Les Pictes

Les pictes considèrent le commerce comme un test d’amitié et d’alliance. Ils ne considèrent pas le commerce comme le font les Hyboriens ou d’autres peuples civilisés. Pour les Pictes, le commerce est une façon d'honorer les autres. Pour l’essentiel, les Pictes considèrent le commerce comme un échange de cadeaux et non comme une sorte de troc. Cette attitude permet aux commerçants Zingarien et Hyboriens de tirer parti des Pictes qui ne comprennent pas le troc. Les Pictes côtiers et les tribus de l'extrême sud commercent avec les Zingariens, ils échangent des peaux, du minerai de cuivre, de la poussière d’or, des dents de baleine et des défenses de morse contre des armes, des ornements et du vin.

Parmi les ornements recherchés par les Pictes, on trouve des panaches d’autruche. Ils ne négocient pas les esclaves, les Pictes ne se vendent pas en esclavage, ils sont trop individualistes et orgueilleux pour faire quoi que ce soit de la sorte, cependant, ils échangent des captifs. Les pirates profitent également des côtes pictes pour voler des femmes et des enfants pictes à vendre comme esclaves dans d’autres parties du monde. Les Pictes attaquent parfois Zingara pour voler de l’étain dans les montagnes et du grain dans les champs.

Les Pictes ont une culture guerrière, ils sont sauvages, violents et belliqueux, la plupart d'entre eux ont voué leur vie au combat et a la guerre. Les Pictes utilisent plusieurs armes et celles-ci varient peu entre les différentes tribus. Certaines tribus Pictes ont des spécialistes pour produire diverses armes tribales, mais la plupart des guerriers Pictes sont fiers de créer leurs propres armes. Ces armes incluent l'arc et la flèche, la massue et la hachette primitive. Un arc picte est fabriqué à partir de bois dur et est aussi grand que son créateur, pour ne pas dire plus grand. Épais dans le manche pour une prise sûre et effilé pour faciliter le tir, ces arcs sont plutôt meurtriers. Les cordes d'arc sont fabriquées à partir de tendon d'animal mâché et tordu, chaque pictes apprend a ses enfants comment fabriquer un arc et des flèches, et la plupart des guerriers décorent les manches avec des marques distinctives. Ceci identifie le propriétaire et permet à l'artisan de récupérer les flèches. Les pointes des flèches sont en silex, quartz, obsidienne, os, bois ou cuivre. Les Pictes commencent généralement leurs combats à distance en lançant leurs flèches pour blesser leurs ennemis, puis, après avoir épuisé leurs munitions, ils se rapprochent pour se battre avec leurs autres armes.

Les Pictes combattent avec une massue de guerre dans une main et une hachette primitive dans l'autre. Certaines tribus décorent leurs massues de guerre pour représenter des visages hideux. Les tribus qui commercent beaucoup avec les Zingariens ou les Aquiloniens peuvent avoir des haches plus avancées en métal. Les Pictes sont également habiles à lancer leurs armes avec une précision extrême et certains peuvent atteindre des distances incroyables avec des armes de lancer.

En plus des arcs, des massues et des haches, les Pictes de grande réputation choisissent d’utiliser ou de porter des lances et des javelots. Seuls les guerriers les plus honorés utilisent ces armes distinctifs et souvent très décorés, les lances à lames larges sont les armes les plus courantes. Le plus souvent, ces armes à plumes ne sont transportées que comme symboles de pouvoir et de distinction et ne sont pas réellement utilisées. Fabriquer, prendre ou utiliser une lance lorsque on a pas la réputation pour est considéré comme arrogant et stupide. En outre, de nombreux Pictes ont appris a utiliser des filets pour faire tomber leurs adversaires en armure et leurs montures. Les pictes le long de la côte utilisent de plus grandes lances, appelées harpons, pour chasser les grandes baleines qui nagent le long des rives.

- Femmes et enfants prisonniers

Les femmes et les enfants qui sont faits prisonniers par les Pictes sont généralement adoptés par un clan pour remplacer des parents perdus. Ils sont plongés dans une rivière lorsqu'un chaman effectue un rituel qui prend l'esprit hyborien de l'enfant et instille à l'enfant un esprit pictish. Leçons brutales destinées à transformer l’enfant ou la femme en picte. Fait intéressant, les Pictes ne violent pratiquement jamais les femmes, aussi sauvages soient-ils, ils ne violent jamais la chasteté d'une femme contre sa volonté, bien que les récits d'Aquiloniens racontent une histoire différente. L’une des rancune des Pictes envers les soldats aquiloniens est leur volonté de capturer et de violer des femmes pictes.

Bien que non forcées, beaucoup de femmes captives deviennent plus tard les épouses de guerriers Pictes, élevant des enfants Pictes. Les enfants hyboriens qui passent plus de quelques mois ou plusieurs années a vivre comme un picte et qui sont secourus par d'autres hyboriens arrivent rarement a reprendre leur vie d'avant et beaucoup retournent dans la nature à la première occasion.

Rivière Noire - La rivière Noire est frontalière avec l'Aquilonie et le théâtre de nombreuses batailles avec les sauvages Pictes. La rivière a un courant rapide, mais est assez profonde et assez large, transportant un grand volume d'eau. La rivière prend sa source quelque part dans les Montagnes Noires, au nord de Pictland. Elle coule vers le sud le long de la frontière des marches bossoniennes, puis le long de la frontière de Westermarck. Finalement, elle se courbe à l’ouest alors qu’elle se jette dans le Zingara et se dirige vers la mer ouverte. La capitale du Zingara, Kordava, se trouve à son embouchure.

Rivière Thunder (ou Tonnerre) - La rivière Thunder est une autre rivière Aquilonienne importante et constitue une frontière avec Pictland. Il est nommé la rivière Thunder pour ses longues étendues de rapides en eaux vives dans le nord de Zingara et le sud de Bossonia.

Le Marais fantôme - le Marais fantôme est un lieu où les Pictes tiennent des pourparlers. Il se situe au sud et à l’ouest du ruisseau Tullien dans le Westermarck d’Aquilonie.

Baie de Korvela - La baie de Korvela est une colonie côtière créée par le comte de Zingara en exil, Valenso de Korzetta. Un château fort en bois fut construit ici par les serviteurs du comte et détruit près d’un an plus tard par les Pictes.