîtrise en sciences du langage - option linguistique africaine et ethnolinguistique (Université de la Sorbonne Nouvelle, Paris III, 1987) et en anthropologie sociale et ethnologie (EHESS-Paris, 1998); Il est titulaire d'une licence sciences du langage (Université de Franche-Comté, Besançon, 1984), d'une licence de philosophie et théologie
(Grand Séminaire Saint Pie X, 1976-1978) et d'un diplôme supérieur d'enseignement du français à l'étranger (Centre de Linguistique Appliquée, UER-Besançon-France, 1983), étant également interprète de sismogrammes au Service météorologique mozambicain (1881).
Co-fondateur et membre de « l'Unité Communautaire de Gestion des Forêts et de la Faune (UMC) » à la Direction Nationale des Forêts et de la Faune du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche (1997); Point Focal du MICOA (Ministère de la Coordination de l'Action Environnementale) pour la « Convention sur la Biodiversité Biologique » en matière d'Accès et de Partage Equitable des Bénéfices issus des Ressources Génétiques, dans le cadre du Projet Régional de la SADC (Communauté de Développement de l'Afrique Australe) « Programme Biodiversité » (2004); Coordinateur nationale du projet FAO «Genre, savoirs locaux et biodiversité – Systèmes de savoirs autochtones pour la sécurité alimentaire» (2003-2005) ; Chargée de programme pour l'UNESCO dans le projet « Réponses au VIH-SIDA dans les établissements de formation des enseignants» (2006); Membre du Conseil Scientifique d'Ethnobotanique (COCIE) du Ministère de la Science et de la Technologie (2003-2006); Chef de la Division des Langues au Ministère de l'Education et de la Culture et membre du Groupe de Travail sur la Politique Linguistique (2007-2009), ainsi que chercheur aux Archives du patrimoine culturel (ARPAC), aujourd'hui l'Institut de recherche socioculturelle (1985-1998).
Mercredi 14 décembre à 16h30, salle de conférence.
Table Ronde // Écosystème de monde de l'Art
L’écosystème du monde artistique est dense et complexe : centres d’arts, musées, galeries, foires et biennales coexistent avec des temporalités et des enjeux spécifiques, qui divergent ou convergent selon les cas. Comment se repérer dans ce paysage codifié ? Comment ces structures agissent-elles au service des artistes et de la création contemporaine ? Comment les relations s’y écrivent-elles avec les artistes, selon quelles règles et perspectives ? En s’appuyant sur leurs expériences, Joana Neves, Bertrand Riou et Loïc Le Gall apporteront un éclairage sur la question de l’accompagnement des artistes au sein de ces différents environnements.
Loïc Le Gall est directeur de Passerelle Centre d'art contemporain à Brest depuis 2019. Il a précédemment travaillé au Centre Pompidou comme attaché de conservation au service Création contemporaine et prospective de 2014 à 2019. Il a été chargé de recherche et de documentation au Centre national des arts plastiques.
Joana P. R. Neves est auteure et commissaire indépendante née à Lisbonne, au Portugal. Elle a travaillé dans des galeries à Paris (Galerie Chantal Crousel et schleicher+lange) et à Londres (Marlborough Contemporary). Elle est la directrice artistique de Drawing Now Art Fair depuis 2017 et commissaire d’exposition. Elle a régulièrement contribué à la revue française de dessin contemporain Roven, ainsi qu'à d'autres publications et catalogues.
Bertrand Riou est directeur du CACN – Centre d’Art Contemporain de Nîmes depuis 2017 et curateur indépendant, membre du Conseil d’administration de C-E-A. Directeur adjoint du CAIRN Centre d’art (réseau D.C.A) à Digne de 2013 à 2016. Il est actuellement doctorant en Histoire de l’Art, spécialité art contemporain au Laboratoire CRISES, Université Paul Valéry – Montpellier III afin de réaliser une thèse sur l’histoire des centres d’art contemporain en France.
Modération : Bérénice Saliou, directrice de documents d’artistes La Réunion.
Mercredi 7 décembre à 16h30, salle de conférence.
Migline Paroumanou
Être femme, d’origine réunionnaise, descendante d’engagés indiens, artiste et mère de famille aujourd’hui dans le monde du XXIÈME siècle. Ou comment l’individu devient inséparable de sa création, de la création. Comment la création façonne la vie d’un individu, comme un médian, un curseur que l’on déplace au fil des émotions, des réactions, des rencontres, un élan de survie, un révélateur de la fragilité de vivre, une offrande à la force de la vie, un clin d’oeil à l’éphémère et à la fosse commune.
Migline est son œuvre, et ses réalisations sont des souffles de vie. Son travail artistique explore sans relâche la relation de l’individu et de son environnement. Aux prismes de cet environnement qui apporte matières, matériaux, esthétisme, elle explore tout de ce qu’est l’individu avec son histoire maillée, ses engagements, ses croyances, ses contradictions et ses doutes. Elle propose dans ses oeuvres une expérience rare entre espace physique et espace mental, entre mémoire et perception, entre provocations et évidences et interroge les recoins conscients et inconscients de l’identité.
*Et les matériaux* à proximité surgissent pour raconter l’individu : canne à sucre, terre, livre, objets rituels, vêtement, calligraphie, verre, bambous, ....`
*Et l’espace* mémoriel se travestit pour dire le territoire : une bibliothèque dans les arbres comme un juste retour des
choses, des livres dans un parcours de santé pour organiser la rencontre du bien-être entre la tête et le corps, une église
dans le cirque de Mafate pour célébrer le respect de la beauté, une exposition sur la violence faite aux femmes dans le plus de lieux possibles pour ne pas oublier, des interventions en milieu scolaire pour maintenir la flamme allumée,...
Parcours, installations, scénographies, transmissions, autant de supports pour célébrer la vie, pour rester éveillé.
*Et le récit peut commencer...
Lolita Monga, actrice et metteure en scène.
Mercredi 12 octobre à 16h30, salle de conférence.
Conférence d'information sur les dispositifs d'aide à la création
Pôle d'Information des Arts Visuels.
Sur inscription :
https://framaforms.org/conference-dinformation-dispositifs-daide-a-la-creation-1662460895
Programme :
9h-9h30 : accueil café
9h30-9h45 : mot du directeur de l'ESAR M. Julien Cadoret, introduction par l'équipe de préfiguration - Association Praxitèle
9h45 - 10h30 : intervention de Natacha Provensal, conseillère pour les arts visuels à la DAC Réunion (30min) + questions-réponses avec la salle (15min),
10h30-10h45 : pause,
10h45-11h30 : intervention de Céline Bonniol, responsable du secteur des arts visuels à la Région Réunion (30min) + questions-réponses avec la salle (15min),
11h30-12h00 : intervention de Ayaz Timol, responsable des équipements culturels au Département Réunion (20 min) + questions-réponses avec la salle (10 min).
Élora Weill-Engerer & Jérôme Cotinet-Alphaize
En partenrait avec Documents d'artistes la Réunion :
L’intervention de Jérôme Cotinet-Alphaize et Elora Weill-Engerer portera dans un premier temps sur les étapes de leur parcours et de leurs activités professionnelles ainsi que sur les différentes typologies de collaborations entre artistes et commissaires-auteur•e•s. Comment présenter son travail ? Quels sont les lieux de rencontres possibles et comment entretenir un échange constructif autour d’intérêts communs ? Quels sont les rôles du ou de la commissaire et l’importance du texte critique ?
Dans un second temps, il et elle présenteront les actions concrètes des associations dont il et elle sont les membres actif•ves : Some of us et Contemporaines. La première association a pour objectif la promotion et l’archivage de l’activité des artistes contemporaine.x.s en France au XXI ème siècle. La seconde association, entre Paris et Marseille, agit contre les inégalités de genre dans l’art contemporain et lutte pour offrir les mêmes opportunités, une représentation et une rémunération équivalente pour les artistes contemporaines.
2020-2021 // CYCLE ARTOTHÈQUE // PATRIMOINE - CRÉATION "Les artistes ont la parole"
Les artistes de la collection parlent de leur actualité, de leur parcours, de leur pratique à partir de leurs oeuvres acquises par l'Artothèque.
Créée en 1991 à l’initiative du Département de La Réunion, l’Artothèque œuvre à la promotion des arts visuels notamment par des actions de diffusion mais aussi de soutien à la création. Sa collection de plus de 2000 pièces rend compte de la création contemporaine réunionnaise et témoigne des courants artistiques nationaux et internationaux. Elle rassemble des œuvres représentatives d'une pluralité d'horizons et de pratiques dans le champ des arts visuels (installations, photographie, peinture, sculpture, dessin…) et dispose d’un certain nombre de dossiers d'artistes. L’activité de prêt d’œuvres auprès d’un large public est un de ses axes spécifiques et prioritaires d’intervention. En tant que lieu de diffusion, l’Artothèque organise régulièrement des expositions et développe diverses autres activités en s’attachant à la sensibilisation du public à la création artistique récente.
À travers ce cycle de conférences, l’Artothèque et l’ESA Réunion souhaitent donner plus de visibilité à l’art contemporain à La Réunion. Le projet prend appui sur des œuvres issues de la collection de l’Artothèque et vise à favoriser les rencontres et les échanges entre les artistes, les étudiants, les institutions culturelles, les établissements scolaires d’une part ; diffuser des savoirs sur l’art contemporain dans l’île et en dehors de l’île d’autre part.
Cristof DÈNMONT
" 2001-2021 : Peintures et chemins de traverse "
Mounir ALLAOUI
" Comment des chercheurs japonais m'ont poussé à m'intéresser aux contes comoriens "
Mickaël ELMA
" La chair du monde " (Intitulé provisoire)
Oeuvres et biographie de l'intervenant
Entretien avec l'intervenant - "Un continent est à venir" - Art/politique, entretien avec Mickaël Elma, PdB, Akoz/espace Public, 2000)
CYCLE ACTUALITÉ DE L'ART
Antoine DU VIGNAUX /// Lerka
" Nouveaux Mondes ? "
Présentation de Pelures, Panorama (John Giorno/Jako Marron/Mounir Allaoui au centre Pompidou)
Sophie KAPLAN /// Directrice de La Criée
" Les pratiques vernaculaires à l'épreuve de la création contemporaine et retour "
Michel COLLET
"Art Performance, manœuvres, coefficients de visibilité" (Intitulé provisoire)
2020 // CONFÉRENCES "LES AMIS DE L'UNIVERSITÉ"
Animées par Yves-Michel BERNARD
" Back side, musée Bourdelle "
2020-2012 // CYCLE LCF - UNIVERSITÉ
Valérie MAGDELAINE
"L’intérêt des approches géocentrées pour une lecture des oeuvres créoles et de l'Océan Indien"