Star Wars épisode 4: un nouvel espoir pour George Lucas

Le premier film d’une des sagas les plus importantes et les plus connues au monde, initialement appelé Star Wars et renommé Star Wars : Un nouvel espoir, est un trésor du cinéma, réalisé par l’illustre George Lucas en 1977.

Attention, spoilers !

Le film se situe dix-neuf ans après la formation de l’Empire galactique ; la construction de l’Étoile de la mort, cette arme capable de détruire des planètes, est achevée. Il y a deux arc narratifs, celui de Leia, princesse et leader de l’alliance rebelle, et celui de Luke Skywalker, un jeune paysan. L’histoire commence avec Leia, maintenue captive par Darth Vador, dans l’Étoile de la mort. Les droïdes R2-D2 et C-3PO s’échappent avec les plans dérobés de l’arme maléfique, qu’elle leur a confiés. Sur une autre planète, Luke rencontre Obi-Wan Kenobi, qui vivait isolé sur la planète désertique Tatooïne, et qui initie sa formation de Jedi. Avec Han Solo et Chewbacca, deux contrebandiers au grand cœur, accompagnés par les droïdes, commence alors le sauvetage de la princesse.

Inspiré par des films comme Les sept samouraïs de l’auteur Akira Kurosawa et The hero with a thousand faces, de Joseph Campbell ́s (que je vous recommande également), Star Wars : Un nouvel espoir a bénéficié d’un budget de 11,000.000 US$. Le film a connu un grand succès, remportant 215 millions de dollars aux Etats-Unis et de nombreux prix comme dix Academy Award nominations.

Ce succès est déjà dû à la bande-son du film, dans un style classique plutôt qu’électronique, ce qui donnera une atmosphère particulièrement saisissante grâce au concours de John Williams, dont le travail était déjà reconnu dans Les dents de la mer, de Steven Spielberg. Les effets spéciaux ont également contribué à la grande réussite du film ; Lucas crée le ILM, Industrial Light and Magic et prouve qu’avec trois éléments de maquettes qui se poursuivent, deux bouts de ficelle pour les maintenir, une bonne prise de vue et un zeste de génie, ils arrivent à faire le film qui révolutionnera l’industrie des effets spéciaux, modernes pour son époque.

Un succès aussi dû, évidemment, au jeu des acteurs ; on évoquera entre autres les répliques très poussées d’Alec Guinness, les mimiques de mauvais garçon d’Harrison Ford, le style de Mark Hammil en jeune pilote téméraire, mais également la qualité de petits détails comme l’inclusion de situations comiques, romantiques et tragiques que nous aimons toujours.

« La musique a grondé dans nos oreilles et nous avons commencé ​ à lire quelques lettres qui sont montées dans l’espace. Rien que pour nous avertir de ce qui allait arriver : 121 minutes d’évasion pure, depuis qu’un destroyer impérial a survolé le cinéma jusqu’à la remise des médailles dans la salle du trône ».

Pour finir, je dirais qu’Un nouvel espoir eut un succès mérité à son époque et que de nos jours encore on le regarde avec plaisir du fait de la multitude de petits détails insérés. Nous rentrons dans un univers avec une infinité de planètes, de créatures et de personnages, un univers qui est entré dans la légende et a laissé une marque dans toutes les mémoires.


Martina Bernal