Monument du 33ème Régiment de fusiliers de Prusse orientale.
Ce régiment faisait partie du corps d'armée dirigé par von Goeben. C'est le brigadier Wedell qui en a le commandement.
18 août 1870: après d'âpres combats pour prendre la ferme de Saint Hubert, les prussiens se lancent vers 15 heures à l'assaut de la ferme du Point du Jour. Le 33ème Régiment de fusiliers, qui a déjà subi des pertes importantes, se heurte alors aux lignes du général Vergé. Les français, bien retranchés dans une ferme presque fortifiée, résistent avec efficacité, augmentant encore considérablement les pertes prussiennes. Un tableau de Carl ROCHLING représente une attaque prussienne dans les carrières de Rozérieulles, et montrant les fusiliers du 33ème régiment d'infanterie à l'assaut de la ferme du Point du Jour.
Ce monument marque pratiquement le point d'attaque le plus avancé des prussiens, qui ne réussiront pas à prendre le Point du Jour ni Moscou. Plus tard dans la soirée, ils se replieront sur Gravelotte tandis que les français se replieront sur Metz (1). Le monument porte les noms de quelques officiers, et mentionne 143 sous-officiers et soldats.
Les sépultures regroupent souvent les soldats des deux camps, dans de petits espaces bordés d'un muret et portant une croix blanche. Malgré les regroupements effectués depuis cette époque, elles sont encore nombreuses sur le plateau.
Les fermes du plateau: portant souvent le nom de batailles napoléoniennes, les fermes du plateau ont joué un rôle considérable dans la journée du 18 août 1870. Elles avaient été fortifiées la veille, et constituaient un appui solide pour l'armée française. Bien que détruites en partie, Leipzig, Moscou et Mogador sont encore en place. Il ne reste rien des murs de Saint Hubert, mais à son emplacement, un espace agricole a été conservé. La ferme du Point du Jour a été rasée et n'a jamais été reconstruite. Certains plans anciens la situe près de la route de Metz, il reste assez difficile d'en déterminer la position exacte.