Ce concept et cette méthodologie a été présenté en SIC pour la première fois en 2019 lors du colloque intenational Ludovia #16. Il consiste à répartir les facteurs de l'étude en fonction de leurs interactions en les considérant selon leurs capacités à s'équilibrer entre eux. La tenségrité génère des représentations schématiques du "plan factoriel" qui est lui-même une codification spécifique des facteurs et des variables avant les phases d'observation ou d'expérimentation. En sciences de l'information et de la communication, cette solution peut être exploitée lors des "terrains empiriques et expérientiels"
Slides de conférence : https://hal.science/hal-03593099
Le concept de tenségrité existait déjà en ostéopathie, en architecture et dans les arts depuis les années 1950. Il désignait une forme d'imbrication des composants (poutrelles, vertèbres, etc.) placés en situation de tension continue, ce qui engendre une stabilité grâce au principe d'autocontrainte.
J'ai proposé d'importer cette approche comme un concept et une méthodologie scientifique en SIC. Lors de la factorisation du devis de recherche, il s'agit d'identifier des forces opposées (mais pas nécessairement conflictuelles) qui permettent aux systèmes de communication, relationnels et affectifs de conserver un équilibre.
Citer l'article :
Gobert T. (2019), « La tenségrité comme lien entre représentations du numérique », Numérique et représentations, colloque Ludovia # 16 : numérique et représentations, Ax-les-Thermes, 20 août 2019, https://hal.science/hal-03593099